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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Mon, 1 Jun 2009 22:51:46 -0400
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No date was indicated however. The genuflections continue for now. The commander of Africom in Mali adds his support for the summit. Tandja is conflicted for now and we wish him well. Gaddafi will have to dragged there kicking and screaming. But dragged he will be. And he may suggest Tripoli for the summit in lieu of Bamako. He's got Mauritania's ear too. Once Gaddafi accepts, the junta in Mauritania will fall-in. It is sad that Algeria, Mauritania, and Niger do not recognize the significance of this summit to their internal and extant problems. Tandja is worried about constitutional ammendments for an impossible third term instead of focusing on the good future of Niamey and Agadez. Haruna. it will all come to a head soon if they do not reconnoitre. Haruna.
 

Le sommet de la sécurité au Sahel maintenu


Le Sahel est le théâtre d’exercices militaires réguliers sous le parrainage américain et européen, dans le cadre du Fintlock. Le général Ward, commandant en chef de l’Africom, la force d’intervention américaine pour l’Afrique, ne désespère pas de trouver une base dans la région pour ses GI’s et marines, et les ministres français des AE, de la Défense et de la Coopération n’arrêtent pas eux aussi de sillonner la région pour parler – ils ne s’en cachent pas – de sécurité !



Pour le ministre des Affaires étrangères algérien, le sommet des Etats sah
éliens est toujours d’actualité. Il se tiendra bientôt, a déclaré le chef de la diplomatie algérienne à la radio algérienne, sans avancer une quelconque date. Le sommet devait se tenir à Bamako en février mais il a été reporté, officiellement en raison de calendrier ! C’est difficile de croire que les chefs d’État de la région n’aient pas trouvé le temps de se rencontrer alors qu’il s’agit de questions préoccupantes pour tout le Sahel.

Fallait-il être naïf pour croire que les invités du Mali, les présidents de l’Algérie, du Niger, de la Libye, du Burkina Faso et du Tchad, n’étaient pas parvenus à synchroniser leur agenda sur le rendez-vous dont l’idée remonte déjà à plus d’une année, à l’occasion de la visite du président malien, Amadou Toumani Touré, à Alger et qui doit prendre des mesures idoines pour établir et garantir la sécurité dans la région. Surtout que le report était intervenu à un moment où la franchise maghrébine d’Al-Qaïda (AQMI) avait enlevé deux diplomates canadiens et quatre touristes européens au Niger.

Ce fut la première opération de l’AQMI au Niger, dont sa partie frontalière avec l’Algérie, comme pour le Mali, est le théâtre de rébellions touareg. Avec les enlèvements d’étrangers, le Sahel s’est d
’ailleurs installé dans l’insécurité. Le coup d’envoi avait commencé de fait en 2003 avec le rapt de touristes allemands en Algérie, puis celui des touristes autrichiens au Mali en 2008… Bien que combattu par les forces armées régulières de la région, l’AQMI a fini par s’incruster dans le Sahel où la franchise de Ben Laden bénéficie de larges espaces incontrôlables par les forces de sécurité mais aussi de complicités au sein de populations livrées à elles-mêmes car exclues du moindre progrès.

À en croire les Occidentaux, l’AQMI aurait même tissé une véritable toile de nuisance allant de la Mauritanie, passant par l’Algérie, le Mali et le Niger avec des entrées en Libye.

Au point que s’est tenu il n’y pas longtemps dans la région une rencontre des chefs des services des pays composant le Sahel. La question inquiète au plus au point les États-Unis dont l’ambassadeur en Algérie, David Perce, a fait état à la presse algérienne dont Liberté, de la disposition de son pays, s’il est sollicité, à assister les pays du Sahel dans leur lutte contre le terrorisme. “C’est une région très vaste et difficile à contrôler sans une coopération régionale”, a estimé l’ambassadeur américain. De toutes les façons, une réunion au sommet sur la région est plus q
u’indispensable pour faire face à la criminalité transnationale grandissante et aux menaces terroristes. Pour l’Algérie, il s’agit de faire de cet espace un espace commun de défense et de sécurité d’autant qu’y sourdent des tentatives d’ingérences étrangères. Le Sahel est le théâtre d’exercices militaires réguliers sous la parrainage américain et européen, dans le cadre du Fintlock.

Le général Ward, commandant en chef de l’Africom, la force d’intervention américaine pour l’Afrique, ne désespère pas de trouver une base dans la région pour ses GI’s et marines et les ministres français des AE, de la Défense et de la Coopération n’arrêtent pas eux aussi de sillonner la région pour parler et ils ne s’en cachent pas, de sécurité ! Tout cela met le doigt, s’il en faut, sur le statut géostratégique de l’espace sahélo saharien. Depuis la déclaration de la guerre contre le terrorisme islamiste par Washington après les attentats de New York du 11 septembre 2001, le Sahel est devenu un centre de gravité avec en filigrane la montée de luttes internes et de rivalités externes pour le contrôle des ressources naturelles. La région s’étend sur 2400 km, de l’Atlantique à la mer Rouge. Soit de la Mauritanie à ce qu’il reste de la Somalie.

Une large bande désertique, monta
gneuse quelquefois sur de longues chaînes, peu peuplée et peu administrée, une vaste étendue propice au terrorisme par sa proximité géographique avec l’Europe, par les liens historiques et culturels avec le monde arabo-musulman. Un sanctuaire offrant aux groupes mafieux et terroristes des facilités logistiques étendues. Pour couronner le cocktail, conjugaison de facteurs endogènes dans la région : absence de démocratie, recul des institutions étatiques, fièvres communautaires et identitaires, criminalisation des circuits économiques et financiers, activisme religieux et paupérisation accrue des populations.

Liberté-Algérie du 02 juin 2009



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