President Yayi Boni to present himself at the Judiciary to explain his role in the recently collapsed Ponzi scheme.

The Ponzi scheme purveyors ICC services fashined the scheme after Bernard Madoff's where the funds of newer investors is used to settle spectacular interest earnings of former investors. A pyrammid scheme so to say.

It was alleged that ICC services went to meet President Yayi Boni at the state house to secure his grace and permission to launch the operation.

1. Why would a President burden him/herself with blessing a for-profit venture in a country?????????????? Is there not a licensing procedure for enterprises to form and operate in Benin? Why does any business need the blessing of a President in order to set up shop???? Why would the President encourage business-people to seek his/her blessing?????????

2. President Yayi Boni has, through an intermediary, explained the extent of his involvement with ICC services.

3. I encourage president Yayi Boni to resign if indeed he gave his blessing for ICC to set up shop after ICC explained to him what they would be engaged in. If ICC deceived him as to what they told him their venture is seeking to do, then President Yayi Boni should not resign but I encourage him to present himself in a question-and-answer session to an adhoc commission of enquiry from the judiciary.

4. I also encourage President Yayi Boni and the Judiciary to prosecute the purveyors of ICC services to the full extent of the law and seek redress for ICC's victims from ICC's insurance company. This news article informs us that President Yayi Boni has already fired the minister of Interior for his direct involvement in the ICC Ponzi scheme. The President must be commended for that. He must be encouraged to clear his own name and to seek redress for the victims because at the very least, a minister in his government seemed to have emboldened ICC  services to take advantage of Benin citizens. 

Allez people. Haruna.



La destitution du président du Bénin bloquée au Parlement 
 
 
 



Écrit par Reuters    

21-08-2010 


 Le président de l'Assemblée nationale béninoise a rejeté une demande de destitution du chef de l'Etat, le président Boni Yayi, pour son rôle présumé dans une escroquerie financière dont auraient été victimes plusieurs milliers de ses concitoyens.
 Une cinquantaine des 83 membres du Parlement ont signé une lettre lui demandant de se présenter volontairement devant la justice pour répondre de trahison et de faux témoignage. 
Le président Yayi est soupçonné d'être mêlé à une opération frauduleuse impliquant la société ICC Services, accusée d'avoir détourné quelque 100 milliards de francs CFA (150 millions d'euros environ) en faisant miroiter des placements d'un rendement de l'ordre de 20 à 50%.
L'escroquerie reposait sur le schéma dit de la "pyramide de Ponzi", où l'argent des derniers investisseurs attirés par les promesses d'enrichissement finance les intérêts versés aux premiers. Les sommes déposées étaient bloquées, et les épargnants n'ont pu retirer leurs économies.
Vendredi, Mathurin Coffi Nago, président de l'assemblée, a annoncé que la demande des députés était rejetée faute d'avoir observé les procédures requises.
On ignore pour l'instant si une nouvelle demande de procédure de destitution va être déposée.
Une majorité des deux-tiers est requise pour convoquer le chef de l'Etat et le soumettre à un procès pour trahison et faux témoignage.
Le président a déjà nié, par l'intermédiaire de son porte-parole, tout rôle dans cette affaire.
Dans leur lettre, les parlementaires accusent Yayi d'avoir reçu des représentants d'ICC Services à deux reprises au palais présidentiel et d'avoir "autorisé la société à mener ses activités illégales sur le territoire du Bénin".
L'affaire a déjà eu des répercussions politiques: en juillet, Yayi a limogé son ministre de l'Intérieur, affirmant qu'il était directement mêlé à l'escroquerie.
Ce même mois, 100.000 Béninois étaient descendus dans la rue pour exiger des pouvoirs publics qu'ils les aident à récupérer leur argent perdu.
Pour l'analyste Kissy Agyemen-Togobo, du cabinet IHS Global Insight, l'affaire risque de provoquer des turbulences politiques à l'approche des élections de 2011 dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, anciennement appelé Dahomey et situé entre le Togo et le Nigeria.
Source:Reuters




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