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bailo jallow <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and Related Issues Mailing List <[log in to unmask]>
Date:
Wed, 1 Dec 2010 20:23:07 +0000
Content-Type:
multipart/alternative
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Haruna,

I became a social democrat from the day I came in to this world. FYI, I have great respect for Prof Alpha Conde over his consistent, non-compromising principled stance against the dictatorships in his country from Manjou to Dadis. Above most of Guinea's current political leaders, he refused to share bed with any of Guinea's dictators. However there are hundreds if not thousands other La Guineans like Alpha Conde who could also steer La Guinea to a better and prosperous destiny. 

The future of La Guinea cannot rest on the shoulders of one man alone. Every good citizen whether pro or anti RPG and UFDG would have to play their role. 

Here are some stats to give you a better understanding of La Guinea's demographic composition. 

Bailo
 
CIA World Factbook demographic statistics
The following demographic statistics are from the CIA World Factbook, unless otherwise indicated.
Population
9,327,714 (July 2006 est.)
Age structure


0-14 years: 44.3% (male 2,226,414/female 2,183,153)

15-64 years: 52.5% (male 2,611,833/female 2,610,773)

65 years and over: 3.2% (male 138,392/female 177,249) (2006 est.)
Population growth rate
2.18% (2006 est.)
Birth rate
37.59 births/1,000 population (2006 est.)
Death rate
11.53 deaths/1,000 population (2006 est.)
Net migration rate
0 migrant(s)/1,000 population (2006 est.)

note: as a result of conflict in neighboring countries, Guinea
is host to approximately 141,500 refugees from Cote d'Ivoire, Liberia,
and Sierra Leone (2006 est.)
Sex ratio


at birth: 1.03 male(s)/female

under 15 years: 1.02 male(s)/female

15-64 years: 1 male(s)/female

65 years and over: 0.781 male(s)/female

total population: 1 male(s)/female (2006 est.)
Infant mortality rate
90 deaths/1,000 live births (2006 est.)
Life expectancy at birth


total population: 54.86 years

male: 52.35 years

female: 56.59 years (2006 est.)
Total fertility rate
5.15 children born/woman (2010 est.)5.65 children born/woman (2006 est.)
Nationality


noun: Guinean(s)

adjective: Guinean
Ethnic groups
Fula 40%, Malinke 30%, Susu 20%, smaller ethnic groups 10%
Religions
Muslim 85%, Christian 10% (mainly Roman Catholic Church and Evangelical denominations), indigenous beliefs 5%.
Official census does not break in ethnicity or religion.
(Above highlighted for emphasis by me)

Languages
French (official), each ethnic group has its own language
Literacy


definition: age 15 and over can read and write

total population: 35.9%

male: 49.9%

female: 21.9% (1995 est.)


 This article incorporates public domain material from the CIA World Factbook document "2007 edition".

--- On Wed, 1/12/10, Haruna Darbo <[log in to unmask]> wrote:

From: Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Subject: More on President-Elect of La-Guinea, Hon. Alpha Conde.
To: [log in to unmask]
Date: Wednesday, 1 December, 2010, 2:35



 Bailo, I see where Penelope lifted her demographic data on the ethnicities. The 1955 Census. Now you her frame of reference: "The Peul form the majority in La-Guinea, so a Peul should govern La-Guinea."



In democracy, when we say majority, we mean majority opinion. Not majority black, white, Arab, Peulh, Malinke, Soussou. I know quite a number of Africans confuse this word "Majority" in democracy. The reason why majority in democracy cannot address race, ethnicity, or cultural affinities, is because those are either inherited or are a form of regimented expression. Democracy is about Freedoms of expression and association for industry, religion, and politics. Democracy therefore protects all races and ethnicities by protecting the individuals of those races and ethnicities. This safeguards against mob rule and ethnic cleansing exercises by overzealous tribesmen and women and racists groups.



If majority in democracy were to mean ethnic majorities, then you will begin to see the higher crimes of ethnic culling. That premise does not favor human growth and individual rights to the freedoms itemized earlier. You will also recognize that if the Peul considered it valuable that majority means majority ethnicity, then the Peul may never have gained the status of Majority in La-Guinea because the earlier majority ethnicities would have ensured the Peul never gained majority status. And further, another majority could later violently seize power from the Peul. That is a slippery slope of wanton decrepitude. This is what Democracy realized centuries ago. Democracy is a well-researched form of multi-ethnic governance for all peoples. I encourage you and Penelope to embrace it. For your own health and sanities.



I now give you Chérif Elvalide Sèye of The Africas.



Alpha Condé : un si long sacerdoce



	                 Source : Autres : Dernière Mise à jour : 30/11/2010 (Auteur : .)



		
					 
En
 cette fin avril 2008, il est là, dans la petite salle funéraire de 
l’hôpital Bichat de Paris. En compagnie de ses amis de toujours, Albert 
et Evelyne Bourgi, il est bien hagard. Il ne pouvait pas manquer le 
dernier hommage à son « petit » Elimane Fall, brutalement parti. Pour 
rien au monde.


Ainsi est Alpha Condé. Paternaliste, fidèle et 
exigeant en amitié. A 72 ans, il semble n’avoir rien oublié de ses 
relations, forcément très nombreuses. Ne court-il pas le monde depuis 
toujours ? Elève en Guinée, en France, l’exil, la clandestinité, 
l’enseignement, la prison, le business international, le Parlement et 
désormais la présidence. Ce n’est pas un cadeau. Il n’a point jubilé 
alors qu’il vient de remporter le combat de sa vie. Celui pour lequel il
 a tout sacrifié : l’argent, les honneurs, la liberté, la santé. Mais il
 sait gigantesques les travaux qui l’attendent. Et il n’est pas 
demi-dieu. L’apothéose n’en est que plus improbable. Mais il n’est pas 
sans atouts.


Le « travail » ethnique


Alpha Condé, malinké par son père Mamadou Condé, est 
né en Basse-Guinée, en pays soussou, dans le village de Boké. Sa mère, 
Saran Camara, est soussou. Le second tour de l’élection présidentielle 
l’a confirmé : la Guinée est malade de ses divisions ethniques. Pour son
 malheur, elle n’a pas des centaines d’ethnies déjà fragilisées par leur
 éclatement.


Il y a certes une trentaine de langues, mais seules 
trois pèsent démographiquement. Le pular, parlé par 32%, le malinké par 
23%, le soussou par 10%. Aucune autre langue n’atteint 5% de locuteurs. 
Le guerzé n’en compte que 3,8%, le kissi 3,5%, le toma 1,8%, le dialonké
 1,8%, etc.


Ces chiffres doivent toutefois être considérés avec 
prudence. Le dernier recensement officiel basé sur les groupes ethniques
 date de 1955. Les Peuls constituaient alors le groupe ethnique le plus 
important (40%), suivis des Malinkés, 35%, des Soussous, 15%, puis des 
Guerzés, des Kissiens, des Tomas, des Landoumas, des Bagas, appelés 
forestiers, qui seraient de 5 à 9%.


A la vieillesse de la base statistique s’ajoutent les
 brassages. Les ethnies se sont beaucoup « métissées » et comptent des 
assimilés. Peuls et Toucouleurs, Malinkés, Kourankos et Leles, Soussous,
 Bagas et Landoumas. Sous ce rapport, les Malinkés et assimilés seraient
 le premier groupe ethnique, avec 30 à 35% de la population, suivis de 
près par les Peuls et Toucouleurs avec 30%, les Soussous et « assimilés »
 et les « forestiers » avec 18%. Les trois premiers groupes constituent à
 eux seuls 75% des Guinéens.


Sur le plan géographique se note également une 
certaine spatialisation ethnique. Les Malinkés à 45% en Haute Guinée, 
qui recouvre presque la moitié du pays, les Peuls à 80% en Moyenne 
Guinée, environ le tiers du territoire, les Soussous à 75% en Guinée 
maritime, et puis la Guinée forestière où se concentrent l’essentiel des
 petites ethnies dites forestières.


Mais cette répartition doit être nuancée. Les 
Malinkés ont une implantation très nationale. Ils sont 35% en Guinée 
forestière, 15% en Moyenne Guinée, et bien sûr très nombreux en Guinée 
maritime, qui abrite la capitale où se retrouvent toutes les ethnies.


Le « travail » ethnique est le premier du président 
élu. Il n’y manque pas d’atouts, son propre métissage ethnique 
notamment. La tournure de la campagne électorale a malheureusement 
exacerbé les divisions et ne lui aura pas facilité les choses


Gouvernement d’union nationale


Nelson Mandela, qui a, avant lui, accédé au pouvoir à
 soixante- dix ans passés, est son modèle. Arc-en-ciel, a-t-il baptisé 
son alliance électorale, en référence à la nation arcen- ciel de Nelson 
Mandela. Comme lui, mais beaucoup moins que lui, il a fait de la prison,
 doit pardonner à ses geôliers et leurs complices, à commencer par celui
 qui l’envoya en prison pour cinq ans, le président de la Cour de sûreté
 de l’Etat d’alors, le magistrat Mamadou Sylla Syma, actuel premier 
président de la Cour suprême, qui va recevoir son serment de président.


L’Afrique du Sud devait d’abord, d’une société de 
développement séparé, devenir une société non raciale. Ici, il faut 
gommer les ethnies, les fondre dans une nation. Condé n’a pas attendu 
son installation pour l’entreprendre. Ses premiers mots ont été de 
réconciliation et il annonce déjà la formation d’un gouvernement d’union
 nationale.


La peine de mort


Comme Mandela, Condé est juriste. Doctorat d’Etat en 
droit de la prestigieuse Sorbonne, où il enseignera. En revanche, il ne 
sera pas avocat comme son mentor. Il n’en est pas moins particulièrement
 bien préparé à la tâche qui l’attend aujourd’hui. Sciences po à Paris, 
avant de se nourrir des joutes politiques africaines, françaises et 
communistes.


Quand il débarque en France à quinze ans chez sa 
soeur à Toulouse, la ville est le 2ème fief de la Fédération nationale 
des étudiants africains en France, la fameuse FEANF qui aura accueilli 
presque toute l’élite politique africaine francophone. Dans une telle 
ambiance, il découvre, si jeune, toutes les ficelles de la politique. 
Après Toulouse, c’est Pierre Mendes- France, l’emblématique homme 
d’Etat, qui est son tuteur à Louviers. Il aura vite appris les arcanes 
de la politique pour décrocher la présidence convoitée de la FEANF. 
Entre la Chine et l’Union soviétique, la FEANF, réputée à tort 
communiste, doit souvent choisir.


A l’indépendance du pays, il se trouve dans le camp 
de Sékou Touré. Dans son livre-entretien*, il nuance du reste l’héroïsme
 du « non » de Sékou Touré, en réalité forcé de choisir l’indépendance 
pour ne pas être débordé, notamment par la FEANF. Le compagnonnage ne 
dure pas. Touré ne tarde pas à révéler sa vraie nature à l’occasion de 
son premier conflit avec le syndicat enseignant. Complot, crie-t-il. 
Féroce répression qui fait des dizaines de morts. Lourdes condamnations.
 Pour Condé, jugé par contumace, c’est la peine de mort en 1970.


Commence alors, véritablement, sa longue opposition à
 la dictature, et sa lutte pour le pouvoir. Qu’il paye d’un exil de 
vingt ans. Quand la France de Giscard d’Estaing se réconcilie avec la 
Guinée, il est prié de s’opposer moins vertement. Il est contraint 
d’abandonner l’enseignement. Pour le business international. Un de ses 
nombreux amis lui propose de diriger la branche africaine de Sucres et 
Denrées. Le job lui permet, sans pouvoir aller en Guinée, de jeter les 
bases de son Rassemblement du peuple de Guinée, qui s’implante d’abord 
en Guinée forestière, frontalière de la Côte d’Ivoire, où il a ouvert un
 bureau de Sucres et Denrées.


Ne pas se compromettre


La mort du premier dictateur n’est pas la fin des 
soucis politiques de Condé. Des élections sont certes organisées sous la
 pression internationale, mais les dés en sont pipés. Il ne recueille 
que 27% en 1993, 18% en 1998, malgré l’annulation des résultats dans ses
 fiefs de Haute Guinée. Il ne lui est même pas laissé le loisir de 
contester. Il est arrêté avant la proclamation des résultats, 
embastillé, condamné par la Cour de sûreté de l’Etat à cinq ans dont il 
purgera la moitié. Libéré en 2001 grâce à une mobilisation 
internationale.


Malgré toutes ces épreuves, finalement un long sacerdoce pour le 
service de la démocratie et de la nation guinéenne, Condé n’a jamais 
cédé. Conté lui a plusieurs fois proposé de rejoindre le gouvernement. 
Sa ligne de conduite a été invariable : ne pas se compromettre avec la 
dictature. Même dans un gouvernement d’union nationale. Peut-être pour 
rester l’emblème du « non ». L’authentique.


Chérif Elvalide Sèye


• Un Africain engagé, Jean Picollec, 2010.


SOURCE LES AFRIQUES

					 







 









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