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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Mon, 19 Sep 2011 22:27:22 -0400
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 At 62, Hon. Cisse contested the Mali Presidency against ATT as ADEMA-Pasj candidate. He came in second. After that experience in 2002, Cisse would form URD on account of the treacheries he suffered from some ADEMA saboteurs. ATT nominated him to be president of UEMOA (ECOWAS'  French twin) perhaps in order to relieve the threat of a Cisse active opposition to his governance. Cisse would hold the Presidency of UEMOA until this year when his term was completed and he was replaced by an Ivorian nominee.

This past weekend, Hon. Cisse' will lead URD into the 2012 presidential and legislative polls at the end of ATT's two terms. Cisse and URD are considered the most virulent challenger to the presidency of Mali with RPM's IBK coming in at a close second and ADEMA-Pasj's DIoncounda Traore third. Haruna.

Here is Seydou Coulibaly.  


L’URD et la présidentielle : une investiture à la dimension du candidat                       				        
                                                    
                          
En 2012, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) présente, pour la première fois, un candidat à l’élection présidentielle. Mais son porte étendard, Soumaïla Cissé (62 ans), est à sa deuxième expérience après celle de 2002 pendant laquelle il a affronté le président actuel, Amadou Toumani Touré, au deuxième tour pour le compte  de l’Alliance pour la Démocratie au Mali (Adéma-PASJ).

L’URD a été créé en 2003 après une expérience douloureuse que son candidat a subi avec son parti originel, l’Adéma-PASJ. Alors candidat officiel du parti de l’Abeille, plusieurs membres du bureau exécutif de ce parti avaient suivi d’autres horizons politique pendant le scrutin donnant l’impression d’un parti profondément divisé. Après l’élection, le candidat « tira les leçons » (selon les termes de son entourage) et créé en 2003 l’URD. L’année suivante, il est propulsé président de la commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (Uemoa), poste qu’il occupera pendant huit ans.


Son parti, avec son accord, suivra, l’actuel président de la République, en 2007, et sort des joutes électorales suivantes (législatives et communales) comme la deuxième force politique du pays (en termes d’élus). Le parti comprend aujourd’hui vingt sept députés et deux milles cent soixante treize conseillers communaux dont cent quarante et un maires et treize présidents de conseil de cercle. La présente investiture du candidat est « d’une importance extrême », sous-tend le président du parti Younoussi Touré.
Le choix de Soumaïla Cissé n’est point une surprise mais un symbole. L’ex-président de la commission de l’Uemoa est connu comme un candidat naturel de l’URD dont il est le Parrain. Pour les enjeux de 2012, ses camarades ont décidé d’annoncer l’événement avec faste. Pour le côté statutaire, une conférence nationale de trois cent dix délégués a approuvé, le 17 septembre au centre international des conférences de Bamako le candidat choisi par le bureau exécutif. Pour le côté folklorique, un meeting et une cérémonie d’investiture ont raffermi l’événement le 18 septembre au palais de la culture Amadou Hampathé Bah. Ce dernier événement, auquel plus de trois milles militants ont assisté, a vu la participation de plusieurs hautes personnalités du pays et du continent : des anciens premiers ministres (Ousmane Issoufi Maïga et Modibo Keïta du Mali, Cellou Dallein Diallo de la Guinée Conakry, Seini Oumarou du Niger), des représentants de partis politiques (le CDP de Blaise Compaoré au Burkina Faso, l’UPR de la Mauritanie, et l’UMP de Nicolas Sarkozy en France).


Ces personnalités politiques ont affirmé leur sympathie à l’endroit du candidat. Pour le représentant de l’UMP, leur seul parti ami au Mali est l’URD. L’ouverture de la cérémonie d’investiture a eu lieu sous une note de bénédiction du charismatique prêcheur Ousmane Chérif Madane Haïdara. Comme lui, plusieurs autorités religieuses et coutumières du pays y ont pris part. Une vingtaine de chancellerie et une trentaine de partis politiques maliens se sont faits représentés.


Seydou Coulibaly
19 Septembre 2011


 




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