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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Tue, 22 Mar 2011 08:11:46 -0400
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 I like Hon. Oumar Mariko. Haruna.


Oumar Mariko, probable successeur d’ATT : ses atouts et faiblesses                        				        
                                                    
                          
Comme annoncé, nous allons consacrer chaque semaine une page sur le parcours de nos hommes politiques, d’affaires ou de la société civile. Des hommes qui ont déjà mouillé le maillot et continuent de le faire, chacun à sa façon pour le bonheur des maliens même si ceux-ci continuent encore à souffrir du fait de la conjoncture économique extrêmement difficile.  Beaucoup a été fait en termes de réalisations par l’actuel président Amadou Toumani Touré (ATT), l’enfant de Soud Baba ainsi que ses prédécesseurs mais il reste encore beaucoup à faire. Qui sera le sauveur du Mali après ATT ? En qui les maliens se reconnaitront véritablement après lui ? 

Des hommes et femmes qui aspirent probablement à devenir président du Mali en 2012 sont pressés de le voir partir. Et affutent en secret leurs armes pour occuper à l’issue du scrutin présidentiel son fauteuil qui sera dans moins d’une année laissé vacant. Nous titrions ainsi en prélude dans arcanes politiques « Quel président pour le Mali après ATT ? ». Tout en indiquant quels sont pour nous les critères pour devenir président du Mali en 2012, en ces temps de misère de la population.
Des probables successeurs d’ATT
Des noms de probables candidats pour Koulouba 2012 avaient été retenus. Il s’agit de Dioncounda TRAORE, Mountaga TALL, Oumar Mariko (Sadi), Ahmed Diane Semega, Jeamille Bittar, Ahmed SOW, Modibo Sidibé, Sekou Diakité, Lanceni Balla Keita, Ousmane Sy, Adam Ba Konaré, Soumeylou Boubeye Maiga, Ibrahima Ndiaye, Cheick Modibo Diarra, Zoumana Sako, Moussa Mara, Jean Dembélé, Choguel Kokala Maiga, Ibrahim Boubacar Keita, Tiébilé Dramé, Fousseini Amion Guindo, Cheick Bougadary Traoré, Madani Tall, Malamine Koné, Soumaila Cissé, Blaise Sangaré, Tiéman Coulibaly, Ibrahim Cissé (PER), Ismail Yoro Dicko (PDM), Ousmane Ben Fana TRAORE (PCR), DR Modibo Soumaré (URP), PR Diala Konaté (économiste aux USA), Oumou Sangaré (musicienne), Youssouf Hassane Diallo (OCI), Mahmoud Dicko (HCI), Kiabou Bamba etc.
Le symbole de l’opposition
S’opposer au pouvoir en place n’est pas chose aisée en Afrique notamment au Mali où les opposants sont souvent considérés comme les ennemis du régime. D’ailleurs entrer à l’opposition fait-il bonne recette ? La question mérite d’être posée si l’on en juge par les piètres résultats obtenus par un ex ténor de l’opposition bien connu. Malgré ce constat que tout le monde ne partage pas forcement, il faut obligatoirement une opposition dans toute démocratie, capable de critiquer, de mettre pression sur le gouvernement en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des citoyens.
Aujourd’hui, Oumar Mariko, le secrétaire général du  parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), est considéré selon plusieurs observateurs de la scène politique comme le symbole de l’opposition. Le député de Kolondiéba Oumar Mariko mène depuis plusieurs années un combat noble que certains politiciens-surtout ceux qui portent un pantalon troué- hésitent de faire : réclamer ouvertement que tous les auteurs de détournement de deniers publics soient démasqués et remis à la justice. Le temps lui a donné raison quand il s’était opposé à la privatisation de l’Huicoma. Une société qui a actuellement de la peine à décoller véritablement après sa privatisation.
Qui est l’homme ?
Né le 4 février 1959 à Bafoulabé (Région de Kayes), Oumar Mariko est un homme politique malien qui a décroché un diplôme de médecin généraliste. Son signe astrologique est le verseau. L’engagement politique du député de Kolondiéba remonte à l’époque où il était lycéen puis étudiant. De 1976 à 1979, il a assumé des postes de responsabilité au sein de l’Union des élèves et étudiants du Mali (UNEEM) au lycée de Dioila et de Badalabougou. Plus tard, il devient membre du bureau de coordination de la meme association (1979-1980). Membre fondateur de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), il en devient le général entre 1990 et 1992. A la tète de cette association, il participe activement aux manifestations contre le régime de Moussa Traoré en 1991.
Après le renversement du pouvoir de GMT, son tombeur, ATT lui fait confiance. En l’acceptant au sein du comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) pour le compte de l’AEEM. Une première dans l’histoire politique d’Afrique. Car désormais,  élèves et étudiants discutent en tête à tête avec les tenants du pouvoir sinon se frottent à eux, puisque élevés au même rang de supérieur grâce à ATT, nouvellement installé à Koulouba et apparemment sans aucune expérience du pouvoir d’Etat. Ce n’est pas tout, le nouveau régime accorde des privilèges à Mariko à l’instar des autres membres du CTSP (véhicules- carburant et autres avantages).
Des avantages qui le marqueront indéniablement, voire le pousseront à faire la politique. Le fondateur et directeur de la clinique médicochirurgicale Mah Doumbia à Bamako est depuis 1995 directeur général du réseau de radios privées Kayira et secrétaire aux relations extérieures de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL). Très imaginatif, le médecin créa peu après, la même année une ONG a visée médicale. Médecins de l’espoir/Santé pour la communauté (MEDES/SAPCOM), c’est son nom a pour but de venir en aide aux populations les plus démunies en leur donnant l’accès aux soins de santé. C’est en 1996 que le politicien s’est engagé véritablement en politique notamment par la création du SADI, en opposition au président d’alors Alpha Oumar Konaré. Un parti dont il est le secrétaire général, situé à gauche.
0,88% des voix à la présidentielle de 2002
Pour jauger sa force politique, Mariko se lance six ans après la création de son parti, dans la course pour l’élection du président de la république. A partir du moment où le président sortant, Alpha Oumar Konaré, n’est pas candidat à son propre succession. Le mauvais résultat obtenu à la présidentielle de 2002 est surprenant : il affiche au compteur du candidat SADI 0,88% des voix au premier tour.
Il est de nouveau candidat à la présidentielle de 2007 sous les couleurs de son parti. Pour aller loin cette fois, sa campagne sera axée autour du refus de la politique économique, sociale, scolaire et sanitaire actuelle. Le candidat qui s’oppose aux privatisations de la compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) et de l’HUICOMA se déclare favorable à un « État national démocratique et populaire ». Pendant la campagne, il revendique la renationalisation du Chemin de fer et dénonce le « favoritisme » dans l’attribution des logements sociaux. Il améliore à l’issue du premier tour du scrutin présidentiel son score.
Car il obtient cette fois 2,72% des voix et arrive en quatrième position. Amadou Toumani Touré est réélu dès le premier tour à l’élection présidentielle de 2007. Une analyse minutieuse des résultats  de cette élection démontre que Mariko a obtenu ses meilleurs scores dans les régions de Sikasso et de Ségou avec 7,64 et 6,72 des voix. Mais il est important de savoir que le parti à travers un communiqué publié en 2007 a dénoncé la fraude massive qui a entaché le premier tour de l’élection présidentielle de 2007. La suite on la connait, l’enfant de Kolondiéba parvient à se faire élire député dans cette circonscription la même année.
Un successeur potentiel d’ATT
Le député Oumar Mariko qui sera probablement candidat pour Koulouba 2012, est dit-on, sérieux et crédible. Il a de forte chance de devenir successeur d’ATT.
Selon son proche entourage l’homme tient beaucoup au respect de la parole donnée. Il est un homme de principe qui défend en toute liberté sa conviction politique. Mariko est très attaché à sa base électorale. C’est pourquoi, on le voit fréquemment dans la zone office du Niger pour trouver une solution aux problèmes relatifs à l’exploitation des périmètres rizicoles que rencontrent les exploitants agricoles. Le député soutient aussi le vérificateur général dans ses missions pour démasquer les pilleurs des ressources de l’État.
Son défaut : il apparait aux yeux de ses détracteurs comme un opposant qui critique systématiquement le pouvoir. Alors que pour enlever le fauteuil présidentiel, il faut, dit-on, être souvent souple avec le pouvoir en place et toutes les composantes de la société. Ne dit-on pas qu’on confie généralement le pouvoir a un candidat qui sait pardonner, accepter souvent les tares de l’autre.
S’il veut succéder à ATT, Mariko qui a déjà des électeurs à Ségou, Koulikoro et Sikasso doit se lever tôt pour être davantage plus proche des populations surtout de Kayes , Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal pour avoir beaucoup d’ électeurs dans ces régions. Le prochain probable candidat à la présidentielle à venir que nous aborderons est Ahmed Diane Semega du PDES.
Seydou Diarra
L’Informateur du 16 Mars 2011.


 




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