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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Tue, 6 Sep 2011 20:52:56 -0400
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Médicament : pour guérir, soulager ou prévenir                       				        
                                                    
                          
La glycémie à jeun est la méthode diagnostique recommandée
Le monde médical se dirige peut-être vers la fin des débats d’écoles sur les critères diagnostiques du diabète, notamment, du diabète gestationnel ou diabète de grossesse ? Il a fallu attendre un siècle pour trouver un consensus, en mars 2010, sur les valeurs de glycemie, qui se rapprochent plus de la réalité. Il existe plusieurs méthodes de diagnostic peu fiables, surtout pour dépister, le diabète gestationnel (DG). Le Dr Lehbib Boukenem, médecin en charge des personnes vivant avec le dibète au Centre de lutte contre le diabète explique que le diabète gestationnel, est défini par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un trouble de la tolérance au glucose, de sévérité variable, révélé ou diagnostiqué pendant la grossesse, quelle que soit l’évolution de ce trouble après l’accouchement.
Mais, il précise que cette définition intègre une vision large avec différentes situations (diabète préexistant méconnu, diabète traité ou non par insuline pendant la grossesse, diabète qui va régresser ou persister après l’accouchement). Le médecin du Centre de lutte contre le diabète explique clairement que dans la quasi-totalité des cas, le diabète gestationnel disparaît après l’accouchement. Les diabétologues rappellent que le DG, est à la fois classé comme facteur de risque de diabète, mais aussi comme type de diabète, en dehors des diabètes de type 1 (le cas des insulino-dépendants) et le diabète de type 2. Dans la littérature, la prévalence du DG oscille entre 2 à 6%.
Mais cette prévalence est parfois, jusqu’à 22% en Inde et au Proche-Orient. Mais aucune étude sérieuse ne permetn à ce jour de connaître le taux de prévalence du DG dans notre pays. Le Dr Lehbib Boukenem rappelle que pour le diabète sucré, le diagnostic est simple. C’est la glycémie à jeun qui est la méthode diagnostique recommandée (prélèvement sur sang veineux, la glycémie capillaire est recommandée pour le suivi). Le spécialiste nous donne des explications techniques. L’élévation des glycémies pendant la grossesse, à jeun et après une charge en glucose, s’associe de façon indépendante, selon un continuum, à un sur-risque de complications materno-fœtales, notamment poids de naissance élevé pour l’âge gestationnel, césarienne et hyperinsulinisme fœtal. Ainsi, le choix de seuils glycémiques pour définir le diabète gestationnel est arbitraire du fait d’un continuum.
L’International Association of Diabetes Pregnancy Study Group (l’IADPSG) qui regroupe une quinzaine de pays, a retenu comme complications pour définir les critères de DG le poids de naissance, le C Peptide au cordon et le pourcentage de masse grasse à la naissance. Les seuils suivants ont été retenus comme critères diagnostiques : glycémie à jeun supérieure ou égale à 0,92 g/l (5,1 mmol/l) ou glycémie 1 heure après une charge orale de 75 g de glucose supérieure à 1,80 g/l (10,0 mmol/l) ou glycémie 2 heures après la charge inférieure 1,53 g/l (8,5 mmol/l). Mais cette nouvelle définition du diabète gestationnel va augmenter singulièrement le nombre de patientes.
Le toubib du centre de lutte contre le diabète précise que pendant la grossesse le stockage facilité des nutriments prédomine en première partie de la grossesse. La mère prend proportionnellement plus de poids que le fœtus, tandis que la libération accélérée de ces nutriments prédomine en deuxième partie de la grossesse, (le fœtus prend proportionnellement plus de poids que la mère). Celle-ci est provoquée par l’hormone lactogène placentaire dont la sécrétion augmente parallèlement avec le poids du placenta avec inversion vers la 24ème semaine de grossesse.
Dépistage . Comment dépister le DG pendant la grossesse ? Plusieurs moyens ont été proposés pour dépister le DG Le médecin relève que la glycémie à jeun est « mieux que rien ». Mais ce n’est pas un bon moyen de dépistage. En effet pendant plusieurs mois elle peut rester normale alors que le niveau de sucre est anormalement élevé après les repas. Mais il est clairement établi que pendant la grossesse, les valeurs normales de la glycémie à jeun sont plus basses chez les femmes enceintes. Par conséquent, toute glycémie à jeun inférieure à 0,92g/l est anormale chez une femme enceinte. A cet instant, il y a un risque de diabète gestationnel. La glycémie après repas dépend trop du contenu du repas pour permettre un dépistage. Par contre elle sera particulièrement utile pour savoir si l’alimentation est équilibrée. Il y a d’autres méthodes de dépistage peu fiables. On dénombre la recherche de glycosurie (sucre dans les urines).
C’est un moyen simple, systématique et obligatoire pendant la grossesse. Mais c’est certainement le plus mauvais moyen de dépistage, car il faut que le sucre dépasse un certain seuil dans le sang pour passer dans les urines. Ce seuil est modifié par la grossesse responsable de faux négatifs (à distance des repas) et de faux positifs (dans les heures qui suivent les repas). Il existe plusieurs facteurs de risque de diabète gestationnel. On y retient le surpoids, des antécédants de diabète familial au 1er dégré (soit le père soit la mère), l’IMC (un poids proportionnellement anormal à la taille), la sédentarité et d’autres maladies. Le DG comporte beaucoup de risques à la fois pour la mère et pour le bébé. Chez la femme, il y a des difficultés d’accouchement d’autres complications. Pour
le bébé, il y a des possibilités de détresse respiratoires, des cas d’ictère néonatal, d’atteinte cardiaque et de malformations congénitales. Le médecin diabétologue explique que la prise en charge spécialisée du diabète gestationnel repose sur une participation active de la patiente. Il faut des mesures diététiques éventuellement assorties d’une insulinothérapie, maintien d’une activité physique compatible avec la grossesse ; les antidiabétiques oraux, c’est-à-dire les comprimés, étant contre-indiqués chez la femme enceinte.
Pour décider de l’intensification de la prise en charge, l’acquisition d’un lecteur de glycémie capillaire est nécessaire, afin de surveiller les glycémies avant les trois repas et la glycémie postprandiale, une heure et demi après le début du repas. Les valeurs doivent être notées sur un carnet autosurveillance (Norme : glycémie à jeun à maintenir en dessous de 0,90 g/l et la postprandiale ne dépassant pas 1,20 g/l (90 minutes après le repas).
Mardi 6 septembre 2011, par Bréhima Doumbia
Essor....................................
Médicament : pour guérir, soulager ou prévenir
Un médicament est une substance présentée comme possédant des propriétés curatives, préventives ou administrée en vue d’établir un diagnostic. Un médicament est le plus souvent destiné à guérir, à favoriser la guérison, à soulager ou à prévenir des maladies humaines ou animales. « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales.
Mais aussi à l’égard de toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. Les produits diététiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques ne constituant pas elles-mêmes des aliments sont considérés comme des médicaments.
Mais la présence des substances chimiques ou biologiques confère à ces produits, soit des propriétés spéciales recherchées en thérapeutique diététique, soit des propriétés de repas d’épreuve. Les produits utilisés pour la désinfection des locaux et pour la prothèse dentaire ne sont pas considérés comme des médicaments. Lorsque un produit est susceptible de répondre à la fois à la définition du médicament prévue au premier alinéa, et à celle d’autres catégories de produits régies par le droit communautaire ou national, il est considéré, en cas de doute, comme un médicament.
On peut distinguer différents types de médicaments selon leur utilisation, leurs composants, leur mode d’enregistrement réglementaire. Nous avons le médicament générique, le médicament bio-similaire, le médicament orphelin, le médicament biologique, le médicament à base de plantes et le médicament essentiel. Posologie : c’est la dose usuelle du médicament. Elle dépend de la maladie, de l’âge du patient, de son poids et de certains facteurs propres comme la fonction rénale, la fonction hépatique.
Elle ne doit naturellement être, en aucun cas, modifiée sans un avis médical ou éventuellement du pharmacien.
 La pharmacocinétique : c’est la vitesse à laquelle la substance active du médicament va être absorbée, distribuée dans l’organisme, métabolisée (transformée), puis éliminée de l’organisme. Elle conditionne la méthode de prise : orale (par la bouche), intraveineuse, le nombre quotidien de prises, leur horaire, la dose journalière (quotidienne). Schématiquement, la pharmacocinétique est l’étude de l’action de l’organisme sur le médicament. La pharmacodynamie : c’est le mode d’action de la substance active qui va entraîner les effets thérapeutiques.
Schématiquement, la pharmacodynamie est l’étude de l’action du médicament sur l’organisme.
Indication : définit la ou les maladies pour lesquelles le médicament est utilisé. Contre-indication : c’est la ou les situations où la prise du médicament peut se révéler dangereuse. Ce dernier ne doit, par conséquent, pas être donné. On distingue les contre-indications relatives où dans certains cas, le rapport bénéfice-risque de la prise de la molécule reste acceptable, et les contre-indications absolues où le médicament ne doit pas être pris, quel que soit le bénéfice escompté. Synergie : cela correspond à l’interaction entre deux médicaments présentant une activité pharmaceutique identique.
L’intensité de l’activité de l’association est supérieure à celle que l’on pourrait obtenir avec l’un des médicaments administré seul. Potentialisation : elle s’exerce entre deux médicaments dont l’activité pharmaceutique est différente.
Antagonisme : il s’agit d’une interaction entre deux médicaments dont l’activité pharmaceutique est identique ou différente. L’administration simultanée de deux médicaments entraîne l’inhibition partielle ou complète de l’action de l’un d’entre eux. Prescrire un médicament n’est pas neutre : les effets induits ne sont pas toujours légers, ils peuvent être graves. Les effets secondaires peuvent à leur tour être mal interprétés, comme symptômes d’autre chose, ou d’une aggravation de l’état de la personne. Ce qui complique singulièrement la situation et conduit à des prescriptions supplémentaires (inadaptées !) à d’autres effets secondaires, et aussi à une dépendance.
Source Wikipédia
06 Septembre 2011.

 




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