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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Thu, 5 Feb 2009 14:03:06 -0500
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Summary or translation to come later. Coupe Coupe!! Haruna.





Coupe et couture : EN PLEINE CROISSANCE
l’Essor n°16376 du - 2009-02-04 08:00:00













Le développement du secteur de la teinture a donné des ailes à la profession de tailleur






Les ateliers et les salons de couture poussent partout à Bamako et dans les capitales régionales

L'économie de la mode connaît actuellement une pleine extension au Mali. Notre pays se distingue dans la valorisation 


des tissus importés, notamment le basin. L'industrie de la teinture malienne s'est imposée dans notre sous-région, sur le continent et outre atlantique. Les basins teints au Mali se vendent comme du petit pain en Europe, en Amérique et maintenant en Asie. La teinturière Aïcha Arby est installée dans la zone ACI 2000. L'essentiel de sa fabrication est exporté en France et aux États-Unis. Dans la sous-région, cette teinturière malienne s'est positionnée comme leader grâce à la grande qualité de sa teinture.
Aujourd'hui, les basins made in Mali se vendent cher en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Guinée, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso. Ils commencent à conquérir le marché au Nigeria. Mais dans certains pays ouest-africains, les tracasseries douanières ont découragé beaucoup de commerçantes maliennes. Elles ont fini par céder le commerce du basin teint à leurs sœurs du pays d'accueil. Actuellement, entre le Mali et le Sénégal, les commerçantes sénégalaises (les bana-bana) sont très dynamiques dans le secteur. Elles viennent acheter les tissus au Mali, font teindre sur place et exportent le produit fini à Dakar.Ces professionnelles de la teinture sénégalaise sont satisfaites des produits "made in Mali". La technique utilisée dans leur pays est sans commune mesure avec celle du Mali. Elles incriminent la qualité des eaux sénégalaises à l'origine de la différence de qualité. Les colorants se fixent mieux aux tissus teints au Mali. Ils brillent mieux aussi que les tissus teints au Sénégal. Ces atouts font vendre mieux le basin malien au Sénégal.
Le développement de la teinture est soutenu par l'industrie de la coupe et couture. La mode est en pleine croissance au Mali depuis quelques décennies. Les tailleurs classiques ont laissé la place à des grands maîtres de coupe et couture. Ces nouveaux stylistes sont formés dans nos écoles de formation ou d'ailleurs. La guerre chez nos voisins ivoiriens a donné un nouvel essor à notre industrie de la mode. La crise politique a débouché dans ce pays frère à une crise économique jamais égalée. L'art en général et la mode en particulier ne peuvent s'épanouir que dans un environnement stable. 

Des modèles de plus en plus raffinés. La crise en Côte d'Ivoire a poussé au départ les ouvriers qualifiés en coupe et couture, en coiffure et maquillage, originaires ou non de ce pays. Ils se sont tournés vers notre pays. Ils y ont trouvé un environnement propice pour fructifier leurs affaires dans ce créneau. Les nouveaux arrivants ivoiriens font bon ménage avec les couturiers sénégalais déjà installés dans le secteur. Actuellement, les ateliers ou les salons de couture poussent partout à Bamako et dans les capitales régionales. Ils sont nombreux dans les marchés, à l'intérieur des quartiers et le long des grandes artères qui ceinturent les villes. Les modèles proposés à la clientèle sont de plus en plus raffinés grâce à l'apport du savoir-faire ivoirien et sénégalais.La mode malienne est de nos jours à la croisée des chemins. L'arrivée de ces nouveaux génies de la création sur notre marché ouvre de belles perspectives. En suivant leur trace, nos jeunes créateurs sont sortis de la routine. L'industrie de la couture est dynamique grâce aussi à l'accompagnement de l'État. En effet le secteur est créateur d'emplois et de richesses. 
Le programme américain (AGOA) accordant des facilités de commerce entre nos deux continents est une opportunité majeure pour les créateurs maliens. Ils exportent de plus en plus le textile malien sur le marché américain. Les exportations se chiffrent à plusieurs milliards de Fcfa, selon les professionnels du secteur. Les commandes concernent les produits semis finis, notamment, les basins teints et les produits finis de notre artisanat que sont les chemises et les pantalons en bogolan. Les salons organisés par le ministère de l'Artisanat et du Tourisme en Europe et aux États-Unis offrent des créneaux de vente pour les vêtements "made in Mali". 
Le développement du secteur de la mode est stimulé par celui des écoles privées de formation en coupe et couture. La formation de type duale est fournie par le gouvernement à travers le Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle. Ce programme est enseigné aux jeunes promoteurs d'ateliers ou de salons de couture, ayant passé par les bancs la formation pratique. Les jeunes promoteurs reçoivent des formations théoriques de maîtres tailleurs et des notions en gestion d'entreprise.
Nous reviendrons en détail sur l'évolution de ces écoles de formation et leur relation avec le milieu professionnel.
à suivre
A O. Diallo
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