I must add that in the event of force majeure conflict or crisis that necessitate postponement of elections, a transition government must be put in place to coordinate the crisis and elections beginning from the date that the elections were supposed to be held. In most countries, the president of the National Assembly or the legitimate Chief Justice of the Supreme Court heads such transitional government. There is no need for a coup d'etat. In the event some itinerant soldier or other group of citizens commits the crime of a coup d'etat, all the citizens of the nation must arrest such person/s and prosecute their crimes against the state. Haruna.

-----Original Message-----
From: Haruna <[log in to unmask]>
To: GAMBIA-L <[log in to unmask]>
Sent: Sun, Feb 19, 2012 10:24 pm
Subject: Mali, Gambia, Senegal: During times of constitutional or internecine conflict, General elections are ill-advised.

By elections and local elections can still proceed to the extent that participation and safety are not hindered. However during internecine conflicts, civil strife, or constitutional crises, or significant natural disaster that materially affect safety, participation, or the general conduct of elections, it is ill-advised to proceed with such presidential, parliamentary/legislative elections. If such condition is inured by criminal incumbent authority, that prosecution must be entertained prior to the election. Haruna.

Courtesy: Afribone-CN & Seydou Coulibaly.

Présidentielle 2012
Élections générales de 2012 : entre incertitude et risque d’un péril démocratique
« Quand la case brûle, on ne s’occupe pas de l’écurie ». Cet adage sied bien à la situation sociale et politique actuelle du Mali qui a relégué sa principale préoccupation, il ya un mois, au second plan : les élections.
« L’heure est grave » avait rapporté les responsables des partis politiques au chef de l’Etat lors d’une rencontre. Il faut dire que l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays, la démocratie et la République sont menacées. Ce qui semble être l’essentiel dans un pays souverain. Il est indispensable de les préserver, mais il y a une autre préoccupation fondamentale : les élections.
Le report des élections est sur toutes les lèvres mais personne au sein de la classe politique ne veut franchir le rubicond pour annoncer sa nécessité. L’Etat et les acteurs politiques s’efforcent d’agir comme si les élections vont se tenir à la date du 29 avril 2012 en ce qui concerne le premier tour de la présidentielle. Qu’est ce qui peut se passer, si les élections ne sont pas tenues à date constitutionnelle échue ?, s’est interrogé le président de l’Assemblée nationale, le Pr. Dioncounda Traoré. Avant de répondre lui-même : « Nous, nous nous refusons à envisager que les élections ne se tiennent pas. Tout peut se passer s’il n’y a pas d’élection. Même un coup d’Etat peut en sortir ». Le peuple qui est angoissé par la situation militaire qui prévaut au nord fait de la préservation de l’intégrité du territoire et à l’unité nationale la préoccupation majeure, reléguant la tenue des élections à un second plan.
Mais comment aussi gérer les risques sécuritaires liés au report des élections. Plusieurs supputations sont en cours pour déterminer les conditions d’une transition politique. Des juristes même se penchent sur la question. Et trois alternatives se dégagent déjà. Le premier scénario estime que le 8 juin, le président de la République devrait s’en aller pour laisser la conduite de l’Etat au président de l’Assemblée nationale qui conduira un intérim. La faiblesse de cette alternative est que les mandats des présidents de la République et de l’Assemblée nationale ne sont pas loin l’un de l’autre (juin et juillet).
La seconde hypothèse laisse entrevoir qu’ATT et la majorité actuelle devront s’éclipser au profit d’une nouvelle classe dirigeante. Ceci pose le problème de l’exclusion d’un corps social qui est à éviter à tout prix dans la situation actuelle. Le troisième postulat tend à la prolongation des mandats des institutions actuelles. Ce qui animera les supputations selon lesquelles les autorités actuelles ont sciemment activé cette crise pour se maintenir au pouvoir.
La difficulté de la mise en œuvre de toutes ces hypothèses montre la gravité de la situation que vit le Mali à un moment où le pays engageait la phase d’une maturité politique et démocratique.
L’essentiel de la motivation de la classe politique est de faire en sorte que les élections puissent se tenir et que le nouveau président prête serment le 8 juin prochain. Le Mali, en tout cas à l’heure actuelle, ne répond pas aux conditions élémentaires d’organisation d’une élection crédible devant susciter moins de contestations. L’exode massif des gens et la persistance du conflit armé priveront une partie de la population de son droit fondamental de vote. « Il faut que les armes se taisent pour créer les conditions d’un retour des réfugiés pour que les élections se tiennent dans le calme et la sérénité », estime Dioncounda Traoré.
Seydou Coulibaly
17 Février 201

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