A very instructive interview where Wade's gerrymanderings are being monitored. The work of the small mind. I love how Senegalese give these succinct acronyms to their parties and alliances. Dogg Boomou Gache. Sever the chains of mental slavery. I love it. Here mental slavery connotes the gamut of shame, persecutions, burdens - either self-afflicted or otherwise. The idiot Wade wants quick elections because the opposition party candidates are not well prepared to win. It is claimed that only Hons. Idrissa Seck and Macky Sall may be competitive in such a rushed election. Moustapha also shares some of the risks in pushing Wade to resigning prior to elections being held. I however think Wade MUST NOT BE ALLOWED TO CONTEST THE UPCOMING ELECTIONS in Senegal. The people must make sure of that. AND NO ELECTIONS SHOULD BE HELD WITHOUT AN IEC that is EQUITABLY REPRESENTATIVE of all contending parties. JUST LIKE IN MALI, LIBERIA, and GAMBIA. So Abdoulaye Wade cannot demand a Pape Diop nothing. Aint gonh be no Pape Diop organising no elections. What should happen is that Wade adhere to the CONSTITUTION and NOT seek another term as President. Then Wade's party can offer someone else to contest the elections with all other Opposition candidates AND WITH AN EQUITABLY REPRESENTATIVE IEC / CENI organising elections. No force majeure articles of the constitution will be triggered or necessary. No demission no nothing. Prior to elections an incumbent government is in a pause mode anyway. Once you prevent Wade from completing a coup d'etat, then election schedule will be redone by this IEC. That will allow preparation by all contenders. What are these folk doing not being prepared anyway???????? We can't wait for unprepapred folk. Everyone who wants to be President should ALWAYS BE PREPARED like a scout. 2500 signatures from all the constitutive regions of Senegal to certify one's candidature is not an overwhelming feat. They had 5 years to do that. How can governance of a nation wait for aspirant governors. And if they're not prepared by now, shouldn't that tell you something about whether they should look forward to the next elections when they'll be better prepared????? I don't wanna hear it. Y'en a marre!!! Haruna.

Moustapha Fall  « Che » est catégorique : « rien ne doit être fait pour pousser le Président Abdoulaye Wade à la démission. Le faisant, on créerait les conditions d’une victoire de Idrissa Seck ; il est le seul vraiment prêt pour aller à une élection anticipée. Il s’est mis en situation de gagner, parce que personne d’autre dans l’opposition n’est prêt. A la limite, c’est Macky Sall qui pourrait faire comme lui et c’est aussi un libéral. Wade sait tout c’est pourquoi il parlait d’élection anticipée ».





                                
                                
                                  
 
                                  
 
                                
                              
                                                          
	
Dans l’interview accordée à Sud Quotidien dans sa résidence de Ndorong Extensiion, à Kaolack, le Secrétaire général de « Actions patriotiques de Libération / Dogg Boumou Gacce » a insisté sur le « risque » qu’il y aurait à pousser Wade à une démission anticipée, estimant que seul Idrissa Seck en pourrait être bénéficiaire parce que le leader de Rewmi se prépare depuis longtemps à une telle éventualité.
	 J’ai toujours dit NON  à une démission du Président de la République, en réponse à ceux quii demandent le départ de Wade maintenant. J’ai averti qu’il y aurait beaucoup d’inconnus dans la survenue d’un tel scénario. Si le Président démissionne, ce sont les articles 31 et 39 de la Constitution qui entrent directement en fonction. Le Président du Senat le remplace, organise l’élection présidentielle dans un délai de 60 jours au moins et 90 jours au plus. Abdoulaye Wade demande à Pape Diop d’organiser le scrutin dans les 60 jours. Qui dans l’Opposition sera prêt ? Et puis il ya  les conditions de participation à remplir parmi lesquelles les documents d’Etat civil, et la caution. Les candidats indépendants seront-ils plus prêts ? Ce n’est pas évident. Non seulement il faudra à chacun d’eux, rassembler au moins 500 signatures par région, dans 5 régions, mais les signataires ont aussi un parcours du combattant qui peut s’avérer lourd, au regard des délais avant élection. Avant de signer il faut donner nom, prénoms, date et lieux de naissance, circonscription électorale, numéro de carte d’électeur etc.  Vous voyez, ce n’est pas facile ; c’est même très compliqué, plus compliqué avec les indépendants qu’avec les politiques investis par des partis.. Aujourd’hui seul le camp libéral est prêt. Avec Idrissa Seck ou avec Macky Sall, c’est toujours la famille de Wade. E premier est toujours en alerte électorale maximum et permanent. Il pourrait ensuiite s’appuyer sur l’appareil d’Etat C’est ce que Wade a compris en évoquant aussitôt sa démission pour une élection anticipée.
	 
	Quelle lecture faites-vous des évènements des 23 et 27 juin dernier  et de la manière dont le Président de la République a communiqué, en s’adressant d’abord aux élus de la mouvance présidentielle ?
	
	Les évènements du 23 ont été le fait d’une riposte populaire. C’est pourquoi je les ai baptisés « la Glorieuse du 23 juin », qui ont été l’expression d’une des lois de la dialectique, qui parle de  transformation qualitative à la suite d’une accumulation quantitative. On a accumulé tellement de frustrations, tellement de mécontentements que ça s’est produit ce jour là. C’était une demande démocratique, une demande constitutionnelle. Le peuple du 23 Juin s’est levé comme un seul homme et a dégagé le mot d’ordre suivant « Touche pas à ma Constitution », pour s’opposer au Projet de loi  instituant l’élection simultanée du Président et du vice Président de la République. S’’est également posée la question du « quart bloquant » et qui n’en était vraiment pas.
	Face à cette donne,  des Sénégalais se sont opposés. Le peuple du 23 juin a payé le prix et il a obtenu gain de cause. Cela prouve qu’en politique, tout est rapport de forces. La politique c’est l’art de modifier les rapports de force, alors que la démocratie c’est ce que veut la majorité. Si la majorité du peuple veut qu’on soit dans la rue, c’est ça la démocratie. Maintenant si la majorité du peuple veut qu’on aille aux élections, c’est aussi la démocratie. Le 23 juin la majorité du peuple a fait reculer le Pouvoir daaans ses ambitions de faire élire un ticket présidentiel dans une seule élection. Maintenant la leçon qu’on peut tirer de cela, c’est surtout le prix, comme je l’ai dit tout à l’heure. En politique tout se paie cash aussi bien du côté de l’opposition que du côté pouvoir. Tout est organisation, tout est lutte. Le mouvement du 23 Juin n’a jamais été un mouvement spontané. Il y a eu une organisation des forces vives de la nation et le Mouvement « Y’a en marre » : ces jeunes ont composé le noyau dur des manifestations de la journée. C’est par la suite que les politiques sont venus s’y greffer. Ce sont des mouvements qui ont été préparés, planifiés, organisés. C’est en effet la jonction des forces vives de la nation, des forces culturelles et des sensibilités politiques nationales.
	Quant au 27 Juin, ce fut une réaction venue d’une demande sociale, sur la question de  l’électricité. J’ai toujours dit que l’électricité sera le tombeur du régime libéral. On avance toujours vers cette réalité. Le 27 juin dernier, il y a eu un soulèvement populaire parce que les gens en ont marre des délestages. Les manifestants ont té en outre  encouragés par ce qui c’était passé trois jours auparavant.
	
	Et que dire de la réaction du Président de la République, dans le temps comme dans la forme ?
	 
	Le président a réagi tard, mais tout ça c’est son affaire. On ne corrige pas son adversaire quand il commet des erreurs. Si Me Abdoulaye Wade estime qu’il faillait attendre trois semaines pour réagir, au lieu de s’adresser directement à la nation et pas par le biais de ses partisans, c’est tant mieux. Qu’on le laisse s’enfoncer dans ses erreurs. Ce que je peux dire, c’est que l’idéal dans un pays normal et face aux évènements comme ceux du 23 juin, une adresse  immédiate  la nation aurait peut-être permis d’éviter les incidents du 27 juin. S’il persiste dans l’erreur qu’on le laisse persister dans l’erreur. Jusqu’à présent il ne s’est pas adressé à la nation : pourquoi être plus loyaliste que le roi. Le président n’a jamais dit qu’il s’adressait à la nation. Dans un premier temps, ce sont ses partisans, les élus locaux élargis aux parlementaires qui l’avaient invité pour lui permettre de sortir de son mutisme, question de l’aider à reprendre l’initiative parce qu’il avait perdu la main.  Wade était dans un hôtel,  entouré de ses fidèles. Le président avait surtout besoin d’aide et tous ceux qui étaient een face de lui veulent qu’il renouvelle sa candidature ; avec les enseignants libéraux il a fait pareil, invitant ces derniers à se rendre au meeting du 23 juillet pour lui demander de ne pas partir, c’est grave ça ! Maintenant c’est lui qui demande aux gens de le supplier de ne pas partir. Ce n’est plus naturel, encore moins sincère, c’est ce que l’on appelle de la corruption politique tout court. Il faut surtout comprendre que lors du même débat entre Wade et ses élus, le dialogue n’était pas du tout sincère. Ses partisans lui ont jeté des fleurs en lui présentant une situation erronée du pays. Lui il a cru à cela. Ils lui ont dit que vous pouvez bien vous représenter, ce qui est anticonstitutionnel.
	J’ai été le premier au Sénégal à dire que le Président ne pouvait pas avoir un autre mandat parce que pour moi, la seule condition qui lui permet de briguer un mandat, c’est l’organisation d’un référendum pour réviser l’article 27 de la Constitution. Et je pense qu’en l’état actuel des finances du pays, il n’est pas indiqué d’organiser un référendum et ensuite une présidentielle. Voilà pourquoi je disais d’office lors d’une émission qu’il ne pouvait pas se représenter, sauf à organiser une consultation populaire pour supprimer la limitation des mandats. C’est ainsi que procédaient Diouf et Senghor. C’est vrai qu’en pareil moment s’aventurer dans cette direction impliquerait de reculer la présidentielle. C’est lui qui a limité les mandats par une clé référendaire, en faisant écrire dans la Constitution de 2001 que cette disposition ne pouvait être révisée que par une loi référendaire. Ce que les socialistes n’ont jamais dit. Eux n’ont jamais pris une telle disposition ni dans la Constitution de 1960, ni dans  Cellede 1963. Les socialistes limitaient et délimitaient à souhait quand ils le voulaient. Senghor a limité en 1970, il a délimité en 1978 à la veille de l’élection qui a été la première élection plurielle du Sénégal indépendant. A l’avènement de Abdou Diouf, c’était illimité. Il limite en 1991et en 1998, il délimite. Les socialistes limitaient et délimitaient à partir de l’assemblée parce que cela ne demandait qu’une loi constitutionnelle. Or avec Abdoulaye Wade, il faut nécessairement une loi référendaire pour retoucher le nombre de mandats et pouvoir se représenter pour une troisième fois.
	 
	Bennoo peut-il espérer engranger des voix dans le vivier électoral déçu de l’alternance ?
	 
	Il faut comprendre que « Benno » n’est pas la seule opposition dans ce pays. C’est une composante de l’Opposition, comme d’autres partis et coalitions de partis. Tout ce que vous avez vu est le travail des politiques. Les politiques sont au début et à la fin de tout processus politique. Ils sont derrière tout ça, c’est ça leur fonction. Un parti doit connaître la fonction auditive, la fonction organisationnelle et la fonction éducative, notamment cette dernière. Si elle est bien menée, elle peut créer de telles situations. Les citoyens prennent conscience politiquement. Au fait, les mouvements citoyens sont inséparables de la politique, c’est un ensemble. L’un est le produit de l’autre. Ca peut profiter à tout le monde. Concernant par contre les mouvements du 23 et du 27 juin dernier, les motivations sont différentes pour des raisons purement démocratiques, pour des raisons liées au respect de la Constitution. Il y en a qui y sont pour des raisons purement politiques, d’autres purement sociales. Donc c’est la demande démocratique, c'est-à-dire la demande constitutionnelle, sociale et la demande politique aussi. Les politiques sont de la partie pour régler leurs problèmes politiques, ceux qui sont partisans de la demande sociale en profitent eux aussi pour régler la demande sociale. Les partisans de la demande constitutionnelle, la demande démocratique en profitent également pour régler leurs comptes. C’est cet ensemble là qui constitue le puissant mouvement du 23 Juin. Les seuls politiques n’ont jamais renversé un régime. On le dit souvent, le parti d’avant-garde ou la coalition d’avant-garde, le parti de masse ou la coalition de masse, ce n’est pas ce parti ou cette coalition qui a le plus grand nombre. Mais le parti ou la coalition qui a fusionné avec les masses, qui sait donner des mots d’ordre aux masses, des mots d’ordre que les masses pourront exécuter.
	L’effectif des partis par moment ne dépasse même pas 300.000, et par élection, le candidat de ce parti peut avoir même plus de 2 Millions d’électeurs. C’est le résultat de la rencontre entre les militants et le peuple. Cela dit, je pense que la situation actuelle peut bien profiter aux politiques, qu’ils soient de « Benno » ou d’autres composantes de l’opposition.
	 
	 L’Opposition réclame la démission des ministre de l’Intérieur et de la Justice pour  que soient crées les conditions d’un scrutin transparent en février 2012. Partagez-vous cette demande ?
	 
	Ca, on ne le demande pas. On crée les conditions, c'est-à-dire les besoin de mettre en place un militaire comme ministre de l’Intérieur pour atténuer la tension et rassurer l’Opposition. Avec Abdoulaye Wade, c’est d’autant plus impossible, tant qu’on en est a demander la démission de Ousmane Ngom ou celle de Cheikh Tidiane Sy. On ne l’obtiendra jamais ainsi. Il faut surtout mettre les rapports de forces nécessaires, la situation nécessaire comme on l’avait fait en 2000. Mais demander cela ne ressort pas de la démocratie. C’est comme si l’on venait demander qu’il renonce à sa candidature, cela n’est pas démocratique. Mais les rapports peuvent amener même un Président à penser d’abord à sauver sa vie, si l’on crée les rapports de forces nécessaires ;  si l’on s’oppose et s’opposer veut dire contrecarrer. Si on s’oppose énergiquement. Si on crée la même situation qu’en 2000, à moins de sept (7) mois de la présidentielle, lorsque les ministres de la République n’osaient plus rouler avec leurs véhicules de fonction ou des plaques AD, alors on pourra exiger une telle chose. On l’exige, on ne le demande pas. Ce qui est sûr, on s’achemine vers une élection dangereuse pour le pays, car la candidature de Wade est une candidature subversive. Validée par le Conseil constitutionnel elle déclenchera des émeutes par l’Opposition. Rejetée, c’est le camp du pouvoir qui se soulèvera. En ce qui me concerne, je demande au Président de la République de faire preuve de sagesse, de faire preuve de démocratie, de se ressaisir, de comprendre qu’aucun pouvoir n’est définitif et que ce pays là, ne peut plus se permettre certaines choses.
	Aller dans le bon sens, c’est de sa part, renoncer à se représenter, sans écouter les opportunistes qui gravitent tout autour de lui et qui ne vivent que par sa présence.
	Solennellement je demande à Wade de prendre un jeune dans son parti qui puisse le remplacer dans cette candidature. Ce jeune -à ne manque pas. Je le dis souvent la crise c’est quand le vieux meurt et que le jeune hésite à naître. Il a un numéro deux. Le numéro deux du PDS a toujours été le premier ministre sauf dans quelques exceptions. Souleymane Ndéné Ndiaye est numéro deux de fait. Pourquoi ne pas le mettre en selle, faire de ce dernier le premier ministre et No2 du PDS et faire de Pape Diop le directeur de campagne ? 
	 
	  A moins de sept (7) mois de la présidentielle, quel est le bilan de santé de votre parti ? Prévoyez-vous des alliances ?
	 
	L’Etat de santé du parti est satisfaisant. On est là. Mais notre mot d’ordre c’est quoi ? On s’était promis de prendre part à l’élection sous notre propre bannière, si les moyens financiers de l’APL le permettaient. Mais en dehors de ça, le programme politico idéologique existe déjà, on n’envie personne sur ce plan là. J’ai souvent dit que si on a beaucoup d’argent, on gagne, maintenant si on n’a pas assez d’argent, on ne va pas croiser les bras. Comme on avait fait en 2000, si on est sollicité par des candidats, comme en 2007où on avions été sollicités par Abdoulaye Bathily et crée la coalition « Joubanti Senegal » ; Et je pense avoir bien soutenu le candidat de cette coalition. C’est aussi valable pour 2012, si on n’a pas une participation propre à notre parti, une participation de solidarité, nous serons en partenariat avec le candidat qui paraît à nos yeux mieux indiqué pour diriger le pays.




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