Lemme know if you would like a transummary. I think you'll like this commando invisible. His group is gaining momentum especially around Abidjan and Abobo.
Haruna. Here's a Reuters editorial on the "Third Compendium"????
Le “commando invisible”d’Abidjan, anti-Gbagbo ou pro-Ouattara ?
Les hommes du "commando invisible",
qui ont infligé ces dernières semaines des revers militaires aux
partisans de Laurent Gbagbo à Abidjan, sont ouvertement hostiles au
maintien au pouvoir du président ivoirien sortant.
Mais sont-ils pour autant des partisans de son rival
Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le
président légitime de la Côte d`Ivoire à l`issue de la présidentielle du
28 novembre dernier ?
A partir de son fief d`Abobo, le du "commando invisible"
a pris le contrôle ces dernières semaines des quartiers nord d`Abidjan
et a même progressé vers les bastions pro-Gbagbo de l`ouest et du centre
de la capitale économique ivoirienne.
Pour les partisans du président sortant, qui refuse
malgré les pressions internationales de céder la place à son rival, ce
commando est tout simplement formé de "terroristes pro-Ouattara".
Pour sa part, le gouvernement mis en place par l`ancien
Premier ministre avec l`appui des Nations unies a tenu à prendre ses
distances avec le commando, une prudente réserve qui semble bien
réciproque.
"Le chef de notre mouvement, c`est le général Ibrahim
Coulibaly", tient à souligner le colonel Bauer, un officier barbu du
"commando invisible".
Coulibaly, alias "IB", était en 2002 et 2003 l`un des
chefs de la rébellion qui garde le contrôle du nord du pays et a appuyé
la candidature d`Alassane Ouattara à la présidence.
Mais avec le temps, des désaccords sont apparus au sein de la mouvance anti-Gbagbo.
"Ouattara, je ne le connais même pas, je ne l`ai jamais
rencontré", dit à Reuters le colonel Bauer, entouré de ses hommes en
armes.
Rival ou allié ?
Depuis novembre, les combats ont fait des centaines de
morts et forcé jusqu`à un million de personnes à fuir Abidjan - un quart
de la population de la ville.
Abobo porte les stigmates des affrontements - murs
criblés d`impacts de balles et d`éclats d`obus, carcasses calcinées de
véhicules dans les rues, commerces saccagés. La plupart des 250.000
habitants du quartier ont fui.
En tenue de combat, armés de fusils d`assaut AK-47, les
hommes du commando patrouillent dans les rues à bord de camionnettes
prises aux forces loyales à Gbagbo. Certains portent des cagoules et des
lunettes noires pour ne pas être reconnus.
"Quand les hommes de Gbagbo arrivent, ils tirent au
hasard sur tout ce qui bouge. Il faut croire qu`ils ne manquent pas de
munitions", déclare Mike, l`un des officiers du commando, en montrant du
doigt les murs criblés d`impacts.
Si les rebelles du nord du pays ont prêté allégeance à
Alassane Ouattara, à Abidjan l`attitude du "commando invisible" est
moins claire, comme l`illustrent des communiqués contradictoires et
l`idée qu`"IB" pourrait être plus un rival qu`un allié de l`ancien
Premier ministre.
La mission des Nations unies en Côte d`Ivoire a accusé
la semaine passée les forces pro-Gbagbo d`avoir bombardé des civils dans
des secteurs considérés comme acquis à l`adversaire du président
sortant, faisant une cinquantaine de morts.
L`organisation Human Rights Watch (HRW) a pour sa part
affirmé que les rebelles avaient eux aussi tué des civils et exécuté des
soldats de Gbagbo.
Pour les rebelles, le but poursuivi - chasser du pouvoir un "dictateur" - justifie les moyens.
"On ne veut pas garder quelqu`un comme Gbagbo qui ne
tient jamais ses promesses. Nous ne voulons pas le tuer, juste qu`il
s`en aille", déclaré Defn, un membre du commando qui porte un chapelet
de grenades à sa ceinture.
Publié le dimanche 27 mars 2011 | Reuters