 Le
chef de l'État guinéen a reçu pour une deuxième fois, le richissime
homme d'affaire américano-hongrois Georges Soros qui a promis d'assister
le président guinéen à examiner le code minier afin de lutter contre la
corruption dans le secteur.
C'est lors d'une conférence de
presse ce mardi après une rencontre avec Soros que le président Alpha
Condé a annoncé que le nouveau code minier guinéen « punira les
entreprises coupables de corruption lors de l'acquisition de leurs
licences et permis » et ceci rétroactivement s'il est établi qu'elles
ont été impliquées dans la corruption.
Déjà au mois de janvier,
Alpha Condé a annoncé que l'État guinéen aura désormais une minorité de
blocage de 33 pour cent, une hausse des 15 pour cent reservés à l'État
guinéen présentement. « Il y aura une clause dans le nouveau code qui
interdira à toute entreprise de verser des pots de vins aux
fonctionnaires guinéens dans l'acquisition des permis et licences. Toute
entreprise qui sera coupable de corruption perdra sa licence et sera
pénalisée » a ajouté le président Alpha Condé. « Cela signifie également
que pour les entreprises qui ont déjà eu des permis, nous allons
vérifier si elles les ont obtenus par la corruption. Si tel était le
cas, alors nous allons soit résilier leurs contrats ou leur infliger une
pénalité », a déclaré Alpha Condé aux journalistes.
Alpha Condé a
finalement confirmé que tous les contrats miniers en cours seraient
renégociés dans le cadre du nouveau code minier et les permis
d'exploitation minière à venir seront également accordés en vertu du
nouveau code. Selon Alpha Condé, la Guinée a préféré se tourner vers le
milliardaire américano-hongrois Georges Soros parce que selon Alpha
Condé, « la Guinée ne pouvait pas se permettre de payer des consultants
internationaux ».
Soros pour sa part, dit qu'il a accepté de
donner son appui à la Guinée et a précisé : « La Guinée connaît
actuellement une nouvelle ère. Ses ressources naturelles n'ont pas dans
le passé été utilisées au profit du peuple. La Guinée a maintenant une
occasion de changer cela ».
Georges Soros qui a fait fortune dans
la spéculation financière - et qui n'est pas reconnu avoir d'expertise
dans les mines - n'a pas indiqué pourquoi il est si préssé d'« aider la
Guinée » gratuitement. Il est évident que les méga projets miniers
guinéens en cours ou annoncés incluant les infrastructures attendront le
verdict de Georges Soros avant d'engager les milliards de dollars
qu'ils ont prévus pour la Guinée.
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