They have no care in the world except for friggin soccer. Men. Haruna.
FIFA : Mondiaux en Russie pour 2018 et au Qatar pour 2022 !
Le Comité exécutif de la FIFA a
surpris, jeudi à Zurich, en jouant l’ouverture : la Russie organisera le
Mondial 2018, le Qatar le Mondial 2022. Les deux grands favoris,
l’Angleterre pour 2018 et les Etats-Unis pour 2022, sont les deux grands
battus.
L’attribution de la Coupe du monde 2018 se serait fait au deuxième tour
du vote du comité exécutif de la FIFA, celui de l’édition suivante au
quatrième et dernier tour, selon des sources proches du dossier. Ce qui
expliquerait le retard de la cérémonie de désignation (environ une
demi-heure sur le programme prévu).
Le choix de la Russie est très politique, le pays ne
présentant pas sur le papier des garanties très solides en terme
d’infrastructures. Tout y est encore à construire : stades (seul le
Luzhniki à Moscou est aux normes d’une phase finale), hôtels, réseau de
transport. La grande taille du pays constitue déjà en soi un défi
logistique même si le dossier russe s’articule autour de treize villes
regroupées en quatre pôles. Hormis Ekaterinbourg, toutes les villes sont
situées dans la partie +européenne+ de la Russie.
Mais le soutien sans faille des autorités russes et du
Premier ministre Vladimir Poutine ont dû rassurer les membres du CE de
la FIFA. M. Poutine, déjà au centre de l’obtention des JO 2014 à Sotchi,
a eu l’habileté d’éviter le voyage à Zurich en dénonçant une
"concurrence déloyale" et "une campagne évidente contre les membres du
comité exécutif de la FIFA". "On les couvre de boue, on essaie de les
compromettre", avait-il lancé mercredi dans une allusion claire à
l’Angleterre et à ses médias.
Pour M. Blatter, cette ouverture à l’est s’inscrit ainsi
dans cette volonté de défricher de nouveaux territoires, après une
première Coupe du monde en Asie (Japon-Corée du Sud en 2002) puis en
Afrique (Afrique du Sud en 2010).
Le Qatar, état pétrolier mais surtout le troisième
producteur mondial de gaz naturel, l’émirat a tout misé sur sa puissance
financière et son positionnement géographique, au centre d’un marché
télévisuel qu’il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs.
Le choix du Qatar représente pourtant un défi important
avec deux écueils : la chaleur accablante en été et la faible superficie
du pays qui pourraient poser des problèmes en terme de logistique et
d’organisation, les stades devant être construits dans un rayon de 50
km. Le pays, qui s’était attaché les services du Français Zinédine
Zidane pour défendre son dossier, a pourtant vu les choses en grand et
envisage de construire des stades futuristes avec climatisation.
ATS
02.12.10 17:32