They are an inspiration to all La-GUinea diasporans. We thank La-GUinea's Ambassador to Angola for his sense of duty and patriotism. Haruna. Marvel at this will you?

 

"Les dix bureaux sont ouverts depuis 7H et nous comptons faire voter tous les Guinéens recensés à Luanda", dixit Elhadj Soriba Camara, président de la commission électorale. Ils sont exactement huit mille neuf cent soixante cinq Guinéens (8.965) à avoir été enregistrés sur les listes électorales d'Angola. A l'absence d'une délégation de la CENI, le consulat a réunit les responsables de la communauté guinéenne et les représentants des partis politiques en compétition pour constituer un organisme de gestion des élections en Angola. Présidé par Elhadj Soriba Camara (président de la communauté guinéenne d'Angola), la commission électorale locale a été constituée des représentants du consulat, de la société civile et des partis politiques. Après avoir procédé à la distribution des 8.965 cartes électorales, cette commission électorale locale a installé dix bureaux de vote à la place des martyrs "4 février" de Cazenga. Lenteur des opérations A la distribution des cartes électorales comme aux opérations de vote, les électeurs dénoncent la lenteur des opérations. "Nous sommes dans une file de plusieurs dizaines de mètres du lieu de vote (au niveau du château d'eau de Couca, alors que le vote se faite à Cazenga, pour ceux qui connaissent Luanda). Moi, je peux me patienter aujourd'hui même jusqu'au soir pour exprimer ma voix dans ce vote, mais je crois que la lenteur est telle que beaucoup ne pourront pas tenir longtemps. Il y a donc un risque de découragement des électeurs...", disait Ibrahima Sory Filo Diallo à 10H 45. Notre interlocuteur avait lui-même appelé Guineenews pour s'informer de la situation à l'intérieur de la grande cour qui abrite les opérations de vote. Selon le patron de l'organisation des élections dans la capitale angolaise, Elhadj Soriba Camara, la lenteur des opérations du vote s'explique essentiellement par l'inexpérience des responsables des bureaux de vote. "Nous n'avons pu faire que trente minutes (30') de formation pour ces agents que vous voyez ici. Heureusement que beaucoup d'entre eux avaient participé au recensement des électeurs et ce sont eux qui ont distribué les cartes. Donc, ce sont ceux là qui se sont familiarisés avec les opérations électorales qui dirigent aujourd'hui ces dix bureaux de vote". Concernant les moyens financiers, le président de la commission électorale locale laisse entendre que la CENI a promit, mais n'a encore rien donné. "Nous avons payé quatre mille dollars US rien que pour la location de cette grande place pour installer les dix bureaux de vote et mille cinq cent dollars US pour confectionner les isoloirs que vous voyez ici. Il fallait aussi payer les sandwichs, les jus, l'eau, etc." A en croire Elhadj Soriba Camara, toutes les dépenses ont été faites par des bonnes volontés qui seront remboursées quand arriveront les fonds promis par la CENI. A préciser que les responsables de l'organisation et les membres des bureaux de vote ont été les premiers à exprimer leur droit de vote ; quant au consul général de la Guinée à Luanda, Elhadj Soriba Thiam, c'est à 9H 46 qu'il a glissé son bulletin dans l'urne.

Nouhou Baldé