The Republican newspaper explores yet another mutation of the excuses African women give for their dermicidal activities. It is reported that women, particularly Malian women, now say they are bronzing as opposed to "hesal". This in an effort to deny their addiction to perpetual inferiority syndrome. It also assures that the problem is far from being mitigated. Like a virus, it mutates.
The oldest reason in the book is that African men prefer women who bleach their skins to the more beautiful natural tones. Well they haven't checked with this African yet. And to their detriment. And these men who desire the basest proclivities among their women I think are onlhy looking for those who are easier to enslave. What is easier than to capture the one who hates herself? Do these women think of themselves as only valuable as sex slaves? Because skin pigmentation does not enhance child birth or parenting. If anything it increases the chances of complications during birthing and DaarManso forbid they have to go under a knife. The innards become open season for infection. Bronzing. Clear Essence my foot. Here is Khadijatou sanogo of the Republican Newspaper. Value-journalism. Allez! Ba Dumpu Bumpu. you're killin me Chris.
 
Dépigmentation de la peau : La tendance est au « bronzage »
Le phénomène de dépigmentation s’est implanté dans notre pays. Femmes et hommes se décapent la peau et obtiennent l’illusion d’un teint plus clair afin de répondre à certaines « normes » de la mode. La pratique touche non seulement à la santé mais dépouille aussi financièrement son utilisateur. La tendance « le culte de la blancheur » s’est atténuée chez la Bamakoise pour faire place à une autre forme de dépigmentation dite « bronzage ». Notre enquête.
La dépigmentation est un phénomène qui a une grande ampleur dans notre société. Même si les femmes avaient ce monopole, de nos jours, il n’est pas rare de voir les hommes s’adonner à la pratique. A une certaine période de l’histoire de notre pays, les femmes se « sentaient » obligées de décaper leur peau les unes pour plaire aux hommes et d’autres pour se faire accepter dans la cour « des grandes dames ».
Mais de nos jours, le phénomène de la dépigmentation n’a pas complètement disparu dans notre pays, mais il s’est atténué. Seule une certaine catégorie de femmes reste attachée au culte de l’éclaircissement de la peau. Actuellement des femmes ont opté de ne point utiliser de produits éclaircissants ou encore certaines cherchent à « bronzer » leur teint sans vraiment perdre leur couleur originale.
Les raisons de ce revirement, aux dires de certains témoignages, sont le risque d’attraper des maladies de la peau et la crainte de ne plus retrouver son teint initial le jour où l’on déciderait de stopper l’utilisation de ces produits. Pour cause, le cercle est vicieux et infernal.
Selon Ladji, propriétaire d’un kiosque contenant des produits cosmétiques, c’est pendant la période de chaleur que les femmes utilisent le plus ces produits éclaircissants. Lorsqu’il fait froid, ce revendeur avoue qu’il observe un ralentissement de la vente des produits dépigmentant. Pendant la chaleur, les femmes auraient une préférence pour les crèmes non éclaircissantes.
Des échanges avec les femmes, nous pouvons déclarer que bon nombre de femmes pratiquent le décapement. Neïssa avoue qu’elle utilise des produits dépigmentants. A ses dires, elle ne cherche pas à devenir « blanche » mais qu’elle désire juste être un peu claire : « je me bronze un peu, je n’aime pas être rouge, celles qui se décapent auront toutes un jour le cancer ».
Korotoumou Bocoum est âgée de 23 ans, elle a terminé avec des études de transit. Selon elle, les femmes qui se dépigmentent la peau sont des « complexées ». Notre belle jeune dame au teint noir a déclaré qu’elle craint que le phénomène ne disparaisse jamais, car celles qui ont commencé avec le décapement de la peau ne parviennent pas à s’en sortir.
A son avis, une fois que l’on a commencé avec la pratique, il est difficile de s’arrêter au risque de ne plus retrouver son teint initial. Sans oublier que de petites filles débutent dans le phénomène en se disant au départ qu’elles veulent juste devenir un peu claires pour s’enfoncer de plus se retrouver par la suite dans le « réseau ».
L’utilisation des produits éclaircissants révolte certaines personnes. Tel est le cas de Sekouba Bagayogo qui réclame des autorités l’interdiction des femmes dépigmentées aux postes de responsabilité. M. Bagayogo estime qu’il faut également amender les vedettes qui encouragent la dépigmentation avec leur sortie sur les antennes de télévision et les publicités sur les autres médias.
L’argument avancé par beaucoup de femmes pour excuser leur dépigmentation est que les hommes ont une nette préférence pour les femmes claires surtout celles qui se sont décapées. Seulement il devient difficile d’y trouver la simple raison quand l’on écoute les propos des hommes, ils semblent avoir un certain dégoût pour les femmes qui se dépigmentent. Tidiane Keïta propose que les hommes se séparent de leurs femmes chaque fois qu’elles se lancent dans la dépigmentation.
Il a ajouté qu’afin d’éliminer la pratique dans notre pays, il faut que la rentrée de ces produits soit interdite comme dans certains pays voisins, tout comme les autres chanteurs emboîtent le pas à certains rappeurs qui ont chanté contre la dépigmentation. Sa conclusion en la matière est al suivante : « Si l’on se moque dans la rue de toute femme qui s’est blanchie la peau, elle va arrêter et les autres seront dissuadées de le faire »
Les raisons de la dépigmentation varient. Si une catégorie de personnes a opté de conserver le teint naturel, pour d’autres personnes il est primordial qu’elles obtiennent une peau blanche. Selon Safi, commerçante, lorsqu’ une femme utilise des produits éclaircissants, les hommes lui courent après et ils se sentent obligés de lui donner de fortes sommes : « Rien que par ma peau, tout homme sait que je suis une femme de classe, celui qui n’a pas les moyens s’abstient de me draguer.. »
Avec la mise sur le marché de nouveaux produits éclaircissants, des hommes utilisent également les produits éclaircissants, « J’en mets un peu sur ma peau, j’aime prendre soin de ma peau, mes cheveux et le reste, les femme aiment ça » nous a raconté un jeune homme dénommé Papou, animateur d’appareils musicaux.
Un état d’esprit qui n’est probablement pas apprécié par Amidou Kanté, enseignant de premier cycle « Le phénomène ne cessera jamais tant que les femmes n’auraient pas compris que l’amour n’a rien à voir avec la couleur de la peau et qu’il faut conserver sa couleur naturelle comme Dieu l’a voulu. Chaque homme a son goût, mais tant qu’il y aurait des grandes boutiques de commerce qui distribuent des pommades éclaircissantes, la tendance montera » a- dit souligné.
L’utilisation des produits éclaircissants ne demeure pas moins un phénomène de société. Elle a des conséquences sur la santé et sème la zizanie dans beaucoup de couples. Le prix de ces produits varie entre 750 f cfa à 25 000 f cfa.
Sur les emballages de ces produits, il y a des prescriptions qui disent qu’ils sont testés cliniquement et n’ont aucun effet secondaire. La plupart de ces produits sont ceux qui viennent d’outre continent et ce sont les plus chers sur le marché. Seulement des femmes préférèrent acheter des produits qui nous viennent des pays voisins, moins chers et réputés être rapides pour décaper la peau.
Khadydiatou Sanogo
Le Républicain du 08 Février 2010.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l To contact the List Management, please send an e-mail to: [log in to unmask] ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤