on a guided tour with his Malian counterpart Agatham Ag Alassane, Benin's minister, Hon. Gregoire Akofodji visited the Tractor Assembly plant in Samanko as well as Architect Ibrahim Sidibe's Grape vines and vegetable gardens in Samaya. Benin is interested in mechanizing its agriculture to shore up her food security. Benin wants to be able to feed herself and export the surplus production like Mali has been so successful at doing, with more improvements in the pipeline, thanks to investments in Office du Niger and encouragement of her citizens to engage in Agricultural production.
 
It appears Benin may place an order for tractors made in Mali and copy the legislative regime of Mali supporting agricultural expansion.
 
Allez. Haruna..Visit http://www.essor.ml/politique/article/agriculture-cotonou-s-inspire-de-l for the full story.
Agriculture : COTONOU S’INSPIRE DE L’EXPéRIENCE MALIENNE
Le Bénin s’intéresse particulièrement à notre loi d’orientation agricole. Le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche Grégoire Akofodji est en visite d’études dans notre pays depuis le week-end dernier.
Lundi dernier, il était en compagnie de son homologue malien de l’Agriculture Agatham Ag Alhassane à l’usine de montage de tracteurs Mali Tracteurs SA à Samanko et dans la ferme agricole située à Samaya de production de raisins d’Amadou Sidibé, architecte de son état. La délégation ministérielle a fait une première escale à l’unité d’assemblage de tracteurs que les autorités ont implantée dans notre pays depuis le 24 avril dernier. Les ministres se sont faits expliqué tout le processus d’assemblage assorti de contrôle de qualité à chaque chaîne de travail, du châssis en passant par les autres parties des tracteurs, la salle de peinture et de montage des pièces (pneumatiques et accessoires). Le test de fonctionnement du moteur passé, le tracteur est entreposé dans le hangar en attendant les commandes. L’unité d’assemblage, selon le directeur général J. L. Sing, produit 8 unités par jour, mais en l’absence de commandes, seuls deux tracteurs sont produits par jour et le stock en magasin grossit de jour en jour. Actuellement l’unité dispose de plus d’une centaine de tracteurs qui attendent désespérément des acheteurs. Cette mévente suscite des inquiétudes de la part des responsables de Mali Tracteurs SA. La visite du ministre béninois qui s’intéresse de près à la mécanisation agricole a suscité de la joie et beaucoup d’espoir dans l’unité de production de tracteurs. Mali Tracteurs SA regarde avec un œil intéressé cette visite du ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Le directeur général de Mali Tracteurs SA J. L. Sing a assuré que l’unité fournit les pièces de rechange des tracteurs, produit les accessoires et assure le service après vente. Mali Tracteurs SA produit des tracteurs de trois puissances différentes : les 39, les 50 et 70 CV. Le Bénin, a indiqué Grégoire Akofodji, regarde avec beaucoup d’admiration le prodigieux progrès accompli par le Mali dans le cadre de la mécanisation agricole pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de puissance agricole. Le Bénin se considère comme un élève venu à l’école malienne de l’agriculture pour s’inspirer de son expérience. Aucun pays ne peut atteindre les objectifs de la révolution verte, sans passer par une mécanisation agricole améliorée et performante.
SYSTèME DE GOUTTE à GOUTTE. Le Mali a pris une longueur d’avance sur certains pays de la sous-région et le Bénin veut également changer la face de son agriculture, en s’inspirant de notre Loi d’orientation agricole (LOA). Le ministre béninois s’est réjoui à l’issue de la visite de l’unité d’assemblage de tracteurs. Il est prêt à discuter des possibilités d’importation de tracteurs « Made in Mali » au Bénin.
 
Après l’unité d’assemblage de Samanko, la délégation a visité les fermes agricoles de l’architecte Amadou Sidibé. Cet architecte est le réalisateur du Monument de l’indépendance et du Martyr palestinien sur l’avenue Al-Qods, des travaux de réfection de la Grande Poste et des salles de classe et bureaux de la Flash (Faculté de lettres, langues, arts et sciences humaines de l’Université de Bamako). Cet agriculteur d’un genre particulier produit des fruits que des Sahéliens ne peuvent rêver trouver sur leurs propres terres. Il cultive des raisins (verts et rouges). Plus d’un consommateur sahélien ne peut penser que ce fruit puisse pousser sur nos terres chaudes et peu humides. Amadou Sidibé a tenté l’expérience qui lui réussit fort bien. Ainsi, au bout d’un an et demi à partir des variétés importées de Tunisie, d’Afrique du Sud et d’ailleurs, il est arrivé à coloniser la culture de ce fruit sur 3,5 hectares de ses terres. Il produit jusqu’à 50 tonnes par hectare. Il vend sa production à 2000 Fcfa le kilogramme contre le double soit 4000 Fcfa le fruit importé. Sa production est plus précoce, il investit le marché au moins deux semaines avant l’arrivée des fruits importés. Il assure que la saveur de ses raisins est très appréciée des consommateurs qui en redemandent. Amadou Sidibé produit également des agrumes sur 1,5 hectare, de l’ail sur 0,50 hectare et du melon (4 variétés) sur 4000 m2. La particularité des exploitations d’Amadou Sidibé est qu’il utilise le système d’arrosage de goutte à goutte pour irriguer ses plants d’arbres fruitiers et ses produits maraîchers. Il explique que ce système de goutte à goutte lui coûte moins cher contrairement à la technique classique d’arrosage par irrigation gravitaire. Aussi l’eau d’irrigation est additionnée d’engrais minéraux et transportée par le système de goutte à goutte jusqu’à la base des racines des plantes. "Rien ne se perd sur le parcours et l’eau est judicieusement utilisée", s’est réjoui l’architecte-agriculteur. Amadou Sidibé a avoué qu’il apprend de nouvelles connaissances au fur des saisons de culture du raisin, car aucune documentation n’existe sur la culture de ce fruit dans les pays sahéliens. Il a expliqué qu’il combine ses erreurs et ses réussites pour tracer sa propre voie dans la culture de ce fruit exotique très apprécié par les clients des hôtels et quelques particuliers aisés. Le ministre béninois s’est dit émerveillé à l’issue des différentes visites. Il a avoué qu’il n’avait jamais pensé que l’on puisse produire du raisin dans un pays sahélien comme le nôtre au contraire des régions tempérées. Il a félicité l’architecte qui réussit des prouesses avec des moyens financiers propres. Le ministre Agatham Ag Alassane a félicité son homologue béninois pour avoir effectué son voyage d’études dans notre pays. Il a indiqué que le Mali s’emploie depuis quelques années à promouvoir un secteur privé entreprenant comme l’atteste cet architecte-paysan.
 
La délégation béninoise a poursuivi mardi sa visite de terrain par l’Office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB).
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