One lone francaise "inspiring the natives", "Malians are copying her COMMON SENSE investments", "everyone...or better yet beg in the streets or prostitute themselves" and "The African is naturally lazy"
Hello Haruna, that does not sound like you.

Malanding



Haruna Darbo wrote:
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How a human being can employ him or herself, make money, live well, and have enough left over to share with others. Other Malians are copying her COMMON SENSE investments. Thank you Marie Solange for inspiring the natives. Everyone wants to wear a suit and tie in the sweltering heat and feed off the conditional external aid, or better yet beg in the streets or prostitute themselves. I have always known the French, men and women, to be industrious and conscientious. The African is naturally lazy. I hope the current land-grab adventures will light a match under their feet. I think other nations ought to cut off all non-humanitarian aid to Africa. They are creating a culture of dependency and eventual re-enslavement. Allez. Haruna.
Vergers autour de Ségou : UNE "NYÉLÉNI" NOMMÉE MARIE SOLANGE
l'Essor n°16582 du - 2009-12-02 08:00:00


La paysanne moderne a compartimenté son aire de culture pour une exploitation rationnelle de son espace
Cette retraitée française exploite un système qui intègre tous les éléments de l'agro-élevage

Cette réflexion émise par Marie Solange Jean est très profonde: " la terre est le plus grand trésor que le créateur ait mis à la disposition de l'homme. Pourvu qu'il la travaille."
Nous nous sommes entretenu avec cette paysanne sage dans son verger de Pelengana, cercle de Ségou, à 140 kilomètres de Bamako. Du haut de ses 70 ans révolus, cette citoyenne française est retraitée de la vie associative. Elle est installée à Ségou depuis bientôt cinq ans. Elle exploite cinq hectares dans la commune rurale de Pelengana.
Le temps de notre "Niéléni blanche" est partagé entre sa passion "l'agriculture" et sa maison qu'elle ne squatte que le moment d'un repas ou pour dormir. "J'ai décidé de faire le développement autrement", explique Marie, en évoquant ses motivations pour son activité. Elle exploite un système qui intègre tous les éléments de l'agro-élevage. "Il y a seulement trois ans, il n'existait rien ici", nous apprend Moussa Sangaré, coexploitant du verger de Marie Solange. Tout en parlant il montre du doigt les limites tracées par une muraille en dur du grand espace. En franchissant le grand portail rouge qui sécurise l'entrée de l'enceinte verte, le visiteur est frappé par la modernité des équipements techniques mis en place pour l'exploitation de ce verger.
Un groupe électrogène est installé à côté d'un forage auquel est connecté un château d'eau de plus de 2000m3. Ce dispositif alimente un système d'adduction interne qui permet d'irriguer les plants. La paysanne moderne a compartimenté son aire de culture pour une exploitation rationnelle de son espace. Elle veut que chaque portion soit mise en valeur. Une surface réservée aux plantations de bananes, papayes, variétés améliorées de jujube, de mangue, d'orange tangelo, de citron, de dattes, entre autres. Une autre parcelle est affectée à la production de céréales comme le mil et le maïs. Le jardin potager est aménagé pour la production des légumineuses .
La perspicace Marie Solange Jean travaille selon une idée arrêtée: aucune matière entrant dans son activité ne doit venir d'ailleurs. Tout est produit sur place. Elle a creusé des fosses de compostage dans l'enceinte du verger. Elle y prépare des fientes de volailles issues de l'activité avicole menée sur le site et les résidus de ses récoltes.
plus de 50 millions de Fcfa. Aujourd'hui. L'inves-tissement consenti par l'exploitante est estimée à plus de 50 millions de Fcfa. Dans ce métier, il faut reconnaître que pour réussir, il faut disposer de fonds.
Mais, compte tenu de la difficulté d'accès des paysans au crédit, il faut compter sur ses propres forces, estime Marie. C'est pourquoi elle a intégré l'aviculture pour financer son activité agricole qui demande un investissement à long terme. "La vente des oeufs est une activité très lucrative. Elle aide à gagner rapidement des fonds pour les investir ailleurs. Aujourd'hui, son entreprise est très rentable. La fermière affirme qu'avec 1200 pondeuses, elle parvient à financer les autres activités de son verger. "Les oeufs me rapportent entre 40 et 45 000 Fcfa par jour" selon elle. L'élevage des pigeons est aussi très rentable.
L'espèce de pigeon apelé le "label Marie"est très prisé sur le marché ségovien. La paire est vendue entre 3000 et 5000Fcfa. "Il faut savoir faire de l'argent avant de compter sur l'aide extérieure, même si cela est indispensable", affirme-t-elle. L'exem-ple de Marie a fait tâche d'huile à Ségou. De plus en plus de fonctionnaires, d'opérateurs économiques et de particuliers étoffent son voisinage. C'est le cas de François, employé d'une entreprise de BTP à Bamako. Bien qu'il réside à Bamako, François a un pied à Pelengana. "J'ai été convaincu par Marie l'année dernière d'acheter un terrain ici pour en faire un verger", confie-t-il. A un jet de pierre de l'enclos de Marie, François possède deux hectares qu'il a clôturés en fils de fer barbelés. Le fonctionnaire agriculteur veut commencer par l'aviculture, un investissement à court terme, pour démarrer ses activité. Le fonds géneré par cette activité servira à financer les travaux d'aménagement de son verger.
Un marché de 2 millions d'habitants. La disponibilité d'eau et de terres arables sont les premiers atouts d'une entreprise agricole.
"se développer autrement". Le potentiel agricole dont dispose la région de Ségou permet d'assurer l'indépendance alimentaire des paysans en créant une plus value qui peut assurer le développement économique et social durable de la 4è région. C'est ce que Marie Solange appelle affectueusement "se développer autrement". Ce concept, selon elle, doit intégrer tous les projets de développement local. Il s'agit de la promotion d'un agro-élevage créateur d'emplois en multupliant les sources de revenus par l'approvisionnement du marché en produits alimentaires de première nécessité.
Les 2000 000 d'habitants que compte la région offre un marché important, constate Marie Solange. "Si nous parvenons à approvisionner correctement et régulièrement notre marché local, assure-t-elle, aucun produit étranger ne pourra nous concurrencer". Notre interlocutrice est indignée par le monopole de l'oignon importé d'Europe sur le marché national et le marché local de Ségou.
La production nationale d'oignon dépasse la demande sur le marché. " Pourquoi ne pas développer les méthodes de conservation de l'oignon local pour ne plus dépendre de l'extérieur", suggère-t-elle.
Les fruits et légumes susceptibles d'être produits par la région répondent largement aux besoins des consommateurs, appuie Modibo Keïta, président de la coopérative des agro-éleveurs de Pelengana. Il juge que les obstacles au développement du secteur sont le manque d'organisation des acteurs et d'accompagnement des pouvoirs publics. "Nous les acteurs, nous devons nous regrouper au sein d'organisations capables de défendre nos interêts à tous les niveaux", estime le responsable des agro-pasteurs de Pelengana. Il est convaincu que "l'agriculture seule peut vaincre la pauvreté et la faim, surtout en milieu rural".
Aujourd'hui, on a constaté une timide organisation dans le milieu des professionnels du secteur à Ségou. Après la création d'une coopérative qui compte en son sein tous les agro-éleveurs de la zone, d'autres projets sont envisagés. La coopérative a créé un compte bancaire pour la gestion de ses fonds. Pour le moment, les ressources propres de la coopérative proviennent des frais d'adhésion et des cotisations mensuelles des membres, indique Modibo Keïta.
Malgré ces efforts, la coopérative d'agro-éleveurs de Pelengana est confrontée à des difficultés de financement. Elle privilégie dans sa stratégie de développement le partenariat entre privés et le partenariat, privé/public.
Dans ce cadre, elle envisage de soumettre des projets agro-pastoraux qui participent au développement du secteur et à l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire dans la région.
La multiplication des vergers autour de la ville de Ségou et dans toute la région, participera à l'équilibre alimentaire des populations. La disponibilité des fruits et légumes de qualité en quantité contribuera à baisser le prix et rendre les produits accessibles à tous.
Les vergers créeront des emplois temporaires et fixes. L'exode rural sera considérablement freiné par la diversification des activités génératrices de revenus. L'économie locale de façon générale connaîtra un essor sans précédent.

C. A. DIA
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