Economic Institute IER.
First of all, step back, pause, and look at the plant in a whole new  light.
It obstructs transportation, access to drinking water and irrigation water,
 it clogs up pump intakes, reduces fish catches, is a nightmare for
fishermen, and it grows profusely. Instead of viewing it as a nuisance and
introducing insects to feed on it, I encourage you to find out if it has
medicinal or other value. It could be a ready source of energy or contain a cure
for cancer. I am worried that you will focus too much on the negatives of the
plant to overlook its potentials. Everything in nature has some value. It
is not  necessary to introduce a foreign insect (from Ghana) as
bio-remediation seed to  eliminate the plant. I am confident there are animals in the
native ecosystem  who will regard the plant as a delicacy if finding a consumer
is the desire.  Introducing an insect from Ghana to feed on the plant could
have  farther-reaching and unintended ecological problems.

I encourage you to redirect research impetus toward harvesting the plant
for I am confident it has value for Mali. Just continue to remove it from
pipe intakes and harvest it from the Niger river mechanically as  you're doing
as you conduct value-driven research. It is much easier to conduct
research on how to destroy something than research for value-yield. The  effort and
sobriety will pay dividends for you at the end. It may be  Allah's bounty
you are viewing as nuisance. It could very well be that you may  have to
alter research techniques or instruments. That existing research  equipment is
not suitable to extract the value of the plant. Nature is our  friend. Even
the mosquito does have value if harvested instead of poisoned to  extinction.
It could very well be that the endangering of the mosquito species  is one
reason for the proliferation of this plant. Just keep mosquitoes away  from
human dwellings by enticing them to the wild. I think your medical research
facilities should be included in this research. I have this funny feeling
this  plant is of enormous value for you. Pretend there's crude oil or gold
in the  plant. Your research will be more exciting. Haruna.

Karim, this plant grows profusely, forming a carpet over the water. It will
 be interesting to find out where else the plant grows. I am sure it will
be  found along many barges and ports. When you have time, can you look  into
the plant Salvinia molesta Salviniaceae or Giant Salvinia. If we have a 
Plant expert with us, I encourage him or her to yield us some value-knowledge
here. Allez!
    Lutte contre les plantes aquatiques nuisibles : DES  CHARANçONS À
L'ASSAUT DE SALVINIA
l'Essor  n°16455 du - 2009-06-03 08:00:00






Ces  insectes ont été lâchés dans les canaux de l'Office du Niger. Des
bestioles qui ne se nourrissent que de la plante  nuisible





Le  fleuve Niger qui traverse notre pays sur plus de 1700 km est envahi  en
certains endroits par des plantes aquatiques nuisibles qui  hypothèquent
toute activité économique (entraves à la navigation  fluviale, réduction des
activités de pêche et faiblesse d'irrigation  des périmètres rizicoles, etc).
Parmi ces plantes nuisibles on  peut citer la fougère d’eau (de son nom
scientifique Salvinia  molesta Salviniaceae) ou salvinia géant, encore appelé
herbe de  Kariba qui est l’une des plantes aquatiques les plus envahissantes
au monde. Elle est originaire du sud-est du Brésil et a été signalée
depuis plus de 20 pays. Sa rapide dispersion mondiale est due à son  utilisation
comme plante ornementale dans les aquariums et les  étangs.
Au Mali, Salvinia a été observée pour la première fois  en 2000 sur les
berges du fleuve Niger à Bamako. Plusieurs localités  riveraines : le District
de Bamako, les régions de Koulikoro et de  Ségou sont déjà envahies, sur
plus de 300 km sur le parcours du  fleuve Niger. La plante forme des tapis très
denses le long des  berges et sur les plans d’eau ralentissant ainsi le
débit de l’eau  dans les canaux d’irrigation et empêchant l’accès aux berges
pour  les usages domestiques. L’infestation en zone Office du Niger a
atteint un niveau tellement préoccupant qu’elle constitue  aujourd’hui un réel
danger pour la riziculture.
Face à ce fléau  et compte tenu des efforts immenses déployés dans la lutte
manuelle  et mécanique, le caractère répétitif et onéreux de cette lutte et
sa  faible efficacité dans le temps, l’Institut d'économie rurale (IER)  a
introduit auprès de l’UNESCO une requête de financement dans le  cadre du
Programme de participation pour la biennale 2006-2007. Le  projet qui est le
fruit de la collaboration IER-UNESCO s’intitulait  "Recherche de méthodes de
lutte biologique contre la fougère d’eau  au Mali" a été financé pour un an
et a pris fin en décembre  2007.
L’objectif global visé par le projet consistait à réduire  l'infestation
des plans d'eau par la fougère d’eau (Salvinia  molesta) pour pérenniser les
ressources naturelles, les  infrastructures et améliorer le cadre de vie des
populations. Il  s’agissait spécifiquement entre autres d’initier la lutte
biologique  contre la fougère d’eau par l’élevage en masse de son ennemi
naturel  spécifique (Cyrtobagous salviniae) pour les lâchés et l’évaluation
de leur impact sur le niveau d’infestation.
Cyrtobagous salviniae  est un coléoptère de la famille des Curculionidae.
L'insecte est un  charançon noir qui mesure 2 mm de long. Il dépose ses œufs
individuellement dans des cavités que la femelle creuse dans les  feuilles
basses, les jeunes feuilles, les rhizomes et les racines.  La femelle pond
un œuf tous les 2 à 5 jours durant 60 jours suivant  les conditions.
150 INSECTES VENUS DU GHANA. Au bout de 10  jours, chaque Å“uf donne
naissance à une larve. La larve qui se  nourrit de jeunes bourgeons, s’enfonce
après 4 à 14 jours dans le  rhizome. En 23 jours, la larve complète ses trois
stades de  développement. La nymphose qui dure 13 jours a lieu dans un cocon
tissé à partir des poils racinaires et suspendu aux racines dans  l’eau.
Lors des prises de nourritures, les adultes endommagent  les bourgeons et
les jeunes feuilles terminales. Ces prélèvements  associés aux dégâts des
larves sur les bourgeons et les rhizomes  provoquent des nécroses sur les
plants qui finissent par pourrir.  Les tests effectués sur 46 espèces de fougères
(dans six familles),  11 familles de monocotylédones, 16 familles de
dicotylédones ont  démontré la spécificité de Cyrtobagous salviniae. L’insecte ne
peut  vivre et se reproduire que sur Salvinia.
Fort de ce constat,  l'IER a introduit ainsi 150 insectes de l’espèce
Cyrtobagous  salviniae à partir du Ghana en août 2007. L’élevage de l'insecte en
vue de le multiplier a démarré dans les deux sites à Sotuba et à  Niono. A
Sotuba, dans deux bassins d’élevage 75 insectes ont été  apportés, soit 30
individus pour le premier bassin et 45 individus  pour le second bassin. A
Niono, une unité d’élevage composée de  quatre bassines a été mise en place.
Dix mois d’élevage ont été  nécessaires pour maîtriser les conditions de
multiplication des  insectes dans les bassins. Un premier lot de 500 insectes
a été  obtenu dans deux bassins à Sotuba en début mai soit 5 mois après la
fin du projet. la lutte biologique ˆ pour but de compléter et de  servir de
base à la lutte manuelle et mécanique déjà pratiquée,  d’étendre la lutte
aux zones non accessibles à la lutte physique en  cours. A moyen terme, elle
permet de réduire la population de  Salvinia et de la maintenir en équilibre
dans l’écosystème, de  compléter le référentiel technique de la lutte contre
Salvinia au  Mali.
Les zones de l'Office du Niger sont le lieu de test  privilégié de la lutte
biologique contre cette plante envahissante.  Une cérémonie de lâcher
d'insectes a eu lieu au début du mois  dernier dans la zone du Point B sur la
route de Molodo. Elle a pour  but de démarrer les activités de lutte biologique
contre Salvinia en  zone Office du Niger, de sensibiliser les acteurs afin
de parvenir à  une coordination et une intégration des différentes formes de
lutte  menées par les acteurs confrontés aux nuisances de Salvinia,
valoriser les résultats obtenus en station, de chercher un soutien  pour la
poursuite des activités.
La cérémonie a eu lieu sous la  présidence du Président directeur général
de l’Office du Niger  Seydou Idrissa Traoré et du Directeur général de l’IER
Dr Bino Temé.  L'Office du Niger est sans conteste la structure qui tirera
le plus  de bénéfices de cette lutte biologique contre la plante qui est
devenue le cauchemar quotidien des responsables et des producteurs.  La lutte
mécanique menée auparavant par la structure coûtait la  bagatelle de 800
millions Fcfa par an à l'Office du  Niger.

M.  COULIBALY
**************We found the real ‘Hotel California’ and the ‘Seinfeld’
diner. What will you find? Explore WhereItsAt.com.
(http://www.whereitsat.com/#/music/all-spots/355/47.796964/-66.374711/2/Youve-Found-Where-Its-At?ncid=eml
cntnew00000007)

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