Greed by their host Bambaras and Fulas. There seems to be a simple solution. But I want to know more. Summary/Translation to come later. If any nation can solve such a problem, it will be Mali. I am hopeful. I will also suggest a solution (privately) to the authorities. Haruna. Courtesy: The Independent Newspaper / Afribone CN. I love this map of the 8 counties (cercles) of Mali. Allez-y! Drame dans le cercle de Bougouni au Mali La chasse aux Miniankas fait plusieurs blessés, de nombreux déplacés et des dégâts importants Le samedi 21 février 2009, la communauté Minianka, dans le village de Diendio, situé dans le cercle de Bougouni, en troisième région du Mali, a vécu un véritable drame. Certains habitants de cette petite bourgade s’en sont pris aux Miniankas, estimant qu’ils ne respectent plus les limites des terres cultivables qui leur ont été alloués. Les attaques, dont ceux-ci ont fait l’objet, se sont soldés par de nombreux blessés graves et des déplacés. Des hameaux, des greniers, des bétails, des engins ont été ravagés et incendiés. Pour le chef de village de Diendio, Sidiki Koné, installé après cette affaire " il ne cohabitera plus avec aucun Minianka, d’où qu’il vienne et qui qu’il soit ". Au terme de nos recoupements dans le village de Diendio et à Manankoro, chef-lieu de la commune de Sibirila, il ressort que les Miniankas se sont installés dans le village de Diendio (constitué majoritairement de Bambara et de Peulhs) en provenance du cercle de Koutiala, il y a environ une dizaine d’ années. Avec, comme principale activité, la culture du coton et des céréales. " A leur arrivée, nous les avons accueillis à bras ouverts en leur octroyant des parcelles cultivables. Nous avons même construit des cases pour eux. Mais, au fil de notre cohabitation, nous nous sommes rendu compte qu’ils sont difficiles à vivre. Car, à chaque fois qu’on leur attribue des parcelles, ils dépassent les limites " nous a expliqué un autochtone du village que nous avons rencontré sur place. De là à mûrir l’idée de faire partir les Miniankas, il n’ y avait qu’un pas vite franchi par les " autochtones ". Cependant, cette idée n’est pas partagée par tous les habitants de Diendio, en l’occurrence le chef de village en la personne de Dramane Koné, qui a été récemment destitué suite à sa position. " Cela fait dix ans que nous vivons avec ces gens-là. Ils n’ont jamais volé aucun habitant du village. Ce sont des gros producteurs de céréales et de coton. Et la plupart des villageois ont reconnu que bien avant leur arrivée, le village importait les céréales de la Côte d’Ivoire. Donc, faire partir ces Miiniankas aura indéniablement des conséquences néfastes sur la production de la zone " nous a également expliqué Amadou Sangaré, un autre autochtone. De son côté, pour le président de la communauté Minianka, Boukary Dembélé, l’ idée de les faire partir a été concoctée depuis Bamako par un ressortissant du village, en la personne de Danzéni Koné, en service à la Coopération Néerlandaise de Développement (SNV). A l’entendre, ce dernier aurait remonté certains villageois contre les Miniankas en mettant dans leur tête que s’ils offraient toutes les parcelles cultivables aux «étrangers», que va-t-il rester pour les propres fils du village ? C’est dès lors, soutient Boukary Dembélé, qu’une véritable fronde s’est érigée contre eux. " Nous sommes au nombre de 37 familles Miniankas dans le village de Diendio. Ces frondeurs ont demandé de réduire nos terres cultivables de 45 voire 60 hectares à 5 hectares par famille. Le chef de village d’alors, Dramane Koné, le Sous-préfet de Manankoro et le maire de Sibirila dont relève le village de Diendio se sont tous fermement opposés à cette décision" a souligné le président de la communauté Minianka. Des dégâts matériels importants La goutte d’eau qui a fait déborder le vase s’est produite samedi 21 février dernier, lorsque quatre jeunes du village ont été interpellés par la gendarmerie de Manankoro pour avoir endommagé le champ d’un Minianka. C’est alors que s’en suivra une véritable chasse aux Miniankas dirigée par les habitants de Diendio. Ce pogrom s’est soldé par plusieurs blessés dont quatre graves. En plus, tous les hameaux, les greniers, le cheptel, les engins (motos et vélos) ont été brûlés. Ces dégâts, selon de nombreuses estimations, avoisinent plusieurs dizaines de millions de FCFA. Sans compter les nombreux déplacés. Pour le Commandant de brigade de la gendarmerie de Manankoro, l’Adjudant chef Boubacar N’Diaye, le pire a été évité grâce à la promptitude de ses éléments sur le terrain. Aussi, pour le nouveau chef de village, Sidiki Koné, installé après la destitution de Dramane Koné, il ne cohabitera plus avec les Miniankas. " Ceux qui sont partis ne reviendront plus. Il n’est plus question que d’autres mettent pied ici, qui qu’ils soient, d’où qu’ils viennent " a martélé Sidiki Koné. L’enceinte de la mairie de Sibirila transformée en camp de réfugiés La cour de la mairie de Sibirila a été transformée en camp de réfugiés suite à ce conflit intercommunautaire. Ils sont environ 300 personnes, des femmes, des enfants et des hommes qui ont fui le village de Diendio pour se réfugier dans la mairie en plein air et dans certaines familles de Manankoro. Ces gens passent la nuit à même le sol avec des nourrissons et des bagages. "Nous avons en amont sensibilisé ces communautés pour qu’elles vivent en communion, mais en vain. C’est lorsque que le conflit a dégénéré que les Minianakas sont venus se réfugier dans l’enceinte de la mairie " a soutenu Adama Diarra, deuxième adjoint du maire de Sibirila. " La sensibilisation de la mairie a été d’un apport pour l’apaisement, car plus de 200 chasseurs provenant des 25 villages de la commune de Sibirila étaient mobilisés pour faire partir de gré ou de force les Miniankas. Mais nous avons réussi à les ramener à la raison en évitant le drame " a ajouté Soumaïla Konaté, représentant de la mairie du niveau du Conseil de Cercle de Bougouni. Une patate chaude entre les mains des autorités La grande interrogation dans cette affaire est de savoir que deviendra cette communauté Minianka à l’approche de l’hivernage ? En tous cas, pour le chef de village de Diendio, il n’est plus question qu’elle retourne dans son hameau. De l’autre côté, les Miniankas désirent retourner pour reprendre leurs actictivités dans la plus grande quiétude. " Nous ne connaissons autre chose que l’agriculture. Nous vivons de cela et nous faisons vivre de nombreux Maliens. Nous ne sommes pas venus à Diendio pour la beauté du village, mais pour rehausseur la production céréalière dans notre pays. Retourner à la case de départ, à savoir Koutiala, serait également un problème. Car les Dogons ont également investi la plupart de nos terres cultivables. Notre retour équivaudrait également à leur départ. Il revient donc aux autorités de résoudre le plus vite que possible ce problème " a déclaré Sidiki Dembélé de la communauté Minianka. Une autre préoccupation dans ce dossier, ce sont les nombreux déplacés qui ne bénéficient de l’assistance d’ aucune structure, tandis que les pluies s’annoncent déjà dans cette zone frontalière avec la Côte d’Ivoire. En tout cas, la communauté Minianka a déjà saisi les députés du Cercle de Koutiala, approché le gouvernorat de Sikasso et compte, dans les jours à venir, faire part de leurs préoccupations au président de la République, Amadou Toumani Touré. Déjà, elle a introduit une plainte auprès du juge à compétence étendue de Bougouni pour «coups et blessures volontaires, incendies volontaires et vols». Kassoum THERA Envoyé spécial L’Idépendant du 23 Mars 2009 **************A Good Credit Score is 700 or Above. See yours in just 2 easy steps! (http://pr.atwola.com/promoclk/100126575x1220085203x1201389322/aol?redir=http:%2F%2Fwww.freecreditreport.com%2Fpm%2Fdefault.aspx%3Fsc%3D668072%26hmpgID %3D62%26bcd%3DMarchfooterNO62)