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Les représentants sénégalais et américains ont annoncé, le 28 octobre, que les négociations relatives à la signature d'un pacte pour le financement de projets de développement des infrastructures au Sénégal, notamment le réseau routier, touchaient à leur fin.
Un an après l'arrêt des pourparlers entre le Sénégal et la Millenium Challenge Corporation - (une initiative du gouvernement américain destinée à réduire la pauvreté à l'échelle mondiale à travers la promotion d'une croissance économique durable), cette déclaration confirme aux pays donateurs et aux investisseurs que l'amélioration des routes du pays reprend son chemin.
Ibrahima Dia, directeur général de la Mission de formulation et de gestion du Millenium Challenge Account (MCA), a indiqué que les projets retenus pour financement concernent des ouvrages routiers, hydrauliques et énergétiques. La conférence de presse du 28 octobre qui s'est tenue au ministère des Affaires étrangères a donné l'occasion de préciser qu'aucun pacte n'avait encore été signé, mais que toutes les parties concernées travaillaient à cet objectif, dans l'espoir de conclure un accord d'ici à septembre 2009.
«Il y a encore un travail technique à faire et tant que ce travail n'est pas bouclé, on ne pourra pas avancer de date de signature d'un pacte,» a déclaré à la presse locale John Hewko, vice-président de la Millenium Challenge Corporation (Mcc) en visite à Dakar à l'occasion des négociations.
Le Sénégal avait entamé des négociations pour le développement d'une zone industrielle financée par les Etats Unis à Diamniadio ( sur le site de la zone de Jebel Ali) mais les discussions ont été ajournées en 2007. Depuis, d'autres pays africains ont reçu pour 2,4 milliards de dollars en aide financière de la Mca. La Tanzanie a bénéficié de 700 millions de dollars tandis que le Burkina Faso a reçu 300 millions de dollars.
L'Agence autonome des travaux routiers (AATR) estime que deux tiers du financement des projets retenus par le Sénégal, soit 400 millions de dollars, seront destinés au secteur du transport routier. Alors que les projets précédents concernaient une somme forfaitaire, les négociations actuelles se font projet par projet, ce qui incite les autorités sénégalaises à donner la priorité à certaines routes.
Les projets autoroutiers sélectionnés ont été retenus parce qu'ils auront un impact important en termes de croissance et de développement économique. Selon Mr. Dia, dans la région du nord, les négociations incluent un projet de désenclavement de l'île à Morphil via l'extension de la route nationale RN 7. Les autorités locales espèrent aussi pouvoir réhabiliter dans son ensemble la route nationale qui va de Richard Toll à Bakel et qui se trouve dans un état de dégradation très avancé.
Ce réseau routier au nord du pays, conjugué à la réalisation de divers projets hydrauliques, permettra de développer la région du Delta. Ce réseau routier dans la partie nord du pays jouera son rôle de développement grâce à la mise en place d'ouvrages hydrauliques. Il s'agira d'aménager la zone du Delta du fleuve et de réaliser des ouvrages structurants sur l'île à Morphil.
La région sud du Sénégal a également retenu l'attention, avec le projet de réhabilitation de la RN 6 reliant Tambacounda à Zinguinchor, capitale de la Casamance, permettant ainsi de réduire de moitié le temps nécessaire au transport des marchandises produites au sud est du Sénégal au port de Ziguinchor. Il est également prévu de construire un certain nombre de pistes dans la partie sud du pays. La RN6 sera cruciale en ce sens où elle assurera l'intégrité territoriale du Sénégal, grâce à la mise en place d'un axe principal reliant le nord du pays au sud du pays, tout en contournant la Gambie.
Ibrahima Ndiaye, directeur général de l'AART, a déclaré à OBG : « Les projets de routes que nous proposons sont importantes, étant donné qu'elles lient des secteurs agricoles aux axes de transports principaux au Sénégal. Le potentiel agricole énorme du Sénégal est contraint par les faibles liens de transport, alors nous avons placé la priorité sur ces routes. »
Ces ouvrages s'inscrivent dans la stratégie engagée par l'Etat sénégalais visant à créer des pôles de développement économique - notamment l'agriculture, l'élevage et la mine, qui sont des activités répandues au Sénégal. Le gouvernement reconnaît le besoin de décentralisation sur le plan économique, étant donné que 75% de l'activité économique est concentrée dans la région de Dakar, qui représente à peine 0,3% de la superficie du pays.
Par ailleurs, l'ARRT est en passe de construire des accès routiers aux pays voisins. La modernisation de la portion allant de Kaolack Tambacounda, un segment crucial reliant Dakar au Mali, devrait être terminée d'ici à juin 2009, moyennant un financement européen de 100 millions d'euros. Quant à la dernière portion reliant Tambacounda à la frontière malienne -financée par la Banque de développement africaine (BDA), la Banque ouest africaine de développement (BOAD), l'agence japonaise de coopération internationale et la Banque du Japon pour la coopération internationale - elle devrait être achevée fin 2009.
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