Here's the problem: Over the years, building permits have been issued to folk in Guediawaye, pikine, Diourbel etc. without regard to proper inspection and footing specifications. Whoever can bribe the most. These areas lie in the floodplains and river basins. Because of inadequate foundations, groundwatertable rise and intense rains, water seeps from under the homes and in the streets. This coupled with poor drainage on the streets, the water has no where to go for a while. Result: INONDATIONS. Haruna.
 
VISITE AUX SINISTRES DES INONDATIONS DE LA BANLIEUE Le Front Siggil s’oppose au déplacement des populations

par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 24 septembre 2008 | 136 Lectures

Les leaders du Front Siggil Seneegaal (Fss) soutiennent que la solution n’est pas dans le déplacement des populations de la banlieue, sinistrées des inondations, mais plutôt dans la restructuration et l’assainissement des quartiers où elles habitent. Ils ont défendu ce point de vue hier, mardi 23, lors de la visite de quatre sites de la banlieue, victimes des inondations, allant de Guédiawaye à Diakhsao, en passant par Pikine.

Les leaders du Front Siggil Seneegal (Fss) ont rendu visite hier, mardi 23 septembres, aux sinistrés des inondations de la banlieue dakaroise. En dehors du message de sympathie et de soutien moral, les patrons du Front Siggil Seneegaal ont donné la « symbolique somme de 1 6 00. 000 F Cfa Â», en raison de 400 000 F Cfa au représentant de chaque site visité, sur un total de quatre. Ces sites vont de Guédiawaye à Dakhsao, en passant par Pikine Guinaw Rail. Les leaders Amath Dansokho, les Pr Abdoulaye Bathily et Madior Diouf, Ousmane Tanor Dieng, Madieyna Diouf etc, ont échangé sur place avec les populations sinistrées. Ces dernières, selon le Pr Madior Diouf, ont fait beaucoup de récrimination à l’endroit du pouvoir en place, surtout en ce qui concerne son Plan Jaxaay. Elles ont dénoncé la manière « partisane Â» dont les maisons ont été distribuées, souvent même, disent-elles, au profit de « non nécessiteux Â». C’est pourquoi elles refusent de quitter les lieux et demandent aux autorités étatiques de rendre les quartiers où elles se trouvent « habitables Â».

La solution est dans la restructuration et l’assainissement….

Les leaders du Front Siggil Seneegaal émettent sur la même longueur d’onde que ces populations. Pour eux, la solution n’est pas dans le déplacement des sinistrés des inondations sur de nouveaux sites comme c’était le cas en 2005, avec le Plan Jaxaay qui fait aujourd’hui couler beaucoup de salives, mais dans la restructuration et l’assainissement des quartiers frappés par cette calamité. Ils sont d’autant plus à l’aise dans ce dossier, fait remarquer le Pr Madior Diouf, que deux des leurs, en l’occurrence Amath Dansokho, leader du Parti de l’indépendance (Pit) et Seydou SyS all, de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), ont occupé le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat et « ont fait un travail considérable sur ce dossier Â», soutient le Pr Madior Diouf.

Les leaders du Front Siggil Seneegaal ont beaucoup insisté sur le fait que l’urgence, c’est d’abord et avant tout, « d’enlever l’eau des maisons et des rues Â», surtout avec l’ouverture des classes prévue en début octobre prochain.

Un mémorandum aux bailleurs de fonds….

Rappelons que les leaders du Front Siggil Seneegaal qui étaient en réunion lundi 22 septembre, au domicile de Amath Dansokho, ont décidé de saisir les institutions internationales pour les briefer sur la « situation calamiteuse du Sénégal Â», selon les mots du porte-parole du jour, Souleymane Ndiaye Brin. Un mémorandum sera produit et remis aux représentants de la Banque Mondiale et des autres bailleurs de fonds. Une ampliation, précise-t-il, va être envoyée au président de la République, Me Abdoulaye Wade

En attendant, les leaders du Front Siggil Seneegaal veulent saisir l’occasion de la présence de la mission du Fmi dans nos murs, pour lui faire part de certaines préoccupations sur la situation du Sénégal et donner leur sentiment sur ce qu’ils appellent les « dérives de Me Wade Â». Pour le porte-parole du jour : « c’est au moment où le pays croule sous le poids des difficultés, à cause de sa mauvaise gestion, que Wade continue à affréter des avions pour ses déplacements. Et même moment, les dettes extérieures du Sénégal passent à 200 milliards Â». Ainsi, devant la mission du Fmi, les leaders du Front Siggil Seneegaal vont dénoncer, entre autres, la hausse des prix des denrées de première nécessité.





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