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jasef harb <[log in to unmask]>
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Discussiones in Interlingua <[log in to unmask]>
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Sun, 10 Sep 2006 00:40:26 -0700
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text/plain (365 lines)
Salute Allan io pensa que tu face ben , on debe ser correcte con le esperantista nam nos habe in commun le mesme scopo, de nihil servi disputar se .
   
  Nos propone un lingua commun post serea al commission de seliger.
   
  Super le traduction io ja te habeva dicite que forsan poterea adjutar te secun mi pauc tempore disponibile , sed que io ha besonio de le texto que forsan non esseva ja traducite.
   
  Salute 
   
  Io tentara inviarte un prime folia 
   
  Amicalmente 
   
  Jsf 

Allan Kiviaho <[log in to unmask]> wrote:
  d[060720] x[Kiviaho Allan] z[KivA-F7Jne]
s[Gonzague de Reynold. Le question de un lingua international]

[log in to unmask] e
[log in to unmask] (qui es bannite ex le INTERLNG)

euro  ia
EUROpa Parla InterlinguA

Estimate interlinguistas!

In le publication
:: Encyclopedia de Interlingua E19
:: Historia de Esperanto
es interessante articulos super le effortios tentative
a reformar le esperanto, in 1894 etc. Inter alteres
"Pri Reformoj en Esperanto", articulos publicate de
Doktoro Zamenhof. Como cognite, le tentativas de
Zamenhof a reformar esperanto radicalmente era rejectate
in conferentias de esperantistas - le discipulos del
"papa" Zamenhof era plus papal quam le papa ipse ...!

***********************************************
LE QUESTION DE UN LINGUA INTERNATIONAL CORAM LE
SOCIETATE DEL NATIONES IN 1922
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
LE PROBLEMA DEL LINGUA INTERNATIONAL
***********************************************

Le analyse de sr Gonzague de Reynold (1880-1970) pro le
Societate de Nationes (o Liga de Nationes) in 1922, que
era publicate in le Revue de Geneva in maio-junio 1925
es bastante actual etiam hodie, quando le esperantistas
cerca persuader le Union Europee - e certo etiam le
Nationes Unite, le successor del Liga de Nationes - a
adaptar esperanto, un caricatura de un lingua, como
lingua universal.

Infortunamente io ha trovate le articulos (extractiones
de illo) solmente in francese.

Io pete le interlinguistas qui pote leger francese sin
grande agonia traducer le partes francese in le articulo
in alicuno de sequente linguas:

- interlingua
- italiano
- espaniol
- anglese
- germano
- svedese
- esperanto

Pro evitar travalio duple il esserea preferabile si le
traductores annunciarea in
[log in to unmask] e
[log in to unmask] (qui es bannite in le INTERLNG)
que partes illes va traducer.

Io va esser in Svedia al X CONFERENTIA NORDIC DE
INTERLINGUA usque le 2006-08-04.

Multe gratias in avantia e bon estate!

Allan Kiviaho

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

Le question de un lingua international coram le
Societate del Nationes in 1922.

scribite in Interlingua

Le sequente documento pareva in le Revue de Genève, e in
francese, naturalmente, in maio-junio 1925. Illo da le
conclusiones del Commission intellectual del Societate
del Nationes, commission cargate de explorar le question
del adoption official de Esperanto. Illo es de Gonzague
de Reynold, cognite scriptor svisse.

A causa de su longor, nos da solmente extractos que da
ben le spirito in le qual de Reynold duceva su
demonstration.

scribite in francese

LE PROBLÉME
DE LA LANGUE INTERNATIONALE

Dans sa séance du 21 septembre 1922, la. troisième
Assemblèe générale de la Société des Nations adoptait
par vingtsix voix contre deux la résolution que voici:

Les questions relatives à l'enseignement de l'espéranto
seront renvoyées à la Commission de Coopération
intellectuelle, pour que cette Commission fournisse son
avis sur les différents aspects du probléme d'une langue
internationale auxiliaire.

Cette, résolution a son histoire. Elle serait assez
amusante et instructive à raconter, si elle n'etait un
peu longue. On y apprendrait comment les espérantistes,
sous la conduite d'un chef habile et persévérant, M.
Edmond Privat, s'entendent à conduire un siège et à se
ménager des intelligences dans la place. Mais nous
voulons nous garder de tout esprit polémique et traiter
pour lui-même le problème, vaste et compliqué, de la
langue internationale. Notre travail n'est d'ailleurs
pas autre chose que le rapport, revu et remanié, que
nous eûmes l'honneur de présenter à la Commission de
coopération intellectuelle, le 31 juillet 1923.

L'ETAT LINGUISTIQUE DE L'EUROPE ET LE PROBLÉME DE LA
LANGUE AUXILIAIRE.

Le problème de la langue internationale existe-t-il et
vaut-il la peine d'être étudié? Nous en sommes persuadé.
L'état linguistique de l'Europe contemporaine le prouve.

M.A Meillet, dans son livre sur Les langues dans
l'Europe nouvelle, constaté que "la situation
linguistique de l'Europe d'aujourd'hui est paradoxale."
Cependant que la civilisation matérielle, la science,
l'art même tendent à s'unifier de plus en plus;
cependant que les moyens de communication ne cessent de
s'améliorer et que par suite la tarre semble se
rapetisser, les langues qui servent d'organe à cette
civilisation, deviennent de plus en plus diverses et
nombreuses. "La connaissance de l'allemand, de
l'anglais, de l'espagnol, du français, de l'italien ne
suffit plus à qui veut se tenir au courant de toute la
civilisation moderne." Il en résulte une géne
considérable pour tous ceux qui doivent suivre les
progrés du travail dans le monde. "A l'apprentissage,
chaque jour plus laborieux, d'une science ou d'une
technique, la nécessité d'apprendre des langues
diverses, et toujours plus diverses, ajoute une charge
qui ne cesse de s'alourdir,"

(Tout ce que dit ensuite G. de Reynold sur l'utilité et
la necessité d'une langue auxiliaire est exact,
irréfutable, et tous ses arguments ont conservé la même
valeur encore aujourd'hui. Puis il continue, abordant le
cas de l'Esperanto ...)

L'espéranto a des partisaus souvent trés remuants,
parfois indiscrets, fanatiques, et qui ont su très bien
s'organiser.

D'apres un rapport, quelque peu tendancieux il est vrai,
du Secrétariat général de la Société des Nations, il y
aurait actuellement 800.000 espérantistes répandus dans
]e monde entier. Avant la guerre, il existait déja
15.074 sociétés espérantistes. L'espéranto possède une
bibliothèque d'environ 4.000 ouvrages imprimés, traduits
ou originaux; on constate chez lui un début de
littérature. On signale le cas d'un poète hongrois,
Kalocsay, qui compose des poèmes en esperanto; il y a
même un théatre espérantiste. Des revues de toutes
sortes paraissent en cette langue : la plus importante
est la Linguo lnternacia, fondée a Upsal, en Suède. Les
espérantistes tiennent des congrès ou le nombre des
participants va croissant.

(Tous les chiffres avancés à propos des succès de
l'Esperanto sont naturellement loin de la réalite, mais
passons ... Il s'agissait à cette époque, de pousser la
S.d.N à un vote en faveur de la solution
Espérantiste ..)

Naturellement enfin, l'esperanto a pour lui les
internationalistes de la stricte observance. Nous ne
lui en ferons point un grief, car une langue doit être
jugée en soi, non d'après les opinions qu'on lui fait
exprimer. Néanmoins, nous ne pouvons point ne pas
constater la faveur que lui témoignent les différentes
Internationales. Cela se comprend d'ailleurs. Qui réve
de supprimer les frontières, de réduire les patries
à l'état de provinces et d'assurer le régne du prolétariat,
doit nécessairement rêver aussi d'une langue unique
pour l'humanité tout entière. Il y a là un mysticisme
que le fondateur même de l'espéranto, Zamenhof, a
très nettement exprimé lui-même.

Qu'est-ce donc que l'espéranto? La première fois
qu'on l'entend parler, on n'a poin une impression
dèsagréable; au contraire: c'est une langue douce et
monotone, à cause de la fixité de ses accents, toujours
placés sur l'avant-dernière syllabe. L'impression que
vous donne la lecture est, en revanche, beaucoup moins
favorable: les mots ne vous sont point inconnus, mais
ils ont l'air déguisé, - un air de mots latins habillés
à la slave. Si l'on voulait situer géographiquement
l'espéranto, on le placerait quelque part entre la
Roumanie et l'Ukraine, comme une langue latine
d'origine, mais qui aurait été fortement imprégnée de
russe et de polonais, avec des éléments allemande et
peut-être orientaux. De fait, on est déconcerté comme
devant un langage à clé:

En la komenca periodo de la poresperanta propagando
estis nepre necese, ke cxiam esperantistoj kvazau(
faske kunigu por montri al la rutina kaj skeptika
publiko, ke artefarita lingvo plene tau(gas por
tutmonda interkomprenigo.

Dans sa recherche de la simplicité, il a commis la
même erreur que le volapük: la mutilation des radicaux.
On dit en espéranto koni pour connaître, limo pour
limite, shiri pour déchirer, distri pour distraire,
etc. Dans ces mots et d'autres semblables, le radical
est réduit à un état tel qu'il en devient
méconnaissable.

Le choix des racines a souvent été fait avec une
méconnaissance totale de la signification primordiale,
nous dirions même morale des mots. Dans toutes les
langues, le couple fondamental du père et la mère est
désigné par deux mots différents. En espéranto, on a
pris le mot latin pater, et l'on a fait patro pour père,
ce qui est parfaitement exact, mais patrino pour mère,
ce qui est une monstruosité linguistique. Mais la
simplification de la grammaire, la règle invariable
d'après laquelle on gorme toujours le féminin en
transformant o en ino, devait conduire à cette
déviation.

Une autre du même genre se retrouve dans homme et femme.
On peut à la rigueur, avoir la même racine pour ces deux
mots, à la condition gu'elle exprime le genre humain,
sans distinction de sexe: le latin homo, l'allemand
Mensch. L' espéranto puvait choisir la racine latine
hom, en tirer homo pour homme, et homino pour femme:
cela n'aurait pas été très beau, mais assez logique. Non,
il a imaginé de choisir la racine latine qui désigne par
excellence la virilité et de viro, homme, il tire virino,
femme. En latin, et le mot a passé en français,
pour désigner une femme aux allures masculines on dit
virago, - par exemple la "femme à barbe": on devine le
sens qu'on pourrait donner à virino. Mais non content
de cela, savez-vous comment l'espéranto désigne le
taureau? virbovo, le boeuf viril!

L'erreur initiale de Zamenhof fur double: il eut,
d'abord la manie de la simplification; ensuite il se
préoccupa de construire une syntaxe, une grammaire,
avant de fixer le vocabulaire. Or c'était avant tout le
vocabulaire qu'il fallait établir. Que demande-t-on, en
effet, à une langue auxiliaire, sinon d'exprimer avant
tout des notions, et des notions de toutes espèces:
économiques, techniques, scientifiques, littéraires,
etc.? Car ce qu'il faut échanger, ce qu'il faut
traduire, ce qu'il faut exprimer, ce sont avant tout
des valeurs reprèsentées par des mots. Zamenhof a mís
la charrue avant les boeufs: voilà pourqui il a dû
nécessairement sacrifier le vocabulaire au mécanisme de
sa langue.

L'espéranto est un compromis. Par la structure, il se
rapproche des langues germaniques et slaves; par le
vocabulaire, des latines. Zamenhof a commencé par la
structure, il a donc beaucoup négligé le vocabulaire:
en quoi il commit une erreur fondamentale. Il a cherché
à construire une structure extrêmement simple, invariable,
schématique: c'est par ce principe que l'espéranto se
rattache encore aux langues a priori, aux codes. Mais
regardons de plus près.

La grammaire et la syntaxe espérantistes peuvent être
apprises en huit ou neuf leçons. Si l'on a quelque
facilité, l'on peut apprendre l'espéranto en trois
jours; mais pour le retenir et le pratiquer, c'est une
autre chanson: nulle langue ne s'apprend aussi
rapidement, nulle ne s'oublie aussi vite, à cause
précisément de cette trop grande facilité. Rien
d'original, d'individuel, de vivant ne vous accroche
par la mémoire.

Pourquoi cependant, et malgré sa supériorité sur
l'espéranto , l'ido n'a-t-il pas obtenu le même succès?
La raison principale est qu'il s'est dépouillé de toute
atmosphère mystique. Oeuvre de savante à esprit
rationaliste et systématique, il reste une langue
savante. Aucun romantisme ne le porte: comme il a réduit
ses prétensions à n'être qu'un auxiliaire et qu'un
traducteur, il ne satisfait pas les utopistes. On ne
peut faire en sa faveur la même propagande
retentissante, qui paraît bien ridicule aux gens de
raison et d'esprit, mais qui séduit les
demi-intellectuels et pénètre dans les masses.

Entre espérantistes et idistes, il y a une guerre à
coup d'imprimés - et presque de couteaux, - qui ne
cesse pas. C'est que le idistes sont des espérantistes
dissidents: les ariens contre les orthodoxes. Tandis
qu'ils se livrent à une critique impitoyable des textes
sacrés, ils sont excommuniés à journée faite par les
espérantistes de la stricte observance: les deux
langues se démolissent l'une l'autre avec une telle
énergie et de si bons arguments, que les sceptiques
n'ont rien à y ajouter et se doivent borner à marquer
les coups. Il y aurait là un bien joli sujet de comédie
à la Molière.

Les espérantistes se nomment eux-mêmes les
"fondamentalistes" et déclarent qu'il faut se garder
rien toucher à l'espéranto de leur Messie Zamenhof:
sint ut sunt, aut non sint! En quoi ils ont
parfaitement raison: une langue artificielle ne saurait
subsister qu'à l'état de momie, gardée jalousement
contre tous les innovateurs profanes. Si la vie vient à
y toucher, la momie tombe en poussière. Voilà pourquoi
les espérantistes, bien que beaucoup soient
anti-cléricaux, pratiquent l'intransigeance doctrinale
comme des inquisiteurs espagnols. Voilà pourquoi
surtout ils ont besoin aujourd'hui d'une consécration
officielle et la sollicitent avec une telle ardeur de
la Société des Nations. Leur idéal, ce serait une
décision de l'Assemblée pour reconnaître officiellement
leur patois langue internationale et la protéger des
contre-façons. Voilà pourquoi ils en veulent tant à la
Commission de coopération intellectuelle de son préavis
négatif. Les dissidences, même les plus timides, les
exaspèrent parce qu'elles leur font peur: elles sont le
signe de l'inèvitable désagrégarion.

On constata que le analyse de Reynold era
remarcabilemente perspicace. Tamen, su proposition
final de revenir al Latino medieval restava sin echo,
nam un Latino mesmo medieval es ancora troppo difficile
a apprender e usar. Il es anque ver que, in 1922, le
conception naturalista era apena cognite e appreciate.
On debeva attender ancora un quarto de seculo pro vider
un Association international, como IALA interessar se
al solution consiliate de Lott, de Wahl, Peano, etc.

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