GAMBIA-L Archives

The Gambia and Related Issues Mailing List

GAMBIA-L@LISTSERV.ICORS.ORG

Options: Use Forum View

Use Monospaced Font
Show Text Part by Default
Show All Mail Headers

Message: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Topic: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Author: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]

Print Reply
Subject:
From:
Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and related-issues mailing list <[log in to unmask]>
Date:
Mon, 21 Jul 2008 01:36:14 EDT
Content-Type:
text/plain
Parts/Attachments:
text/plain (171 lines)
Good, honourable, and meaningful public works projects, sustainably  
envisioned, delivered with the participation of the public, Just makes my heart  sing. 
Bravo Mali!!! Don't forget to read the entire article. There is more to it  
than just good roads. Bilateral harmony and a subregional development focus are 
 significant. Thank you European Union, Japan, and Mali. Good on you Senegal, 
 Mauritania, and Ivory Coast. Here's to hoping for lasting peace in Ivory 
Coast  and Conakry. I am just so excited and hopeful for Africa I could do 
cartwheels  right about now.
 
OK Laye. I'm composed now. haruna.
 
    Inauguration de la route Djidiéni-Diéma : UN BOULEVARD  SUR DAKAR ET 
NOUAKCHOTT
l'Essor n°16244 du -  2008-07-21 08:00:00       



Le  tronçon Djidiéni-Diéma était le dernier chaînon manquant des  corridors 
routiers qui vont relier notre pays aux deux capitales  sous-régionales 

 
Ça  y est ! On peut désormais rouler de Bamako à Dakar et à Nouakchott  sur 
le bitume. Le dernier chaînon manquant de l'axe routier moderne  allant de 
notre capitale à celles du Sénégal et de la Mauritanie, a  été inauguré samedi. 
L'événement historique était présidé par le  président de la République, Amadou 
Toumani Touré. L'ouverture  officielle à la circulation du tronçon 
Djidiéni-Diéma est intervenue  48 heures après celle de la voie reliant Kati à Kita (voir 
l'Essor  du vendredi). La mobilisation des populations des 16 communes du  
cercle de Diéma a été à la dimension de la portée de l'événement. En  plus des 
habitants du cercle, toutes les localités installées le  long de la route, de 
Bamako jusqu'à Diéma ont réservé un accueil des  plus chaleureux au chef de 
l'État.
Un petit rappel s'impose pour  expliquer les conditions dans lesquelles les 
pouvoirs publics ont  initié le projet de bitumage de cette route qui relie 
notre capitale  à Dakar et à Nouakchott. Avec l'éclatement de la crise ivoirienne 
en  septembre 2002, notre pays dont 70 % des importations passaient  
jusqu'alors par Abidjan a été obligé de se tourner vers le port de  Dakar. Du coup, 
les pouvoirs publics ont perçu l'impérieuse  nécessité de diversifier nos voies 
d'accès à la mer.
Avec  l'intensification du traffic, la route alors construite en terre  
moderne a subi une forte dégradation. En plus de ce phénomène, les  pluies de 
l'hivernage rendaient l'axe difficilement praticable. Avec  malheureusement comme 
conséquences les accidents de la circulation  très fréquents et les pannes 
récurrentes de véhicule. Les usagers  pouvaient mettre jusqu'à quatre heures de 
temps pour parcourir les  180 kilomètres du tronçon en véhicule.  
180  OUVRAGES HYDRAULIQUES : Désormais, tout cela n'est qu'un  mauvais 
souvenir. La nouvelle route construite selon les normes de  la CEDEAO comprend une 
plate-forme de 9 mètres de largeur dont 7  mètres de chaussée revêtue en enduit 
superficiel bicouches avec deux  accotements d'un mètre de largeur. Plus de 
180 ouvrages hydrauliques  ont été réalisées pour la protection de la voie. 20 
forages équipés  de pompes à motricité humaine ont été mis à la disposition 
des  populations. Dans le cadre du volet environnemental du projet, près  de 
2000 pieds d'arbre ont été plantés le long de la voie.
Longue  de 180 km, cette route était le seul tronçon qui manquait pour  
relier notre capitale aux ports de Dakar et Nouakchott sur le  bitume. 
Les travaux qui ont été exécutés par l'entreprise  sénégalaise CSE ont coûté 
un peu plus de 11 milliards de Fcfa  entièrement financés par l'Union 
européenne, le premier partenaire  de notre pays en matière de construction de routes. 
Ils ont duré 24  mois. C'est le président de la République qui avait lancé  
officiellement les travaux en mai 2005.
Le ministre de  l'Équipement et des Transports, Ahmed Diane Séméga, a 
souligné que  l'achèvement de ce dernier tronçon des corridors routiers  Bamako-Dakar 
et Bamako-Nouakchott, garantit l'accès de notre pays  aux ports de ces deux 
villes. Il s'agit d'une nouvelle  concrétisation du Projet de développement 
économique et social du  président de la République, dont l'un des axes majeurs 
est le  développement des infrastructures routières.
"L'achèvement de  cette route met définitivement un terme au calvaire enduré 
par les  usagers de la voie et aux coûts de transports exorbitants. Le  
tronçon va désenclaver les 16 communes du cercle de Diéma et  permettra de réduire 
les coûts d'exploitation des véhicules", a  expliqué Ahmed Diane Séméga. Et 
comme à chaque occasion, le ministre  n'a pas manqué d'exhorter les usagers à la 
prudence afin que la  nouvelle infrastructure ne soit pas une cause 
supplémentaire  d'accidents de la circulation. "Je demande aux populations de  veiller 
au respect du code de la route et à la sauvegarde de cet  ouvrage, et de 
signaler tout acte de nature à altérer les  installations ", a invité Ahmed Diane 
Séméga.
La Délégation de la  Commission de l'Union européenne était représentée à la 
cérémonie  par Hamman Gabin. Celui-ci a fait remarquer que la réalisation de  
cette belle infrastructure est un nouveau témoignage de l'intérêt  que l'Union 
européenne accorde au désenclavement intérieur et  extérieur de notre pays. 
Le responsible de la Délégation de l'UE a  aussi salué les mesures prises pour 
l'application du système de  péage et de pesage installé sur certains de nos 
axes routiers. Cette  mesure permettra de mieux protéger les routes et de faire 
participer  les usagers à l'entretien de ces réalisations qui nécessitent des 
 investissements très importants. 
Il a annoncé que l'Union  européenne, à travers le 10ème FED, va investir 
dans les années à  venir environ 125 millions d'euros, soit près de 83 milliards 
de  Fcfa dans la réalisation d'infrastructures routières au  Mali. 
UN  CARREFOUR D'INTERSECTION DE VOIES : Auparavant, dans son  discours de 
bienvenue, le maire de Diéma, Mahamadou Sidibé, avait  fait part de la joie des 
populations de la zone, avant d'exprimer au  nom de ses administrés certaines 
doléances au nombre desquelles l'on  retiendra l'équipement du centre de santé 
de la ville, l'extension  de la couverture télévisuelle à l'ensemble du cercle 
et la  construction d'un Carrefour des jeunes. L'élu local a aussi souhaité  
l'accélération des travaux de construction du lycée de Diéma et le  bitumage 
des voies principales à l'intérieur de la ville.
Dans  une intervention très attendue, le président de la République Amadou  
Toumani Touré, a indiqué que Diéma est un carrefour d'intersection  de voies 
allant à Kayes, Dakar et Nouakchott. "C'est une ville qui  prend de plus en plus 
d'importance sur le plan économique au regard  de sa position stratégique. 
Nous pendrons des mesures pour renforcer  les équipements sanitaires, scolaires 
et en matière de sécurité  routière", a promis le président Touré, en 
précisant que la  construction de l'axe routier est la concrétisation d'un pari  
audacieux qu'il a pris. "On dit que le développement, c'est la  route. Il faut 
également ajouter que la route c'est la vie", a-t-il  poursuivi en appelant une 
fois de plus les usagers à s'acquitter des  droits de péage et de pesage.
Le chef de l'État a saisi  l'opportunité pour rappeler les efforts immenses 
qui ont été  consentis dans la Région de Kayes pour le développement des  
infrastructures routières. A ce propos, il a noté les 906 kilomètres  de routes 
bitumées de Diéma-Sandaré-Kayes-Kidira, Nioro-Guogui,  Diéma-Nioro, 
Djidjéni-Diéma, Kati-Kita-Sékokoto. Sans compter les  178 kilomètres de routes en terre 
moderne qui relient Kita à  Krounikoto et Diancounté Camara. Quelques 400 autres 
kilomètres de  voies vont relier Kayes-Diamou-Bafoulabé avec un pont à 
Bafoulabé.  Les travaux du nouveau chantier seront très prochainement lancés. Le  
chef de l'État a aussi évoqué la "Route du sud" qui va de Bamako à  Saraya en 
passant par Kati, Kita, Sékokoto. Rappelons que le tronçon  Kati-Kita de cette 
route longue de 229 kilomètres a été inauguré  jeudi dernier. Ce projet prévoit 
la construction de trois ponts sur  les fleuves Falémé, Balé et Bafing et sera 
réalisé avec le concours  la coopération japonaise. Toujours dans la Région 
de Kayes, une  autre route est en projet : celle qui va relier Manantali à 
Mahina,  d'une longueur de 100 kilomètres. 
UN  EFFORT DE SOLIDARITE NATIONALE : "D'ici 2010, nous allons  réaliser 1578 
kilomètres de routes bitumées dans la Région de Kayes  et 178 autres en terre 
améliorée", a précisé le président Touré,  avant de revenir sur l'importance 
des actions projetées par  l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve 
Sénégal lors de la  dernière réunion du conseil des ministres de cette 
organisation  sous-régionale tenue la semaine dernière à Bamako. L'une de ces  
initiatives phares consiste à rendre le fleuve Sénégal navigable de  Saint-Louis 
(Sénégal) à Ambidédi chez nous.
Amadou Toumani Touré  a par ailleurs annoncé que des actions vont être 
initiées pour  protéger les berges du fleuve Sénégal à Kayes. Les travaux seront  
lancés dans les prochains jours.
Revenant sur le système de péage  et de pesage installé sur nos grands axes 
routiers, il a invité nos  compatriotes à s'acquitter de ce devoir citoyen. 
"C'est un effort de  solidarité nationale et même une obligation de solidarité 
nationale,  car les routes coûtent cher. Elles le seront encore plus avec le  
renchérissement continu des cours du pétrole et de ses dérivés", a  expliqué 
Amadou Toumani Touré, en dénonçant les surcharges sur les  gros porteurs.
La question de "la vie chère" s'est une nouvelle  faite inviter à la 
cérémonie. Abordant le sujet, le président Touré  a indiqué que "l'Initiative riz est 
non seulement une réponse  économique et agricole à une crise structurelle, 
mais aussi une  réponse politique à ce défi que nous devons relever ensemble".  
Invitant les autorités communales et administratives à  s'impliquer pour la 
réussite de l'initiative, il a précisé : "Nous  avons une vision, une politique 
agricole, nous avons les terres  cultivables, l'eau et les bras valides. Le 
meilleur moyen de baisser  les prix des céréales est de produire localement 
plus et de faire en  sorte que l'offre dépasse la demande". Il a aussi annoncé 
que dans  les jours à venir, le gouvernement prendra des mesures dans la  
perspective du mois de Ramadan pour qu'il n'y ait de surenchère sur  les prix des 
produits de première nécessité. 

Envoyés  spéciaux
Be. COULIBALY
et A.  SISSOKO




**************Get fantasy football with free live scoring. Sign up for 
FanHouse Fantasy Football today.      
(http://www.fanhouse.com/fantasyaffair?ncid=aolspr00050000000020)

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface
at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l
To contact the List Management, please send an e-mail to:
[log in to unmask]
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

ATOM RSS1 RSS2