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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Thu, 31 Jul 2008 19:23:58 EDT
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This exercise, with assistance from our friends in Canada, is an effort to  
evaluate performance of various sectors of governance and administration, their 
 effect on the citizens' quality of life, and return on such investments. It 
also  looks at efficiency of works and processes to eliminate waste or in some 
cases  enhance process. It is a remarkable effort by mali with a positive 
disposition  to eliminate waste and the psychology of corruption that creates 
waste. It is a  pioneer effort for all of Africa. I hope nos freres take note and 
are  inspired.
 
The president of Mali sums up the exercise this way: "Pour le président de  
la République, il s'agit non pas de crier fort pour faire croire qu'on lutte  
contre la corruption, mais de conjuguer efficacité et sérénité pour obtenir les 
 meilleurs résultats possibles." Amadou Toumani Toure'. Du courage mon frere. 
 Haruna.
 
    Remise du Rapport 2007 du Vérificateur général : UN  TRAVAIL TOUJOURS 
MIEUX FAIT
l'Essor n°16253 du  - 2008-08-01 08:00:00       



Le  Bureau enregistre la prise en charge de ses recommandations et  procède 
désormais à des vérifications de  performance

 
20  milliards de Fcfa de manque à gagner pour le Trésor public, c'est le  
constat fait par le Bureau du vérificateur général des services  publics au terme 
de 21 missions de contrôle et de vérification.  L'information a été donnée 
hier au président de la République par le  patron de l'institution, Sidi Sosso 
Diarra. C'était à la faveur de  la traditionnelle cérémonie officielle de 
remise du rapport annuel  du Bureau du vérificateur général, cérémonie conforme aux 
 dispositions législatives qui ont prévalu à la création du BVG. Tout  comme 
pour les deux premières éditions, c'est la salle de banquets  du palais de 
Koulouba qui a accueilli cette audience publique, en  présence de plusieurs 
membres du gouvernement, des membres du  cabinet du chef de l'État, de proches 
collaborateurs du Vérificateur  général, des représentants de la famille 
judiciaire et de la société  civile.
Le rapport ne pouvait mieux tomber qu'en ce moment où le  gouvernement a déjà 
entamé les préparatifs des états généraux de la  corruption. Le volumineux 
rapport de 800 pages et ses annexes  constituent une note de synthèse de 33 
rapports individuels portant  sur des secteurs stratégiques, notamment les 
services de l'assiette  et du recouvrement qui procurent au Trésor public l'essentiel 
de ses  recettes, ainsi que le secteur de la sécurité alimentaire à travers  
les performances du Commissariat à la sécurité alimentaire,  (concernant la 
disponibilité et l'accessibilité des denrées de  première nécessité).
Le rapport s'intéresse aussi au secteur des  mines, notamment à la taxation 
de l'or, métal qui vient en tête de  nos produits d'exportation ; aux domaines 
de l'État, aux affaires  foncières et au logement en raison des défis que pose 
l'urbanisation  rapide et de l'importance des ressources publiques investies 
pour  les relever ; au secteur hospitalier compte tenu de la place des  
établissements publics hospitaliers dans la stratégie nationale de  couverture 
sanitaire. 
L'OUTIL  LE MOINS COÛTEUX : La particularité du rapport 2007 réside  dans 
l'accent mis sur les vérifications de performance qui sont au  nombre 14 en 2007, 
contre 4 seulement en 2006. Les résultats obtenus  grâce à cette nouvelle 
approche sont encourageants et présagent  d'une efficacité accrue des opérations 
du Bureau. En effet, la  méthode utilisée est incontestablement pertinente, 
car elle évalue  l'impact des investissements consentis pour améliorer le cadre 
et la  qualité de vie des citoyens.
Le Végal a souligné que les  résultats obtenus à travers cette innovation ont 
été acquis grâce à  l'assistance canadienne. Cette dernière a outillé les 
vérificateurs  d'un nouveau et solide savoir-faire à travers des formations  
effectuées sur place et des stages de longue durée au Canada. Ces  formations ont 
permis aux vérificateurs de s'approprier des  instruments d'évaluation des 
performances des administrations et de  la gouvernance des ressources publiques 
mise à leur dispositions  pour conduire les missions qui leurs sont confiées.
"Les  vérifications effectuées par le Bureau dans les secteurs de la  
sécurité alimentaire, de la santé (la lutte contre le sida et le  secteur 
hospitalier), ou du secteur social avec les importants  programmes de renforcement de 
l'équité hommes-femmes et de la lutte  contre l'excision, ont permis de faire des 
constats et des  recommandations susceptibles d'améliorer l'efficacité des  
institutions, des projets et programmes déjà très méritoires au  regard de 
résultats obtenus", a expliqué Sidi Sosso Diarra.
Les  malversations financières portant sur les 20 milliards de Fcfa et  
citées dessus découlent pour une moitié de la corruption et pour  l'autre de la 
fraude, donc recouvrable, a précisé Sidi Sosso Diarra.  D'autre part, une étude 
indépendante a révélé que les  recommandations formulées par le Bureau ont été 
mises œuvre à 80 %  par les structures vérifiées. Le taux des recommandations 
jugées  inapplicables par les structures vérifiées est, lui, inférieur à 5  %. 
Il apparaît également des conclusions de cette enquête que sur  les 31 
milliards de Fcfa, objet de saisine du Procureur en charge du  pôle économique pour 
2006, plus de 21 milliards de Fcfa ont été  régularisés ou justifiés avant 
juin 2008.
Selon Sidi Sosso  Diarra, les conclusions de l'étude confirment la thèse 
selon  laquelle en matière de bonne gouvernance des ressources publiques  l'outil 
le moins coûteux et le plus efficace réside dans la  prévention. C'est à dire 
dans la mise en place et dans le respect  des procédures de gestion et de 
contrôle internes. Le Végal a aussi  exprimé sans détour ses inquiétudes sur 
l'avenir de son  institution. 
COURAGE  ET PATIENCE : "J'ai des sujets de crainte, a-t-il dit, et  ils sont 
liés aux subtiles campagnes de décrédibilisation du Bureau,  aux 
contre-expertises de ses rapports, à l'interprétation que font  certaines structures 
vérifiées de la notion du principe du  contradictoire". Sidi Sosso Diarra a insisté 
sur le fait qu'en trois  ans d'existence, le Bureau a produit 74 rapports 
sectoriels annuels  et 3 rapports annuels. En outre, le BVG dispose d'un personnel 
non  seulement compétitif, mais bénéficiant également d'opportunités de  
formation continue.
Amadou Toumani Touré a prêté une oreille  attentive à ce cri de cœur de Sidi 
Sosso Diarra avant d'assurer les  vérificateurs de son soutien. Le président 
de la République a salué  le travail abattu par Sidi Sosso Diarra et ses 
collaborateurs et  au-delà par l'ensemble des services de contrôle de notre pays. Il 
a  fait une mention pour les pôles économiques et financiers qui ont  permis 
à l'État de recouvrer à ce jour 22, 129 milliards de  Fcfa.
Amadou Toumani Touré n'a pas laissé passer l'occasion  d'apaiser les 
inquiétudes exprimées par certains de nos compatriotes  à propos du sort réservé aux 
rapports du Vérificateur général. Le  chef de l'État a dit comprendre 
l'impatience souvent manifestée par  l'opinion au sujet du rythme de traitement 
judiciaire des  infractions économiques et financières, ainsi que les interrogations  
de bon nombre de nos compatriotes sur l'exploitation des rapports de  
contrôle. Mais, a-t-il expliqué, le respect des règles prescrites  par la loi en 
matière de procédure ainsi que la complexité des  dossiers expliquent pour une 
large part le présumé retard dont  s'inquiète nos compatriotes.
Le chef de l'Etat a fait remarquer  que les résultats de recouvrement obtenus 
par les services de  contrôle et les pôles économiques et financiers 
constituent déjà la  preuve de l'engagement résolu du gouvernement à lutter contre la  
corruption et les autres formes de délinquance économique et  financière. 
Seulement, a averti le président Touré, ce combat qui  sera mené avec 
détermination se fera avec le souci constant du  respect en toute circonstance de la 
présomption d'innocence et des  garanties fondamentales des droits de la défense.
Le président de  la République a tenu à rappeler que c'est face à la 
persistance du  phénomène de la corruption qu'il avait jugé nécessaire d'étoffer le  
dispositif de contrôle, tout en renforçant les structures  existantes. La 
création du Bureau du vérificateur s'inscrit dans  cette dynamique et constitue à 
cet égard un acte de courage. Car il  faut du courage pour reconnaître ses 
défauts en vue de les corriger,  a insisté le chef de l'État. Mais il faut aussi 
s'armer de patience,  eu égard à la complexité des dossiers à instruire.
Pour le  président de la République, il s'agit non pas de crier fort pour  
faire croire qu'on lutte contre la corruption, mais de conjuguer  efficacité et 
sérénité pour obtenir les meilleurs résultats  possibles.

A O.  Diallo




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