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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Fri, 22 Aug 2008 10:40:31 EDT
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Included in  this article is another update on Operation Feed Yourself. 
Please enjoy  the symphonies of propriety in governance and project implementation. 
 Haruna. 
Elles sont  très recherchées par les jardiniers et par les particuliers pour  
agrémenter les cours des maisons

L'Unité de ressources génétiques (URG) de l'Institut d'Économie  Rurale (IER) 
dirigée 
 
par  Amadou Sidibé dispose de variétés améliorées d'arbres fruitiers et  
d'agrumes très prisées. Ces variétés améliorées sont très recherchées par  les 
propriétaires de vergers, les jardiniers. Elles font le bonheur des  
propriétaires de maisons désireux d' agrémenter leur cour avec des espèces  produisant des 
fruits à la pulpe juteuse et savoureuse. 
Mme Goro  Aminata Goro, technicienne en protection des plants est chargée de 
la  pépinière d'arbres fruitiers et d'ombrage à l'URG. Elle indique que  
l'Unité dispose d'une centaine de manguiers de différentes variétés  d'origine 
américaine, indienne et malienne. Les variétés de mangues  d'origine américaine 
viennent de la région de Floride. La technicienne  cite dans ce lot la kent, la 
Keit, la Springfield, la Smith, l'Irwin, la  Valencia, la Palmer, la Julie, la 
Julie-Mali (appelée Misca) et l'Amélie.  Ces essences sont très cotées auprès 
des connaisseurs. Les variétés  indiennes recherchées sont la Paheri, la 
Victoria, la Sybil, la José, la  Kensingto Golek, la Pêche rachel et la "Sans 
Pareil". Le fruit du "sans  pareil" a un taux de sucre très faible. Il pourrait 
convenir à la  consommation des diabétiques.
Les mangues d'origine malienne sont la  Mangotine appelée couramment 
"Foumani", la Mangot verte appelée  "Nounkourouni" et la "Sabre" appelée "Noundjani".  
35 TONNES DE  MANGUES A L'HECTARE. Les variétés indiennes ont un taux de 
sucre plus élevé que les  américaines. La variété Frayssinette (Inde) et 
l'Améliorée de Cameroun  greffée ont un taux de sucre très élevé. Toutefois, les 
variétés  américaines sont plus grosses. Par exemple la Springfield produit des  
fruits qui atteignent entre 500 et 900 grammes voire 1 kilogramme de  poids. Les 
variétés indiennes donnent des petits fruits à l'instar des  variétés locales 
comme les "Foumani", "Noundjani" et "Nounkourouni". Un  propriétaire de verger 
a voulu faire plaisir à sa mère qui n'aime que la  variété Mangotine 
"Foumani" en plantant 100 pieds de cette espèce. La  variété américaine Irwin a un 
goût très juteux. Elle est appréciée par les  consommateurs. Dans ce lot entre la 
Maya et la Victoria. Cette dernière a  une forme très attrayante et ne salit 
pas.
En général, trois ans après  la plantation voire cinq ans au maximum, le 
manguier entre en production  pour au moins une centaine d'années. La performance 
dépend de la nature du  sol et des soins. Il est conseillé un traitement 
préventif et curatif  contre les maladies. Il faut des apports nutritifs en engrais 
de fond et  minéraux, en fumure organique. 
Les variétés les plus productives de  mangues sont l'Irwin. Elle produit 35 
tonnes à l'hectare. La Smith produit  30 tonnes à l'hectare. Cette variété a la 
particularité de ne sauter  aucune année en terme de production. Elle donne 
des fruits sous toutes les  formes de conditions climatiques. Ce qui n'est pas 
le cas des autres  espèces, précise Mme Goro Aminata. Elle estime que les 
arbres aussi  subissent les contre-coups du stress et autres nuisances qui peuvent 
 affecter la production de l'année. La Palmer produit 31 tonnes à  l'hectare, 
tandis que la Kent fait moins avec 16 tonnes à l'hectare. La  Keit est un peu 
plus productive avec 29 tonnes à l'hectare, l'Amélie, la  Victoria et la 
Julie-Mali (appelée Misca) produisent 12 tonnes de fruits à  l'hectare.
Les variétés d'agrumes développées par l'URG sont la  Tangelo, la Tangor, la 
Fremon, l'Orange pine-apple, l'Orange Valencia et  la Mandarine Ferchel. Les 
agrumes sont performants dans les mêmes  conditions d'entretien que les 
manguiers. Ils entrent en production à  partir de 3 à 5 ans. Un pied de Tangelo peut 
produire 50 kg de fruits. Un  hectare pouvant contenir 200 pieds et la récolte 
étant possible deux fois  l'an, les revenus tirés de l'exploitation de ce 
verger sont substantiels.  A raison de 250 Fcfa le fruit, un verger d'un hectare 
de superficie peut  rapporter au moins 5 millions Fcfa à l'exploitant. 
D'AUTRES ESPECES  FRUITIERES INTERESSANTES. La variété améliorée papaye est 
aussi  produite à l'URG. Le papayier "Solo" peut produire 50 à 100 fruits par  
pied. La variété Naine est peu performante, mais avec la différence que  ses 
fruits sont plus gros que ceux de la variété "Solo". La Naine donne 20  à 30 
fruits par pied. Seules deux variétés de banane sont produites à  savoir 
l'Américani qui peut produire des régimes de 30 à 45 kilogrammes et  la banane longue 
de couleur vert -clair qui donne des régimes d'une  vingtaine de kilogrammes.
L'URG dispose d'autres arbres fruitiers  exotiques comme le Jacquier appelé 
"Yiriba" dont le fruit parfumé peut  peser entre 1 et 2 kilogrammes. Il est 
très juteux et sucré. La pomme  cannelle (sounsoun) donne beaucoup de fruits 
juteux. Le Sapotier appelé  "Toubabou shi", donne un fruit ressemblant fort à 
celui du karité. Le  jujubier greffé produit 50 kilogrammes de fruits par pied. Le 
pommier  rouge et le crambolier qui est un arbre donnent des fruits très 
riche en  vitamine C. 
Cette belle palette d'arbres fruitiers et d'agrumes dont  dispose l'URG fait 
le bonheur des propriétaires de vergers et des  consommateurs. Ils disposent 
de savoureux fruits en toute saison et à un  prix raisonnable. L'autosuffisance 
alimentaire passe aussi par une offre  suffisante de fruits sur le marché 
national.
M.  COULIBALY
--
Campagne agricole  
L'ESPOIR EST  PERMIS 
Le taux de  réalisation des superficies en riz a été de près de 78%, le mil a 
battu le  record des emblavures avec 1.803.322 hectares soit 121,61%. 
La direction nationale  de l'Agriculture fait périodiquement le point de la 
campagne agricole en  publiant une note. Ainsi, la dernière note indique que la 
situation  pluviométrique est effective dans l’ensemble des zones de 
production  agricole du pays. Pour le mois de juillet, le cumul de pluies recueillies  
est dans l’ensemble supérieur à celui de 2007 à la même période. La  
situation pluviométrique bénéficie de « l’opération pluie provoquée ».  Elle a été 
renforcée par l’acquisition de radars et d’aéronefs  complémentaires permettant d
’élargir son rayon d’action. Selon le bulletin  d’information 
agro-hydro-météorologique de juillet 2008, des risques  d’inondation sont à envisager au 
cours de l’hivernage 2008. En  conséquence, les producteurs doivent prendre des 
mesures pour faire face  aux éventuelles inondations (semis et repiquages aux 
dates indiquées,  entretien des canaux d’irrigation). Les hauteurs d’eau sont 
supérieures ou  égales à celles d’une année moyenne pour la même période sur 
tous les  cours d’eau du bassin du Niger et inférieures sur le bassin du 
Sénégal. En  perspective, la montée des niveaux d’eau se poursuivra normalement sur  
tous les hauts bassins. Le niveau global de réalisation du riz intégrant  l’
initiative riz, tout type de riziculture confondu, est de 78 % environ.  Le 
taux de réalisation le plus élevé est enregistré au niveau de « Autres  riz » ( 
riz Nérica et riz de bas-fonds), soit 94 % environ. Les  superficies du riz 
pluvial sont réalisées plus tôt que celles du riz  irrigué (avec maîtrise totale 
de l’eau) dont le repiquage se poursuit au  niveau des Offices et autres 
périmètres irrigués. Les superficies  emblavées en riz (maîtrise totale de l'eau, 
submersion contrôlée,  submersion libre et de bas-fonds) sont de 458.177,41 
hectares sur  l'ensemble du pays pour une prévision de 588.389 hectares soit 
77,86% du  taux de réalisations. Ce taux est inférieur à celui de l'année dernière 
 qui était de 51,93% à la même période.
Les céréales sèches ont connu un  fort taux de réalisations, avec le mil qui 
garde le peloton de tête avec  1.803.322 hectares emblavés soit 121,61% sur 
une prévision de 1.482.774  hectares, suivi du sorgho qui a été cultivé sur 
908.069 hectares soit  95,45%, du maïs sur 366.526 hectares, soit 84,31%. Le fonio 
a occupé  69.233 hectares, soit 114,2% des prévisions et le niébé grain a 
germé sur  264.849 hectares.  
L'AMELIORATION DE  L'ACCES AUX ENGRAIS. Le coton, l'arachide, le voandzou 
(tiganikourou)  et le sésame ont aussi occupé les superficies. A la date du 31 
juillet,  les superficies emblavées en coton ont été de 203.712 hectares soit 
45,31%  des prévisions qui étaient fixées à 449.500 hectares. L'arachide a 
occupé  308.044 hectares soit 89%, le voandzou a été semé sur 41.283,5 hectares  
soit 101,19% et le sésame sur 22.954 hectares soit 67,24%.
Le taux  global de réalisation des cultures céréalières d’hivernage est 
estimé à  102 % environ. Au stade phénologique, la levée-feuilles et le début  
tallage (céréales) sont dominants. Les travaux d’entretien des cultures se  
poursuivent au niveau de la plupart des zones agricoles. Dans l’ensemble,  les 
parcelles présentent un bon aspect végétatif.
Sur le plan  approvisionnement en intrants, il faut signaler que les 
quantités  d’engrais mises en place au 31 juillet 2008, tous types d’engrais  
confondus, sont de 116863,25 tonnes dont 39036,7 tonnes d’urée, 45291  tonnes de 
complexe coton et 12261 tonnes de complexes céréales, 17921  tonnes de 
DAP/niéléni, 1174,95 tonnes de NPKS (sougoubè-sougoubè) et  1178,6 tonnes de sabunyuma. 
La subvention des engrais, accordée dans le  cadre de l’Initiative riz, a 
permis à la plupart des producteurs de riz  d’avoir facilement accès à cet intrant 
et de couvrir les besoins exprimés  en urée et DAP/Niéléni. Par ailleurs, la 
situation phytosanitaire demeure  relativement calme sur l’ensemble du 
territoire national. Le dispositif de  surveillance et d’appui conseil mis en place 
permettront de faire face aux  éventuelles attaques des déprédateurs. Toutefois, 
l’encadrement et les  producteurs doivent demeurer vigilants pour signaler 
aux services de la  protection des végétaux toutes les informations relatives 
aux déprédateurs  et l’application conséquente des bonnes pratiques agricoles 
permettant de  mieux gérer l’eau et de lutter efficacement contre les nuisibles.
Les  contraintes relevées par la direction nationale de l'Agriculture sont  
l'insuffisance du personnel d'encadrement et celle de la semence nérica.  Mais 
quelques paysans semenciers de l'Office riz Ségou se sont engagés à  produire 
davantage de semences nérica pour la prochaine campagne. Ils  permettront 
d'atténuer un peu la pénurie observée cette année pour cette  variété. 
Pour le moment sur l'ensemble du pays l'allure de la campagne  ne présente 
pas d'inquiétude majeure. Si les pluies continuent à évoluer  normalement jusqu’
en début octobre et la situation phytosanitaire reste  maîtrisée, les 
objectifs d’emblavures seront réalisés pour l’ensemble des  spéculations. Les 
cultures boucleront leur cycle végétatif et les  prévisions de production de la 
campagne agricole 2008-2009 pourraient être  atteintes. L'espoir est encore permis 
malgré les déficits pluviométriques  enregistrés il y a quelques jours dans 
les zones d'intervention de  l'Office riz Mopti.

M.  C.




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