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The philosophy, work & influences of Noam Chomsky

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Andrej Grubacic <[log in to unmask]>
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The philosophy, work & influences of Noam Chomsky
Date:
Sun, 13 Feb 2000 19:42:22 +0100
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Hello!
our site has been updated and still on our new
address. It is www.dissidence.org. 

Dissidence On the Web  provides news, information, opinion and debate from an
anti-authoritarian and non-mainstream perspective, promoting strategy of resistance as a theoretical and practical weapon confronting the challengies of our time.  
 
In this issue:
 English section updates:

We have to new sections:

History of Dissidence:
http://www.levesinet.net/delorca/engleski/phistor.htm

and Nonsustainable Economy:

http://www.levesinet.net/delorca/yae/pspisne.htm featuring the article


On Board the Medical Titanic, by Tony Abdo
The largest threat to human life in the future is the ecological breakdown occurring on the microbial level of our planet. Put directly; the bugs are evolving faster than we are. 
What does this mean, and why is nobody talking about it? People are talking about it, but in a fractured and noncomprehensive way. The medical world is telling doctors not to prescribe so many antibiotics, while the ecology movement is focused on the degradation of forests, rivers, oceans, soil, atmosphere, etc., along with extinctions of life forms - more on http://www.levesinet.net/delorca/yae/nse1.htm


  
- Mises a jour de la section F

a) A testimony about the way the Serbs are treated in Western
consultates
http://www.levesinet.net/delorca/yaf/analise5.htm

Les Serbes au consulat

Samedi 20 décembre 1999 - 11 heures - Mira, mon amie serbe d'origine
juive, et moi, entrons dans le jardinet du consulat de France à
Budapest. C'est une petite bâtisse dans le quartier des ambassades, à
deux pas de la place des Héros. Les Yougoslaves qui veulent se rendre en
France doivent réclamer leur visa ici depuis la rupture des relations
diplomatiques entre les pays de l'Union européenne et Belgrade en
février dernier. 

C'est déjà la deuxième fois de la journée que Mira s'y rend. Elle a dû
se présenter une première fois à 6 heures du matin, faire la queue
pendant deux heures, puis elle a pu remettre son dossier de demande de
visa - un gros dossier bourré d'attestations professionnelles et de
pièces médicales qu'elles s'est démenée pour constituer à Belgrade. On
lui a dit de repasser à 11 heures, sans autre explication. Elle ignore
si elle aura ce qu'elle veut aujourd'hui ou si elle devra revenir
encore. 

Nous poussons une porte lourde. A ma surprise, quand je demande aux
gendarmes où se trouve le service des visas, on me répond que, si Mira
est déjà venue le matin à 6 heures, elle doit attendre près de la porte
en bas de l'escalier de marbre. C'est un espace très réduit entre la
porte et la première marche, avec un banc pour qui désire s'asseoir. 
Nous nous installons là. Au bout de quelques minutes déjà une dizaine de
gens nous entourent. Ce sont tous des Yougoslaves, comme Mira, priés
d'attendre au bas de l'escalier, non pas en file, ni dans aucun ordre
précis. Et attendre pour quoi ? personne ne le sait. De temps en temps
(tous les quarts d'heures) quelqu'un en haut des marches crie « deux
personnes », « une personne ». Ainsi deux jeunes arrivés après nous nous
grillent la priorité et foncent dans les escaliers. Mira prend les
choses avec philosophie. 

L'attente est interminable, surtout quand on ne sait pas pour quoi l'on
attend, ni jusqu'à quand. Mira dit en anglais qu'il y a une autre file
d'attente en haut, au premier étage, et qu'en fait on attend. d'avoir le
droit d'attendre. 

L'homme qui criait « deux personnes » descend les escaliers. C'est un
type de 30 ans, brun vêtu de noir, à l'accent hongrois, aux cheveux
courts façon SS. Il prend les gens à partie d'une voix autoritaire : «
S'il vous plait ne restez pas derrière la porte ! asseyez vous là !
mettez vous sur le côté ! ». C'est un parfait nazi. Mira, qui est juive,
a perdu une partie de sa famille dans les camps de concentration et
d'extermination, et c'est aussi le cas probablement de la plupart des
Serbes qui nous entourent (la Serbie est, avec la Pologne, le pays
d'Europe qui a subi le plus de pertes civiles sous l'occupation
allemande). J'ai honte que ce jeune Hongrois dont les ancêtres
collaboraient probablement avec le régime fasciste de l'amiral Horthy
pendant la guerre se permette aujourd'hui, au nom de la République
française, d'adresser ces terribles injonctions aux Yougoslaves. J'ai
honte pour mon pays, cela me rappelle les heures les plus sombres de ce
siècle. 

J'avais connu pareille expérience quand je m'étais rendu à Belgrade en
minibus - le regard méprisant des douaniers hongrois posé sur les
Serbes. Mira me dit que, quand elle est venue en Hongrie, le car serbe a
eu droit à une fouille complète des bagages à la douane magyare. Tandis
que je m'énerve et peste contre le jeune nazi, elle prend la chose avec
humour, fièrement drapée dans son manteau de fourrure chic et bourgeois,
telle un sénateur dans sa toge immaculée. Les gens autour de nous font
preuve du même flegme. Il faut croire que l'humiliation est une affaire
d'habitude et que les Serbes ont une sacrée longueur d'avance sur moi
dans ce domaine. Plus ma consternation s'accroit et plus Mira en rit. «
Que veux tu, me dit-elle. Nous avons le choix entre pleurer ou rire. 
J'opte pour le second parti. »

Quand le jeune nazi crie : « Encore deux personnes ! », nous nous
élançons dans l'escalier. Comme Mira l'avait prévu, c'est une autre file
d'attente que nous trouvons au premier étage, cette fois plus nombreuse,
plus compacte. Le nazi hongrois est toujours là pour interdire aux gens
de se tenir derrière les portes. Personne ne nous dit où aller ni que
faire. Passées quelques minutes d'hésitation, Mira décroche un numéro. 
J'ignore comment elle l'a obtenu. Peut-être en demandant autour d'elle. 
A cet étage aussi les gens qui attendent sont en majorité serbes. Le
fait d'avoir un numéro - le 62 - me rassure quelque peu, bien que
j'ignore totalement si nous attendons à nouveau pour obtenir le droit
d'attendre ou si nous attendons enfin pour quelque chose de concret. 
Cependant mon inquiétude croît encore quand, après avoir appelé le 57,
un des bureaucrates aux guichets convoque le 29, puis le 65. 
Manifestement le consulat de France se veut kafkaïen jusqu'au bout. 
Aucune tension, aucune expression de la violence institutionnelle ni de
son absurdité ne sont épargnées aux demandeurs de visa. 

Enfin, je ne sais par quel miracle, après avoir évolué au hasard dans la
cohue, Mira se retrouve devant un guichet où une Hongroise vulgaire,
maquillée comme un carré d'as, lui demande de payer une grosse somme. 
Mira paie, on lui donne (sans lui restituer son passeport) un nouveau
numéro avec la consigne suivante : « Repassez à 15 heures » . Pas
d'autre explication. Inutile d'en demander. Mira serre dans sa main le
petit papier portant le numéro tel une sainte relique. Lui
accordera-t-on un visa ? elle l'ignore. Sera-ce aujourd'hui ? demain ?
dans trois jours ? Elle a tant besoin de se rendre en Europe occidentale
pour régler une affaire familiale qu'elle est prête à tout endurer. 

Nous revenons quelques heures plus tard, à 15 heures. La foule est
clairsemée. Nous n'en avons que pour quelques minutes. Le nazi en
personne se dirige vers Mira pour lui remettre son passeport avec un
sourire sadique. Il porte un visa Schengen de deux mois. Pour un peu la
jolie Mira, transportée de bonheur, remercierait le garde-chiourme. et
d'ailleurs elle le fait. Il est vrai qu'elle s'attendait à n'avoir qu'un
visa de huit ou dix jours, sans plus. Elle est ivre de joie. La voilà
désormais libre. Elle peut enfin voyager en Italie, en Allemagne, comme
elle le faisait étant gosse, à l'époque de Tito. Dehors une fille
pleure. Elle devait partir en vacances avec quatre de ses amis. Ceux-ci
ont obtenu leur visa mais pas elle. Pourquoi certains se voient-ils
attribuer un visa et pas d'autres ? nul ne le sait. Il est clair que les
dossiers de demande déposés le matin-même n'ont pu être examinés
attentivement. Pourquoi certains ont-ils des titres de longue durée et
d'autres de plus éphémères ? là encore mystère, tout comme était mystère
la question de la durée d'attente et du but de l'attente à chacun des
étages. 

Au royaume de la transparence, les étrangers sont peu de choses. 

Ainsi, une nouvelle fois, j'aurai été bétail parmi le bétail serbe, dans
une zone de non-droit. 

Il sera plus difficile à un Serbe d'entrer dans notre généreuse Europe
qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille, voilà la leçon de
cette journée. Et ce n'est qu'une goutte d'eau dans le long océan de
petites humiliations que ce peuple endure chaque jour. 


         Frédéric Delorca 21 décembre 1999

b) A long article anylizing the reactions to NATO bombings in France in
april 1999
 http://www.levesinet.net/delorca/yaf/analise6.htm


 Noticias-medio oriente:
http://www.levesinet.net/delorca/spnews/irq1.htm

Analisis-America Latina: 

      EL CONFLICTO UNIVERSITARIO EN MÉXICO Y SU POSIBLE "SOLUCIÓN" VIOLENTA 

La Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), ha suspendido sus actividades durante 9 meses debido a un conflicto interno que se inició cuando el rector en esa fecha Barnés de Castro promovió un reglamento general de pagos donde los estudiantes deberían pagar por la educación que ahí reciben, a continuación transcribo el reglamento general de pagos:
El Consejo Universitario en su sesión extraordinaria del 7 de junio de 1999 aprobó el siguiente: http://www.levesinet.net/delorca/spanal/mex1.htm

Astilero:

      VIOLENCIA PASO A PASO 



1. EL LEÓN ESTÁ DORMIDO

Estalla la huelga en la Universidad Nacional de México. ¿La razón? Una política de corto plazo, que de seguirse, llevará a la universidad pública al marco de la globallización que en México, desde hace algunas décadas, se promueve con el propósito de financiar mejor nuestro país. ¿El pretexto? Hay que actualizarse, hay que "ir al paso de la modernidad", y he aquí que tenemos a un rector (Barnés de Castro) que propone un reglamento general de pagos. A partir de ahora, todo aquél que quiera permanecer como alumno acreditado de la Universidad tendrá que obedecer nuevas reglas, tanto así como pagar una cuota semestral que para muchos es mínima, pero que la gran mayoría deplora por tres razones: 1)No la pueden pagar, 2)No la quieren pagar, y 3) No han sido escuchada su opinión al respecto. 

http://www.levesinet.net/delorca/spastil/ast1.html


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