There are signs of anxiety and disinterest in the cultivation of cotton and
other crops in Mali thanks to the overwhelming enthusiasm in Operation Feed
Yourself which is biased as to rice cultivation. I encourage the government of
Mali to consider regenerating interest in the cultivation of other crops or
at least help with fertilizer subventions for cotton and the other crops. An
overwhelming focus on Rice could hinder total farming in the future. Haruna.
Campagne agricole en 3è Région : UNE MINE SUPERBE
l'Essor n°16275 du - 2008-09-02 08:00:00
Si les pluies continuent à être au rendez-vous, les prévisions de
production en cultures vivrières seront atteintes et, peut-être, dépassées
C'est par la région de Sikasso que le ministre de l'Agriculture Tiémoko
Sangaré a achevé vendredi sa tournée de supervision de la campagne agricole
2008/2009. Tiémoko Sangaré avait auparavant sillonné les régions de Mopti et Ségou.
Établissant le bilan de cette tournée dans les cercles de Koutiala, Sikasso
et Bougouni, le ministre s'est dit satisfait de l'allure de la campagne
agricole, avec des cultures, toutes spéculations confondues, qui présentent un
bon aspect végétatif. Si les pluies continuent à être au rendez-vous, on peut
espérer sur une bonne campagne et atteindre, voire dépasser les prévisions de
récolte en cultures vivrières, a jugé Tiémoko Sangaré.
Le ministre de l'Agriculture a félicité les paysans pour leur engagement en
faveur de l'Initiative riz du gouvernement. Cette opération est considérée
comme la phase de démarrage du volet agricole du Projet de développement
économique et social (PDES) du président de la République. Cette opération
spécifique, a-t-il rappelé, a pour objectif d'atteindre une production céréalière
record de 4,6 millions de tonnes, toutes spéculations confondues, dont 1,6
million de tonnes de riz paddy. La région de Sikasso occupe une place de choix
dans ce dispositif de production, a précisé le ministre.
Tiémoko Sangaré s'est efforcé de répondre avec franchise et précision aux
doléances et critiques soulevées par les paysans. Parmi ces reproches : le
manque de subvention des engrais utilisés par les producteurs de coton et
d'autres spéculations vivrières. Le ministre Sangaré a expliqué qu'aucun producteur
n'est exclu de la politique agricole du pays. La subvention accordée
spécifiquement cette année à la culture du riz avait pour objet de la booster et
d'assurer à très court terme l'autosuffisance alimentaire pour cette denrée.
Plus de 3,6 millions de céréales, toutes spéculations confondues, ont été
récoltées en 2007/2008, a rappelé Tiémoko Sangaré. Si la production des
mil/sorgho est jugée suffisante, celle du riz, par contre, a enregistré un léger
déficit. C'est une des raisons qui a conduit le gouvernement à initier, l'année
dernière, une campagne d'importation de riz étranger subventionné pour
satisfaire la consommation nationale, a t-il expliqué.
"AU DÉTRIMENT DU COTON" : Au regard des performances agricoles enregistrées
l'année dernière, le gouvernement a jugé opportun de mettre l'accent sur la
culture du riz afin que le pays puisse satisfaire lui-même ses besoins de
consommation de riz. L'Initiative est donc lancée pour faciliter la production
de riz grâce à des subventions sur les engrais, les semences et le matériel
agricole, a expliqué le ministre.
Les cotonculteurs de la région de Sikasso sont ceux qui ont le plus mal
digéré les subventions en faveur du riz "au détriment", de leur point de vue, "du
coton". Une attitude partagée par le producteur de coton Adama Sanogo de
N'Kourala qui a emblavé 9,5 hectares de coton malgré l'absence de subvention sur
les engrais coton.
Adama Sanogo a également semé 7 ha de maïs, 1 de mil, 5 de sorgho et 0,5 de
riz nerica. Il a déploré, comme certains de ses collègues, le retard
enregistré dans le paiement du coton de la campagne dernière même si le prix d'achat
de la fibre pour la campagne actuelle a été relevé à 200 Fcfa le kg contre
165 Fcfa, la saison passée.
Au moment où la privatisation de la Compagnie malienne de développement des
textiles (CMDT) entame sa dernière phase, l'absence de subvention pour les
engrais destinés au coton sonne comme un désintérêt de l'État vis-à-vis de la
filière, estime le Adama Sanogo. "Ceux comme moi qui ont accepté de soutenir
la production cotonnière cette année, ne feront pas la même chose l'an
prochain si les difficultés ne s'estompent pas", annonce-t-il. D'autres
cotonculteurs n'ont pas fait montre de la même patience et se sont désengagés de cette
culture, réduisant les superficies emblavées à 45%.
Sur la route de N'Kourala, à Farakala, la délégation ministérielle a visité
les parcelles de riz nerica et de niébé de Youssouf Diamouténé. Sur la
légumineuse, la question du financement de la semence pré-base a été soulevée par
le représentant d'Icrisat dont la demande adressée à l'Institut d'économie
rurale (IER) n'a pas été entièrement satisfaite. Les responsables locaux de
l'IER ont invoqué le manque de financement qui les a empêchés de multiplier les
semences pré-base de cette légumineuse. Une situation qui menace également
les autres volets de recherche d'un IER qui fait pourtant des miracles.
BREVETER LE PATRIMOINE AGRICOLE : Le ministre de l'Agriculture s'en est
rendu compte sur les parcelles de démonstration du site expérimental de Finkolo
(situé à 19 kilomètres de Sikasso sur la route de Bobo Dioulasso) du Centre
régional de la recherche agronomique de Sikasso.
Couvrant 25 ha, ce site abrite des expérimentations sur le coton et les
céréales. Les chercheurs mènent 19 essais de culture de riz nerica afin de cerner
les résistances aux maladies, au stress et aux insectes et d'apprécier les
quantités d'engrais minéraux nécessaires pour assurer une bonne croissance
végétative de la plante. Le maïs bénéficie également des mêmes types d'essais.
Le Mali ayant été retenu par l'Adrao (Association pour le développement de
la riziculture en Afrique de l'ouest) comme pays pilote dans la diffusion du
nerica, l'IER entretient cette année 49 hectares de culture de semences de
base de riz nerica.
Le ministre Sangaré, impressionné par les performances scientifiques des
chercheurs, a demandé qu'un dossier soit constitué afin de breveter l'ensemble
du patrimoine agricole dont dispose l'IER auprès de l'Organisation mondiale
de la propriété intellectuelle.
Après les parcelles de l'IER, la délégation a fait escale à Ziembougou. Là,
elle a constaté avec bonheur l'épiaison du riz nerica du champ de Lassana
Sanogo. Ailleurs, sur le périmètre rizicole de 150 hectares, les femmes de la
coopérative de Niéna sont à la tête de 40 hectares de riz nerica. La
présidente de la coopérative, Mme Diallo Rokiatou Diallo, assure que ses 347 mandantes
ont approuvé l'initiative riz et félicité le gouvernement pour les engrais
et semences subventionnés. Elle a soulevé des doléances relatives à
l'acquisition de matériel agricole : tracteur, batteuses et décortiqueuses.
La tournée ministérielle en 3è Région s'est achevée à Babilena, à 60 km de
Bougouni. Là, Salif Koné expérimente 7 variétés de riz nerica sur 1,5 ha dans
les clairières de son village. Pour ce premier essai, il est persuadé de
tirer profit de l'opération.
M. COULIBALY
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