I thought I'd do some due diligence in explaining this article (Not
translating it).
It talks in the first paragraph about the onerous and deceitful practices of
storekeepers who take advantage of Ramadan to jack prices of relevant
commodities up. Rice, Sugar, Milk, maize, oil, dates,, lemon, meat, and fish.
Remember that the people of Mali and their government have been working hard from
Operation Feed Yourself to customs and excise forgiveness to subventions in
order to ameliorate the affect of the global food pricve hikes brought on by
rising gas and oil prices. That has been so far successful thanks to assistance
from Mali's international donors and partners in development. The assistance
was a stop-gap aide to tide Mali over before harvest. Unfortunately Ramadan
is here and unscrupulous merchants who are never satisfied, are taking
advantage of this goodwill and surreptitiously jacking up their prices again.
The second paragraph shares comparative prices of these food commodities as
they exist in different regions and towns of Mali. The ESSOR sends out
investigative journalists throughout Mali to augment government's efforts to stem
the tide of the graft.
The government officials are taking action. National Director of Commerce,
Mahamane Assoumane Toure' issues the following directive:
"Désormais les détaillants doivent impérativement afficher les prix des
différents produits sur la porte de leur magasins. Des agents sillonneront
également les différents marchés pour s'assurer de l'application correcte des prix.
Le non respect de ces mesures sera sanctionnée par la fermeture des
boutiques et magasins", explique Mahamane Assoumane Touré.
Desormais Laala Wah. All storekeepers must display essential commodity
prices plainly and visibly at their doors for Price control agents and customers
to see. Any storekeeper found wanting in this regard risks closure of his/her
shop. Finis. Kaput. Over. Out. Haruna. Please see http://www.essor.gov.ml/
Ramadan : LES PRIX TIRENT SUR LA LAISSE
l'Essor n°16274 du - 2008-09-01 08:00:00
Les pouvoirs publics ont multiplié exonérations, concertations et promesses
d'un contrôle strict des étiquettes pour réduire le risque d'emballement des
prix. Leur détermination ne doit pas fléchir
Le mois de Ramadan est une période bénie pour les croyants et une plage
redoutée par les ménages qui voient leurs dépenses décupler. Les produits les
plus demandés pendant ce mois sont le riz, le sucre, le lait, le petit mil,
l'huile, le tamarin, le citron, la viande et le poisson. Profitant de la forte
pression exercées sur ces denrées, des commerçants adeptes de la spéculation
n'hésitent pas à jongler avec les étiquettes. Le carême, période généralement
tendue sur les prix, survient de surcroît cette année dans une conjoncture
marquée par un renchérissement marqué de denrées courantes comme le riz, la
farine le lait et l'huile. Flambée du prix du pétrole sur le marché mondial,
épuisement des stocks, mauvaises récoltes, rétention effectuées par les
producteurs : aucun pays n'a véritablement échappé à une tourmente qui a frappé avec
plus de force ceux qui dépendent largement de leurs importations. Dans cette
crise mondialisée, chacun s'est efforcé de trouver ses recettes propres
pour amortir le choc.
LEÇON RETENUE. Dans notre pays, la vitesse de réaction des pouvoirs publics
a été plutôt bonne. Des mesures sont intervenues pour assurer
l'approvisionnement du marché et maintenir le prix des denrées de grande consommation,
comme le riz, à un niveau accessible au citoyen moyen et compatible avec la
logique économique.
Déjà l'année dernière, le prix du riz avait augmenté de plus de 20 %. La
diminution de la quantité de riz disponible avait alors eu un effet immédiat sur
le marché malien. Les prix avaient globalement progressé de 200 à 250, 325
puis 350 Fcfa, voire 400 et même 500 pour le riz parfumé.
La leçon a été retenue. Ainsi en mars dernier, le gouvernement après
concertation avec les partenaires sociaux, a décidé d'accorder des exonérations à
l'importation de riz. La mesure, entrée en vigueur le 1er avril passé reste en
vigueur jusqu'au 30 septembre à venir. L'exonération porte sur les droits et
taxes perçues au cordon douanier à l'exception du prélèvement communautaire
(CP), du prélèvement communautaire de solidarité (PCS) et de la redevance
statistique (RS). Ainsi l'État renonce aux 18 % de la TVA et aux 10 % de droits
de douanes. Plusieurs opérateurs économiques, se sont alors engagés à
importer du riz pour fournir les commerçants détaillants à raison de 300 000 Fcfa
la tonne, soit 300 Fcfa le kilogramme. À charge pour ces détaillants de
l'écouler au prix public de 310 Fcfa le kilo.
Ainsi du 1 avril au 26 août, 99 822 tonnes de riz exempté de TVA et de
droits de douane ont été mis sur le marché. Ce tonnage se situe en dessous des
estimations du gouvernement qui tablaient sur 127 000 tonnes de riz exonéré.
Pour le mois de Ramadan des mesures sont prises pour intensifier
l'approvisionnement des marchés en produits de première nécessité à des prix
raisonnables. L'exonération, a indiqué le directeur national du Commerce et de la
Concurrence, Mahamane Assoumane Touré, a été étendue au lait et à l'huile. Le
kilogramme de lait en poudre passe ainsi de 3200 à 2905 Fcfa à la vente au détail
et l'huile de 950 à 815 Fcfa le litre pour la période exemptée de taxes et
de droits de douane.
En ce qui concerne le riz, des concertations sont en cours pour caler les
prix dans des limites supportables. Pour le moment, le prix du riz exonéré
reste inchangé (310 Fcfa/kg). Ainsi 120 magasins -soit 20 par commune- ont été
ouverts à dans la capitale et d'autres dans le reste du pays pour accroître
l'accessibilité cette denrée.
POUSSÉ DES AILES. Sur les marchés de Banankabougou Faladié Niamakoro,
Kalanbancoura, Lafiabougou, Hamdallaye, Djikoroni-para, Tomikorobougou Médine et
le Dibida que notre équipe de reportage a sillonné, les prix du riz, mil et
sorgho ont malgré tout repris leur ascension.
"À un mois du Ramadan, les prix des produits de première nécessité ont
poussé des ailes. Le sac de 100 kilogrammes de riz RM40 importé de Thaïlande et du
Viet Nam et de riz local Gambiaka qui se vendait, il y a une semaine, entre
35.000 et 37.500 Fcfa coûte aujourd'hui entre 40 000 et 42 500 Fcfa. Le petit
mil très apprécié pour la bouillie revient de 17 000 à 22 500 Fcfa les 100
kg selon qu'il soit pilé ou non, énumère un chef de famille croisé au marché
Dibida.
Le sucre dont la consommation explose durant ce mois de jeûne, avait connu
l'an passé une véritable flambée. Depuis la mise sur le marché de la
production de Sukala SA, son prix se replie. Le sac de 50 kg qui se vendait l'année
dernière au marché de gros entre 20 000 et 21 500 Fcfa (400 à 450 Fcfa le kilo
au détail), s'achète en ce moment à 18 500 Fcfa pour le sucre importé et
18.000 Fcfa pour son équivalent local soit 380 Fcfa le kilo à la vente au détail.
À en croire Bakoré Sylla, le PDG du Grand grenier de bonheur, il n'y a ni
pénurie ni flambée du prix du sucre, le stock existant suffit à couvrir les
besoins du mois du jeûne. Pour le riz, explique le patron de GGB, "Nous sommes
en concertation avec l'État, les partenaires sociaux et les détaillants. Des
prix consensuels seront rendus publics sous peu, assure-t-il en soulignant au
passage l'existence de stocks suffisants pour maintenir les cours actuels.
AFFICHER LES PRIX. Dans cette conjoncture, les prix de certains produits
comme l'huile et le sucre évoluent différemment selon les quartiers. Si à
Tomikorobou, le litre d'huile vaut de 850 à 900 Fcfa, à Att-bougou, il faut
débourser 1000 Fcfa pour la même quantité. La même fluctuation s'observe sur le
prix du sucre. Ainsi à Lafiabougou le kilo est proposé entre 375 et 400 Fcfa
tandis qu'il faut 425 à 450 Fcfa pour acquérir la même quantité à
Guarantiguibougou.
"C'est vraiment grave, malgré les assurances données par les autorités,
certains boutiquiers ont déjà donné le coup d'envoi de la spéculation, puisque
les prix ont vraiment changé depuis 15 jours. A Korofina où j'habite, le
kilogramme de lait est vendu entre 3.300 et 3.500 Fcfa", témoigne Mme Diop Assétou
Traoré.
Le directeur national du Commerce de la Concurrence, Mahamane Assoumane
Touré, dédramatise et assure que le ministère en charge du Commerce à travers la
direction régionale du commerce et de la concurrence du district en
partenariat avec les consommateurs et les observateurs des prix, veille au grain.
"Désormais les détaillants doivent impérativement afficher les prix des
différents produits sur la porte de leur magasins. Des agents sillonneront
également les différents marchés pour s'assurer de l'application correcte des
prix. Le non respect de ces mesures sera sanctionnée par la fermeture des
boutiques et magasins", explique Mahamane Assoumane Touré.
À la veille du Ramadan, si des poussées de fièvre s'exercent par endroits
sur les prix, on ne peut franchement pas parler d'emballement. Pas pour
l'instant. Si les services de contrôle et de répression font montre de vigilance, on
en restera là. Et les consommateurs n'auront pas à endurer plus d'épreuves
que le lot habituel de la période.
Doussou Djiré
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