The program focuses on integrating recent graduates into the public and
private workforces.
Programme volontariat de l'APEJ : LES ANCIENS BÉNÉFICIAIRES NE SONT PAS
OUBLIÉS
l'Essor n°16246 du - 2008-07-23 08:00:00
Le programme de volontariat a prouvé son importance dans le processus
d'insertion socioprofessionnelle des jeunes
De nombreux jeunes ont décroché des emplois dans les structures de l'État
et des collectivités et des projets bancables sont en voie d'être financés
La première phase du "Programme volontariat" des jeunes diplômés sans emploi
dans les Administrations publiques, initié par l'Agence pour la promotion de
l'emploi des jeunes (APEJ) a été clos le 30 juin dernier, après plusieurs
reports. Un nouvel appel à candidature a été lancé entre le 13 et le 30 juin
dernier. A la date de clôture du dépôt des dossiers de cette deuxième phase, 10
000 demandes ont été enregistrées contre 6 000 lors du premier programme
pour le même nombre de places prévues (2 000) comme par le passé.
Le traitement des dossiers a même commencé. La semaine dernière, au passage
de notre équipe de reportage à l'APEJ, la saisie des inscriptions avait été
bouclée. L'équipe chargée du traitement des dossiers s'apprêtait à lancer la
phase de sélection des 2 000. Et, si tout se passe comme prévu, la
publication de la liste des "élus" devrait intervenir en début du mois d'août. Le
programme sera aussitôt solennellement lancé par le président de la République.
Signalons que cette deuxième phase a connu un léger retard dans son execution,
puisque la date initiale de lancement du programme était prévue pour le 3
juillet passé.
Contrairement à ce qui avait été choisi comme démarche lors du précédent
programme, l'APEJ a noué avec le ministère de l'Administration territoriale et
des collectivités locales un partenariat pour non seulement cogérer le flux
de volontaire, mais aussi pour appuyer le programme de renforcement des
capacités des collectivités. Les deux administrations ont travaillé à l'élaboration
du programme qui prévoit le déploiement de 1400 volontaires (sur les 2000
recrutés) au niveau des collectivités contre 600 au niveau des Administrations
d'État. C'est pourquoi d'ailleurs les candidats ont été invités lors de
l'appel à candidature à déposer leurs dossiers au niveau des municipalités de
leur commune de résidence, ce sur toute l'étendue du territoire.
DES ACTIONS DE PLAIDOYER : Le programme prévoit aussi l'installation des
comités de pilotage auprès des gouverneurs au niveau région et des préfets au
niveau cercle. Auparavant, les deux départements ont organisé des missions
conjointes de sensibilisation dans les Régions pour expliquer l'esprit et la
lettre du nouveau programme afin d'éviter les erreurs du passé. Rappelons en
effet que les derniers jours de contrat du premier programme ont été marqués par
des actions parfois violentes des jeunes volontaire qui se sont efforcés
d'investir la place publique en organisant des sit-ins et des conférences de
presse. L'objectif de ces démarches était de mettre la pression sur le
gouvernement afin que la première génération soit maintenue dans les circuits de
l'administration d'Etat. "Avec l'argent qu'on gagnait, beaucoup d'entre nous
avaient retrouvé une certaine dignité. Rompre avec cette habitude est un fait que
l'on ne saurait accepter", clamaient des volontaires que nous avons
rencontrés. A l'origine du différend qui oppose les volontaires à l'Etat il y a une
mauvaise interprétation des clauses du contrat par les premiers.
Selon Aly Kébé, chef du département Promotion, prospection et évaluation à
la Direction générale de l'APEJ, l'accord spécifiait clairement que le
volontaire ne pouvait exiger une garantie d'emploi durable de l'Agence, encore
moins du gouvernement. Selon Kébé, le programme volontariat des jeunes est une
déclinaison améliorée "du Programme de stage de qualification professionnelle",
initié en 1992 par le chef de l'Etat, alors qu'il était président du Comité
de transition pour le salut du peuple (CTSP). L'objectif était alors de doter
les jeunes diplômés fraîchement sortis des écoles d'une expérience
professionnelle d'au moins un an en vue de les mettre en état "d'employabilité". Car,
faute d'expérience avèrée, ils étaient difficilement sélectionnés par les
recruteurs.
Mais dans la pratique, le stage de qualification professionnelle s'était
avéré insuffisant. Le programme était confronté à deux problèmes majeurs : le
nombre limité des entreprises privées et la faiblesse de leurs ressources qui
restreignait leur capacité d'embauche. D'où le volet Programme de volontariat
pour renforcer celui du stage de qualification professionnelle.
Selon Aly Kébé, c'est maintenant que l'État va conférer un statut juridique
au Programme de volontariat, eu égard à son importance dans le processus
d'insertion socioprofessionnelle des jeunes. La première expérience - on ne le
sait pas toujours - a offert leur chance à certains volontaires qui ont obtenu
des contrats définitifs comme conventionnaire de l'administration au sein de
leurs services employeurs. Cela grâce à des actions de plaidoyer engagées
par l'APEJ, souligne Aly Kébé. Au ministère de l'Emploi et la formation
professionnelle, tous les jeunes volontaires ont été engagés comme conventionnaires.
D'autres ministères ont également embauché. Il s'agit des Départements du
Travail, de la fonction publique et de la reforme de l'État (qui a éclaté en
deux ministères depuis), des Affaires étrangères et de la coopération
internationale, de la Justice, de l'Administration territoriale et des collectivités
locales et de la Santé.
Au niveau du secteur privé et des collectivités, d'autres volontaitres ont
décroché des contrats. La mairie de la Commune IV du District a engagé 48
jeunes parmi les anciens volontaires comme agents de recouvrement dans les
marchés. Et la latitude a été donnée à tout autre service (public et privé)
d'examiner au cas par cas selon leurs possibilités financières en vue de trouver de
la place aux anciens volontaires.
UNE DÉROGATION SPÉCIALE : Selon le directeur général de l'APEJ, Modibo
Kadjogué, il est plus rentable pour les administrations d'État, les collectivités
et les entreprises (publiques et privées) de recruter dans le vivier des
anciens volontaires, qui sont immédiatement opérationnels grâce à l'expérience
acquise durant le stage. Par ailleurs, en prélude aux différents concours de
la Fonction publique et de la Magistrature, l'APEJ a commis un bureau de
consultant pour former les jeunes volontaires en épreuve technique et en culture
générale.
987 jeunes ont bénéficié de cette formation au nombre desquels 21 ont
réussi leurs concours. Cette formation a coûté à l'APEJ plus de 10 millions de
Fcfa. Lors de l'organisation du concours de la Fonction publique des
collectivités, l'APEJ a organisé une autre session de formation, toujours à l'intention
des jeunes volontaires. 528 candidats ont reçu cette formation qui a coûté
cette fois-ci à l'APEJ près de 30 millions de Fcfa. Cette augmentation de
l'enveloppe est due à l'amélioration de la qualité de la formation (au lieu d'un
cabinet de consultants, trois bureaux ont été commis pour assurer la
formation). Et aussi à la prise en charge des besoins nouveaux exprimés par les
jeunes. Lors de la première session de formation, l'APEJ n'assurait que le
transport à raison de 1 500 Fcfa par jeune et par jour. Mais les auditeurs ont exigé
et obtenu en plus une pause déjeuner.
L'APEJ a financièrement accompagné également l'installation des jeunes dans
le secteur rural. Ainsi, quatre volontaires ont bénéficié d'un minimum de
paquets agricoles avant d'être installé à Siengo dans la zone Office du Niger.
Par ailleurs, un Comité technique d'orientation et de contrôle (CTOC) a été
mis en place par le ministre de l'Emploi pour étudier les projets des jeunes.
Cette structure a approuvé le financement de 51 dossiers et a accordé sa
garantie pour 4 autres projets sur les 92 qu'il a reçus.
Le coût global de cette opération s'élève à plus de 336 millions de Fcfa
dans lequel l'APEJ intervient pour plus de 332 millions de Fcfa. L'apport
personnel des jeunes s'élève à plus de 56 millions de Fcfa. La garantie du CTOC
aux 4 projets coûte à l'APEJ 15,4 millions de Fcfa.
Sur un tout autre plan, le coût global des allocations versées aux jeunes de
mai 2005, date de démarrage du programme au 30 juin passé, s'élève à plus
de 2,176 milliards de Fcfa et la couverture sociale payée à l'INPS a coûté à
l'APEJ près de 62,3 millions de Fcfa.
En outre, une dérogation spéciale a été accordée aux porteurs de projets en
prolongeant la date limite de dépôt des projets des anciens volontaires
auprès du CTOC. Cette nouvelle date arrivait à expiration le 15 de ce mois. Les
anciens volontaires sont également prioritaires pour les propositions de la
bourse sur l'emploi, ouverte le 10 juillet passé et qui fonctionnera jusqu'en
octobre prochain. Dans le cadre du projet Money Gram lancé par la Banque
malienne de solidarité (BMS) 4 anciens volontaires ont été installés en début de
ce mois.
Le président de l'Association des jeunes volontaires, Mamadou Dionsan, que
nous avons rencontré pour recueillir son opinion sur les possibilités
d'insertion proposées à ses militants, a poliment décliné notre sollicitation. Il
préfére reserver la primeur ses propos à une conférence de presse que son
association envisagerait d'organiser dans les prochains jours.
A O. Diallo
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