This is good news. I am impressed with the sobriety that went into the idea. ATT was an Independent (non-partisan) President of Mali and he was a great President for Mali. However, that has more to do with the character of the man ATT than any value of an independent President seeking to govern by concensus. An Independent President for Mali was perhaps the best option for Mali at the time ATT became President having intervened during the President Moussa Traore debacle to restore calm, law, and order. In hindsight, I would only support an Independent President as an interim or transitional government at times of national conflict or war, and even then only for the man/woman with impeccable temperament and judgement. As a model for routine government, an Independent President is much weaker than strong and would find it enormously difficult to mobilize the greatest number of citizens in the imminence of conflict. In other words, an Independent President can be a means to end an ongoing national conflict than he/she can decisively prosecute an impending conflict. Further, an Independent President is ineffective in fighting corruption and other crime. For these reasons, it is unwise to entertain an Independent President for routine governance.
The idea of this GPS-2012 is that several opposition parties and their alliances conclude a Pact obligating them to support whichever party or alliance emerges from the 1st round of voting to compete in the second round. The Largest party Adema-Pasj and the ATT-inspired party PDES are not party to the GPS-2012. It is almost certain that Adema-Pasj will come out close to the top in the first round. But it is also certain that one of the constituent parties of GPS-2012 will also come out second. There is a certain calculus that PDES is more likely to coalesce with Adema-Pasj than any other party for the second round of voting. In such a scenario, the GPS-2012 will trump any such coalition of Adema-Pasj-PDES an afford Mali a clean break from any remnant of an Independent President. I think this is good thinking. I commend the founding of the GPS-2012 and I couldn't have thought of a better name for such a permutation. Haruna.
GPS 2012 : l’alliance politique s’érige en alliance électorale
« Dans
le but de faire élire leur candidat à l’élection présidentielle, au
deuxième tour, les partis s’engagent à mobiliser tous leurs militants et
dégageront en outre les moyens de campagne subséquent pour les besoins
de la cause » C’est la substance d’une plate-forme signée, le 9
février 2012, par le Groupement des Partis Solidaires (GPS) pour les
élections de 2012.
En
s’engageant à participer aux prochaines élections générales, le GPS
2012, à l’instar de la plupart des acteurs politiques maliens, est
convaincu qu’une seule force politique n’est pas en mesure de remporter
ces scrutins et de gérer le Mali. Dans ce contexte, le regroupement
politique s’impose comme une alternative. Mieux, le contexte politique
et sociale actuel du pays exige à la tête de l’Etat « un président
solide, énergique, compétent, sérieux et crédible ; un président qui
aura à cœur l’unité, la cohésion nationale et l’intégrité du
territoire ; un président capable de gérer et ramener la paix et le
niveau académique requis dans le système éducatif ; un président
rassembleur », cite le Pr. Younouss Hamèye Dicko, coordinateur du GPS et
président du Rassemblement pour le Développement et la Solidarité
(RDS).
C’est en avril 2011 que 32 partis politiques ont initié
une alliance politique, dénommée G32, pour exiger de l’Etat un fichier
électoral fiable et des élections dont les résultats correspondront aux
normes électorales. L’alliance avait adressé à cet effet, un mémorandum
au chef de l’Etat le 24 juin dans lequel elle relevait les incohérences
du Recensement Administratif à Caractère Electorale (RACE). « Notre
objectif n’a pas changé » soutient le Pr. Younouss Hamèye Dicko qui a
rappelé que la question du fichier électoral reste encore incertaine.
L’un des objectifs ultimes du GPS est d’encourager la
reconquête du pouvoir en 2012 par un homme politique après l’expérience
du président Amadou Toumani Touré (2002-2012), issue d’une candidature
indépendante. Cet homme, souligne le Pr. Younouss Hamèye Dicko, doit
avoir une assise sociale et politique solide pour gouverner le pays. Le
G32 s’est érigé en GPS 2012, le 7 octobre, pour faire face à cette
nouvelle ambition, cette fois-ci, électoraliste. L’alliance regroupe
aujourd’hui quarante et huit (48) formations politiques dont le RPM
d’Ibrahim Boubacar Keïta, la CNAS-Faso Hèrè de Soumana Sacko, l’URD de
Soumaïla Cissé, la SADI de Oumar Mariko, les PUR qui soutiennent la
candidature du député Housseiny Amion Guindo, le YELEMA de Moussa Mara,
le RpDM de Cheick Modibo Diarra, etc., tous candidats à l’élection
présidentielle. L’Adéma-PASJ et le PDES ou encore les indépendants comme
Modibo Sidibé ne font pas parti de cette alliance. Plus d’une trentaine
de partis membres du GPS ont déjà paraphé la plate-forme dont la
signature s’est ouverte le 9 février.
Selon les termes de l’accord politique, chaque parti de
l’alliance peut présenter un candidat au premier tour. Dans l’hypothèse
d’un second tour à laquelle accède un candidat de la plate-forme, les
partis signataires se doivent « un soutien obligatoire » à ce dernier.
« Tout parti de l’alliance qui ne présente pas de candidat au premier
tour a l’obligation de soutenir un candidat issu du GPS 2012 » exige le
document à ses signataires. Dans l’hypothèse de l’accession de deux
candidats du GPS au second tour, les partis membres seront libres de
soutenir le candidat de leur choix.
Seydou Coulibaly
13 Février 2012
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