Soyinka recalls a certain commission formed by Hon. Kofi Annan when he was Secretary General of the United Nations. It was The African Millenium.

Soyinka shares that in 2000, Gbagbo supported the work of the commission on two occasions, and even decried the inability of African leaders to cede power respecting the will of their citizens. Ironic, for Gbagbo to buck the will of his fellow citizens, now that those citizens have rejected another term in office for Gbagbo

 Haruna.

Here is Soyinka. Courtesy: Radio France Inter...


Wole Soyinka appelle Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir en Côte d’Ivoire                        				        
                                                    
                          
Parmi les réactions à la crise actuelle en Côte d’Ivoire, celle du Nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature 1986, qui se dit très « déçu » par ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Lors d’un entretien à RFI, ce mardi 14 décembre 2010, Wole Soyinka a appelé Laurent Gbagbo à saisir la seule solution « honorable » à ses yeux, celle que lui suggèrent les Nations unies, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et qui consisterait à quitter le pouvoir.

Dans cet entretien, Wole Soyinka, né en 1934, raconte qu’il a fait partie, dans les années 2000, d’une Commission de réflexion sur le développement de l’Afrique mise en place par Koffi Annan, à l’époque secrétaire général des Nations unies. Il a considéré que Laurent Gbagbo avait applaudi aux conclusions de cette commission et qu’il fait aujourd’hui exactement le contraire : 
« Le président Gbagbo a soutenu le travail et les conclusions de cette Commission du millénaire pour l’Afrique. Il a accueilli deux sessions de débat et applaudi à nos recommandations. Or ces conclusions ont notamment pointé du doigt l’incapacité des leaders africains à quitter le pouvoir, à respecter le verdict des urnes ».
Wole Soyinka a ajouté : « C’est donc ironique et affligeant que le président Gbagbo souffre justement du syndrome que nous avions dénoncé. En plus, nous avions cité comme l’une des raisons des guerres civiles en Afrique, le fait que les leaders africains trahissent la volonté électorale des populations. Donc, notre ancien et généreux hôte, qui nous a soutenus, le président Gbagbo, devrait se remémorer les conclusions de la commission, et se comporter selon les principes qu’elle avait énoncés. En ce moment, sa position va à l’encontre de tout ce qui a été recommandé par la Commission du millénaire ».
source : RFI, mardi 14 décembre 2010





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