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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Thu, 19 Jun 2008 20:13:23 EDT
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Face aux assauts de l’Armée: Panique dans  les montagnes 
 
Pourchassés jusqu’au niveau de nos frontières d’avec le Niger et  d’Algérie, 
quotidiennement traqués par des unités de l’armée, Bahanga et sa  bande sont 
acculés dans leurs derniers retranchements. L’occupation systématique  du 
terrain par l’armée, après la destruction de la base de Tin-Assalak, crée la  
panique dans les rangs des bandits. 
La semaine dernière, Ibrahim Ag Bahanga, a adressé aux autorités  maliennes, 
une bien curieuse doléance : le retrait du colonel El Hadj Gamou du  théâtre d’
opération et son retour à ..... Gao, où il commande la région  militaire. Le 
bandit conditionnait ainsi son éventuelle participation à une  nouvelle 
rencontre avec les autorités du pays, sous l’égide des Algériens à  Tamarasset. 
Réponse de Bamako ? Le colonel Gamou et ses hommes resteront sur  le terrain 
à Kidal aussi longtemps que la situation sécuritaire l’exige.  Joignant l’
acte à la parole, la hiérarchie militaire a donné de nouvelles  instructions au 
colonel. 
Elles sont surtout relatives au renforcement des positions de  l’armée dans 
tous les secteurs du nord-est du pays. A cet effet, Gamou est  retourné à Kidal 
en fin de semaine dernière. Pas pour longtemps. 
Avant-hier, mardi 17 juin, il est reparti « en  brousse » à la tête d’un 
convoi fortement équipé. Parallèlement d’autres  unités sont envoyées en renfort à 
Tinzawaten. De leur côté, des unités mobiles  quadrillent de jour comme de 
nuit, les secteurs de Kidal, malgré la présence de  mines déposées par les 
bandits en maints endroits. Le dispositif en place est  accompagné par un 
déploiement, sans précédant d’armement. 
C’est dire toute la détermination des autorités à maintenir la  pression et 
surtout la peur dans le camp des bandits. Cette détermination avait  été 
exprimée par le chef de l’Etat, lors de sa traditionnelle conférence de  presse du 8 
juin. 
L’option ainsi prise par les autorités maliennes crée la psychose  chez les 
groupuscules armés qui évitent tout accrochage avec les forces armées.  La 
nouvelle doléance de Bahanga à propos du départ de Gamou et de ses hommes,  prouve 
à suffisance l’état d’esprit qui prévaut désormais au sein de sa  bande. 
En effet, la dernière opération d’envergure de l’armée, contre  Tin-Assalak, 
a été le plus sérieux revers que les bandits ont subi depuis le  début des 
hostilités en août 2007. 
Outre la destruction de leur stock de vivres, d’armes et de  munitions, de 
nombreux bandits ont, face à l’inégalité des rapports de force,  opté pour la 
facilité : se rendre à l’armée. D’autres bandits ont déserté après  avoir 
constaté la fuite de Bahanga, qui, dans un premier temps, avait tenté  d’organiser 
personnellement la riposte face à l’assaut de Gamou. 
Les deux hommes se connaissent parfaitement. Bahanga, en 1990,  était un 
simple combattant au sein du MPLA (Mouvement populaire de libération de  l’Azawad) 
pendant que Gamou de son côté était, un des chefs militaires de l’ARLA  
(Armée de libération de l’Azawad). 
Après la signature du Pacte national, le mouvement de Gamou était  resté 
longtemps dans le maquis avant de rejoindre les autres. Entre temps,  certaines 
rivalités et autres désaccords propres aux mouvements rebelles avaient  dégénéré 
en conflits ouverts entre le MPLA et l’Arla. Ce n’est qu’après que ce  
dernier a déposé les armes. 
Par ailleurs, Bahanga a maille à partir avec d’autres responsables  de Kidal 
depuis l’attaque de Abeïbara, localité natale de Ag Bibi et surtout de  Iyad 
Ag Ghaly, chef historique de la rébellion des années 1990. 
En effet, ces deux hommes ne pardonnent pas aux bandits cette  action contre 
leurs parents. Pour se défendre, Bahanga aurait pointé du doigt  les 
déserteurs de l’Alliance qui, comme lui, se livrent à des actes de  banditisme, depuis 
qu’ils ont quitté Kidal, après l’assassinat du commandant  Barka. 
En attendant, les bandits des deux camps tentent d’obtenir de  l’Algérie, 
une nouvelle médiation. 
Certains sont, en effet, pressés de revenir à Kidal, mais  souhaiteraient 
avoir des garanties, notamment sur leur sécurité. D’autres comme  Bahanga tentent 
encore des manœuvres portant sur des revendications notamment le  retrait de l
’armée de Kidal. Sans trop y croire. 
De leur côté, les représentants de l’Etat à la rencontre  programmée à 
Tamarasset, dont l’inspecteur général de la police Mahamadou  Diagouraga, Président 
du comité de suivi de l’Accord d’Alger, sont toujours à  Bamako. 
Leur départ pour Tamarasset n’interviendra qu’après avoir reçu les  
dernières instructions du chef de l’Etat qui a rejoint Bamako, hier après midi,  après 
avoir pris part au sommet de la CEN-SAD, à Cotonou. 
CH. Sylla 
L’Aube 
19 Juin 2008 




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