Included in this article is another update on Operation Feed Yourself.
Please enjoy the symphonies of propriety in governance and project implementation.
Haruna.
Elles sont très recherchées par les jardiniers et par les particuliers pour
agrémenter les cours des maisons
L'Unité de ressources génétiques (URG) de l'Institut d'Économie Rurale (IER)
dirigée
par Amadou Sidibé dispose de variétés améliorées d'arbres fruitiers et
d'agrumes très prisées. Ces variétés améliorées sont très recherchées par les
propriétaires de vergers, les jardiniers. Elles font le bonheur des
propriétaires de maisons désireux d' agrémenter leur cour avec des espèces produisant des
fruits à la pulpe juteuse et savoureuse.
Mme Goro Aminata Goro, technicienne en protection des plants est chargée de
la pépinière d'arbres fruitiers et d'ombrage à l'URG. Elle indique que
l'Unité dispose d'une centaine de manguiers de différentes variétés d'origine
américaine, indienne et malienne. Les variétés de mangues d'origine américaine
viennent de la région de Floride. La technicienne cite dans ce lot la kent, la
Keit, la Springfield, la Smith, l'Irwin, la Valencia, la Palmer, la Julie, la
Julie-Mali (appelée Misca) et l'Amélie. Ces essences sont très cotées auprès
des connaisseurs. Les variétés indiennes recherchées sont la Paheri, la
Victoria, la Sybil, la José, la Kensingto Golek, la Pêche rachel et la "Sans
Pareil". Le fruit du "sans pareil" a un taux de sucre très faible. Il pourrait
convenir à la consommation des diabétiques.
Les mangues d'origine malienne sont la Mangotine appelée couramment
"Foumani", la Mangot verte appelée "Nounkourouni" et la "Sabre" appelée "Noundjani".
35 TONNES DE MANGUES A L'HECTARE. Les variétés indiennes ont un taux de
sucre plus élevé que les américaines. La variété Frayssinette (Inde) et
l'Améliorée de Cameroun greffée ont un taux de sucre très élevé. Toutefois, les
variétés américaines sont plus grosses. Par exemple la Springfield produit des
fruits qui atteignent entre 500 et 900 grammes voire 1 kilogramme de poids. Les
variétés indiennes donnent des petits fruits à l'instar des variétés locales
comme les "Foumani", "Noundjani" et "Nounkourouni". Un propriétaire de verger
a voulu faire plaisir à sa mère qui n'aime que la variété Mangotine
"Foumani" en plantant 100 pieds de cette espèce. La variété américaine Irwin a un
goût très juteux. Elle est appréciée par les consommateurs. Dans ce lot entre la
Maya et la Victoria. Cette dernière a une forme très attrayante et ne salit
pas.
En général, trois ans après la plantation voire cinq ans au maximum, le
manguier entre en production pour au moins une centaine d'années. La performance
dépend de la nature du sol et des soins. Il est conseillé un traitement
préventif et curatif contre les maladies. Il faut des apports nutritifs en engrais
de fond et minéraux, en fumure organique.
Les variétés les plus productives de mangues sont l'Irwin. Elle produit 35
tonnes à l'hectare. La Smith produit 30 tonnes à l'hectare. Cette variété a la
particularité de ne sauter aucune année en terme de production. Elle donne
des fruits sous toutes les formes de conditions climatiques. Ce qui n'est pas
le cas des autres espèces, précise Mme Goro Aminata. Elle estime que les
arbres aussi subissent les contre-coups du stress et autres nuisances qui peuvent
affecter la production de l'année. La Palmer produit 31 tonnes à l'hectare,
tandis que la Kent fait moins avec 16 tonnes à l'hectare. La Keit est un peu
plus productive avec 29 tonnes à l'hectare, l'Amélie, la Victoria et la
Julie-Mali (appelée Misca) produisent 12 tonnes de fruits à l'hectare.
Les variétés d'agrumes développées par l'URG sont la Tangelo, la Tangor, la
Fremon, l'Orange pine-apple, l'Orange Valencia et la Mandarine Ferchel. Les
agrumes sont performants dans les mêmes conditions d'entretien que les
manguiers. Ils entrent en production à partir de 3 à 5 ans. Un pied de Tangelo peut
produire 50 kg de fruits. Un hectare pouvant contenir 200 pieds et la récolte
étant possible deux fois l'an, les revenus tirés de l'exploitation de ce
verger sont substantiels. A raison de 250 Fcfa le fruit, un verger d'un hectare
de superficie peut rapporter au moins 5 millions Fcfa à l'exploitant.
D'AUTRES ESPECES FRUITIERES INTERESSANTES. La variété améliorée papaye est
aussi produite à l'URG. Le papayier "Solo" peut produire 50 à 100 fruits par
pied. La variété Naine est peu performante, mais avec la différence que ses
fruits sont plus gros que ceux de la variété "Solo". La Naine donne 20 à 30
fruits par pied. Seules deux variétés de banane sont produites à savoir
l'Américani qui peut produire des régimes de 30 à 45 kilogrammes et la banane longue
de couleur vert -clair qui donne des régimes d'une vingtaine de kilogrammes.
L'URG dispose d'autres arbres fruitiers exotiques comme le Jacquier appelé
"Yiriba" dont le fruit parfumé peut peser entre 1 et 2 kilogrammes. Il est
très juteux et sucré. La pomme cannelle (sounsoun) donne beaucoup de fruits
juteux. Le Sapotier appelé "Toubabou shi", donne un fruit ressemblant fort à
celui du karité. Le jujubier greffé produit 50 kilogrammes de fruits par pied. Le
pommier rouge et le crambolier qui est un arbre donnent des fruits très
riche en vitamine C.
Cette belle palette d'arbres fruitiers et d'agrumes dont dispose l'URG fait
le bonheur des propriétaires de vergers et des consommateurs. Ils disposent
de savoureux fruits en toute saison et à un prix raisonnable. L'autosuffisance
alimentaire passe aussi par une offre suffisante de fruits sur le marché
national.
M. COULIBALY
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Campagne agricole
L'ESPOIR EST PERMIS
Le taux de réalisation des superficies en riz a été de près de 78%, le mil a
battu le record des emblavures avec 1.803.322 hectares soit 121,61%.
La direction nationale de l'Agriculture fait périodiquement le point de la
campagne agricole en publiant une note. Ainsi, la dernière note indique que la
situation pluviométrique est effective dans l’ensemble des zones de
production agricole du pays. Pour le mois de juillet, le cumul de pluies recueillies
est dans l’ensemble supérieur à celui de 2007 à la même période. La
situation pluviométrique bénéficie de « l’opération pluie provoquée ». Elle a été
renforcée par l’acquisition de radars et d’aéronefs complémentaires permettant d
’élargir son rayon d’action. Selon le bulletin d’information
agro-hydro-météorologique de juillet 2008, des risques d’inondation sont à envisager au
cours de l’hivernage 2008. En conséquence, les producteurs doivent prendre des
mesures pour faire face aux éventuelles inondations (semis et repiquages aux
dates indiquées, entretien des canaux d’irrigation). Les hauteurs d’eau sont
supérieures ou égales à celles d’une année moyenne pour la même période sur
tous les cours d’eau du bassin du Niger et inférieures sur le bassin du
Sénégal. En perspective, la montée des niveaux d’eau se poursuivra normalement sur
tous les hauts bassins. Le niveau global de réalisation du riz intégrant l’
initiative riz, tout type de riziculture confondu, est de 78 % environ. Le
taux de réalisation le plus élevé est enregistré au niveau de « Autres riz » (
riz Nérica et riz de bas-fonds), soit 94 % environ. Les superficies du riz
pluvial sont réalisées plus tôt que celles du riz irrigué (avec maîtrise totale
de l’eau) dont le repiquage se poursuit au niveau des Offices et autres
périmètres irrigués. Les superficies emblavées en riz (maîtrise totale de l'eau,
submersion contrôlée, submersion libre et de bas-fonds) sont de 458.177,41
hectares sur l'ensemble du pays pour une prévision de 588.389 hectares soit
77,86% du taux de réalisations. Ce taux est inférieur à celui de l'année dernière
qui était de 51,93% à la même période.
Les céréales sèches ont connu un fort taux de réalisations, avec le mil qui
garde le peloton de tête avec 1.803.322 hectares emblavés soit 121,61% sur
une prévision de 1.482.774 hectares, suivi du sorgho qui a été cultivé sur
908.069 hectares soit 95,45%, du maïs sur 366.526 hectares, soit 84,31%. Le fonio
a occupé 69.233 hectares, soit 114,2% des prévisions et le niébé grain a
germé sur 264.849 hectares.
L'AMELIORATION DE L'ACCES AUX ENGRAIS. Le coton, l'arachide, le voandzou
(tiganikourou) et le sésame ont aussi occupé les superficies. A la date du 31
juillet, les superficies emblavées en coton ont été de 203.712 hectares soit
45,31% des prévisions qui étaient fixées à 449.500 hectares. L'arachide a
occupé 308.044 hectares soit 89%, le voandzou a été semé sur 41.283,5 hectares
soit 101,19% et le sésame sur 22.954 hectares soit 67,24%.
Le taux global de réalisation des cultures céréalières d’hivernage est
estimé à 102 % environ. Au stade phénologique, la levée-feuilles et le début
tallage (céréales) sont dominants. Les travaux d’entretien des cultures se
poursuivent au niveau de la plupart des zones agricoles. Dans l’ensemble, les
parcelles présentent un bon aspect végétatif.
Sur le plan approvisionnement en intrants, il faut signaler que les
quantités d’engrais mises en place au 31 juillet 2008, tous types d’engrais
confondus, sont de 116863,25 tonnes dont 39036,7 tonnes d’urée, 45291 tonnes de
complexe coton et 12261 tonnes de complexes céréales, 17921 tonnes de
DAP/niéléni, 1174,95 tonnes de NPKS (sougoubè-sougoubè) et 1178,6 tonnes de sabunyuma.
La subvention des engrais, accordée dans le cadre de l’Initiative riz, a
permis à la plupart des producteurs de riz d’avoir facilement accès à cet intrant
et de couvrir les besoins exprimés en urée et DAP/Niéléni. Par ailleurs, la
situation phytosanitaire demeure relativement calme sur l’ensemble du
territoire national. Le dispositif de surveillance et d’appui conseil mis en place
permettront de faire face aux éventuelles attaques des déprédateurs. Toutefois,
l’encadrement et les producteurs doivent demeurer vigilants pour signaler
aux services de la protection des végétaux toutes les informations relatives
aux déprédateurs et l’application conséquente des bonnes pratiques agricoles
permettant de mieux gérer l’eau et de lutter efficacement contre les nuisibles.
Les contraintes relevées par la direction nationale de l'Agriculture sont
l'insuffisance du personnel d'encadrement et celle de la semence nérica. Mais
quelques paysans semenciers de l'Office riz Ségou se sont engagés à produire
davantage de semences nérica pour la prochaine campagne. Ils permettront
d'atténuer un peu la pénurie observée cette année pour cette variété.
Pour le moment sur l'ensemble du pays l'allure de la campagne ne présente
pas d'inquiétude majeure. Si les pluies continuent à évoluer normalement jusqu’
en début octobre et la situation phytosanitaire reste maîtrisée, les
objectifs d’emblavures seront réalisés pour l’ensemble des spéculations. Les
cultures boucleront leur cycle végétatif et les prévisions de production de la
campagne agricole 2008-2009 pourraient être atteintes. L'espoir est encore permis
malgré les déficits pluviométriques enregistrés il y a quelques jours dans
les zones d'intervention de l'Office riz Mopti.
M. C.
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