Reporters Without Borders
Friday 7 September 2007
UNITED NATIONS
CALL TO KEEP SPECIAL COUNTRY INVESTIGATOR SYSTEM
AND THE RIGHT TO CRITICISE RELIGION
New session of Human Rights Council crucial for the UN's future
protection of rights
Reporters Without Borders said today the UN Human Rights Council was
"still badly falling down on its job" after only a year in existence
and called for the system of UN special rapporteurs to investigate
human rights in individual countries to be maintained.
It noted that the mandates of the rapporteurs on Cuba and Belarus,
two of the world's worst violators of press freedom, had not been
renewed in May, and that now Sudan, the Democratic Republic of Congo,
Somalia and Burundi were trying to get rid of the rapporteurs
assigned to them.
Rights were being seriously violated every day in these countries and
if they were not closely monitored and exposed by the UN, the Council
would be useless, the worldwide press freedom organisation said on
the eve of the Council's sixth session, due to run from 10 to 28
September.
Reporters Without Borders also voiced "very great concern" about
efforts by some countries, especially members of the Islamic
Conference Organisation (ICO), to stifle freedom of expression in the
name of respecting religion. It called on UN High Commissioner for
Human Rights Louise Arbour, who is due to speak about this during the
Council's session, to refuse to apply a resolution on insulting
religion being proposed by Pakistan.
"This is a dangerous resolution because under cover of combating
insults to religion, which is a noble cause, it would make it a crime
to criticise religion and says freedom of expression can be
restricted by law. We fear the consequences, especially in view of
laws in some of the countries behind the resolution.
"Why does Islam get special treatment? Followers of other religions
are not mentioned in the resolution, whether Christians, Buddhists or
Jews. Is it a coincidence that the resolution is sponsored by the
ICO, by countries that crack down on believers in other religions?
"We all welcome progress towards tolerance and respect for religion,
so imposing on the media a code of conduct that forbids satire,
teasing, cartoons, commentary and freedom of expression about it is
unacceptable. The media's job is not to promote tolerance and
respect for all religions and their values. Their only duty is to
keep the public informed as well and as fully as possible even if
this disturbs the beliefs of this or that religious believer.
The Human Rights Council was set up in June 2006 to replace the
former Human Rights Commission, which had become totally discredited
because of manoeuvres and obstruction by some member-states.
5 rue Geoffroy-Marie - 75009 Paris (France) - Tel: 331-4483-8484 /
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Reporters sans frontières
Vendredi 7 septembre 2007
NATIONS UNIES
CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME : IL FAUT SAUVER LES RAPPORTEURS
SPÉCIAUX PAR PAYS ET LE DROIT DE CRITIQUER LES RELIGIONS
La 6e session, qui s'ouvre le 10 septembre 2007, s'avère cruciale
pour l'avenir du système de protection des droits de l'homme de l'ONU
"Plus d'un an après sa création, le Conseil des droits de l'homme des
Nations unies est toujours loin d'être à la hauteur de la tâche dont
il a la charge. En mai, les mandats des rapporteurs spéciaux sur Cuba
et le Belarus, deux des pires prédateurs de la liberté de la presse
dans le monde, n'ont pas été renouvelés. Aujourd'hui, c'est au tour
du Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Somalie et
du Burundi de chercher à se débarrasser de leur rapporteur spécial
sur la situation des droits de l'homme. Si demain, ces pays, dans
lesquels des violations graves des droits de l'homme sont commises
chaque jour, ne font plus l'objet d'un travail minutieux
d'observation et de dénonciation de la part de l'ONU, alors le
Conseil des droits de l'homme ne servira plus à rien", a déclaré
Reporters sans frontières.
Par ailleurs, l'organisation a exprimé sa plus grande inquiétude
concernant la volonté de certains pays, notamment les membres de
l'Organisation de la conférence islamique, de museler la liberté
d'expression au nom du respect des religions. Reporters sans
frontières appelle Louise Arbour, haut-commissaire aux droits de
l'homme qui doit se prononcer à ce sujet lors de la sixième session
du Conseil, à refuser d'appliquer en l'état une résolution sur la
diffamation des religions proposée par le Pakistan.
"Ce texte est dangereux. Sous prétexte de lutter contre 'la
diffamation des religions' - une noble ambition - il tend à
criminaliser toute critique de ces mêmes religions. Quand il précise
que le droit à la liberté d'expression peut 'être soumis à des
restrictions prescrites par la loi', on est en droit de s'interroger.
Surtout quand on connaît les législations de certains des pays à
l'initiative de cette résolution", a indiqué Reporters sans frontières.
"Tout aussi grave, pourquoi l'islam bénéficie-t-il, dans cette
résolution, d'un traitement de faveur ? Jamais, dans tout le corps du
texte, les adeptes d'autres religions ne sont cités, qu'il s'agisse
des chrétiens, des bouddhistes ou des juifsŠ Un hasard quand on sait
que ce texte a été voté à l'initiative de l'Organisation de la
conférence islamique ? Un hasard quand on sait que cette résolution a
été portée par des pays qui réservent des traitements
discriminatoires aux adeptes de certaines de ces 'autres
religions' ?", s'est interrogée l'organisation de défense de la
liberté de la presse.
"Si chacun ne peut que se féliciter de toutes les initiatives prises
en faveur de la 'tolérance' et du 'respect des religions', il ne
saurait être question d'imposer aux organes d'information un code de
conduite qui exclut, si l'on prend cette résolution à la lettre, la
satire, la moquerie ou la caricature. Bref, la liberté du
commentaire. Celle de s'exprimer librement. Les médias n'ont pas à
"promouvoir la tolérance et le respect de toutes les religions et de
leurs systèmes de valeur". Il est de leur seul devoir d'informer les
citoyens, le mieux et le plus complètement possible, même si cela
doit froisser les convictions des tenants de telle ou telle
religion", a conclu l'organisation.
La sixième session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies
se tient du 10 au 28 septembre 2007, à Genève. Ce Conseil a été mis
en place en juin 2006 pour remplacer l'ancienne Commission,
totalement discréditée en raison des manoeuvres et blocages de
certains Etats membres.
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Reporteros sin Fronteras
Viernes 7 de septiembre de 2007
NACIONES UNIDAS
CONSEJO DE LOS DERECHOS HUMANOS : HAY QUE SALVAR A LOS RELATORES
ESPECIALES POR PAÍSES Y AL DERECHO A CRITICAR A LES RELIGIONES
La sexta sesión, que se iniciará el 10 de septiembre de 2007, se
presenta crucial para el sistema de la ONU de protección de los
derechos humanos
"Cuando ha transcurrido más de un año de su creación, el Consejo de
los Derechos Humanos de Naciones Unidas sigue muy lejos de estar a la
altura de la tarea que tiene encomendada. En mayo no se renovaron los
mandatos de los relatores especiales para Cuba y Belarús, dos de los
peores predadores de la libertad de prensa en el mundo. Ahora a
Sudán, la República Democrática del Congo, Somalia y Burundi, les ha
llegado el turno de intentar desembarazarse de sus respectivos
relatores especiales sobre la situación de los derechos humanos. Si
mañana estos países, en los que cada día se cometen graves
violaciones de los derechos humanos, no son objeto de un minucioso
trabajo de observación y denuncia por parte de la ONU, entonces el
Consejo de los Derechos Humanos ya no servirá para nada", ha
declarado Reporteros sin Fronteras.
Por otra parte, la organización ha manifestado su enorme preocupación
respecto a la voluntad de determinados países, y entre ellos los
miembros de la Organización de la Conferencia Islámica, de amordazar
la libertad de expresión en nombre del respeto a algunas religiones.
Reporteros sin Fronteras hace un llamamiento a Louise Arbour, Alta
Comisaria de los Derechos Humanos, quien debe pronunciarse al
respecto en la sexta sesión del Consejo, para que se niegue a
aplicar, en el estado en que se encuentra, una resolución sobre
difamación de las religiones, propuesta por Pakistán.
"Se trata de un texto peligroso. Con la excusa de luchar contra la
"difamación de las religiones" -una noble ambición- tiende a
criminalizar cualquier crítica de esas mismas religiones. Cuando
precisa que el derecho a la libertad de expresión puede "estar
sometido a restricciones prescritas por la ley", tenemos derecho a
interrogarnos al respecto. Sobre todo cuando se conocen las
legislaciones de algunos de los países que han tomado la iniciativa
de esta resolución", ha indicado Reporteros sin Fronteras.
Y, algo también muy grave: ¿por qué, en esa resolución, el Islam
recibe un trato de favor? En todo el corpus del texto, en ningún
momento se menciona a los adeptos de otras religiones, ya se trate de
cristianos, budistas o judíos... ¿Es una casualidad, cuando se sabe
que el texto se aprobó por iniciativa de la Organización de la
Conferencia Islámica? ¿Una casualidad, cuando se sabe que la
resolución estuvo apoyada por países que dan un trato discriminatorio
a los adeptos de algunas de esas "otras religiones?", se pregunta la
organización de defensa de la libertad de prensa.
"Aunque no podemos por menos de felicitarnos por todas las
iniciativas adoptadas en favor de la "tolerancia" y el "respeto a las
religiones", no es cuestión de que a los órganos informativos se les
imponga un código de conducta que, si la resolución se toma al pie de
la letra, excluye la sátira, la burla o la caricatura. En resumen, la
libertad de comentario. La de expresarse libremente. Los medios de
comunicación no tienen por qué "promover la tolerancia y el respeto a
todas las religiones, y sus sistemas de valores". Su único deber es
informar a los ciudadanos, lo mejor y más completamente posible,
incluso aunque eso pueda herir a los partidarios de tal o cual
religión", ha concluido la organización.
La sexta sesión del Consejo de los Derechos Humanos de Naciones
Unidas tendrá lugar del 10 al 28 de septiembre de 2007, en Ginebra.
El Consejo se creó en junio de 2006 para reemplazar a la antigua
Comisión, totalmente desacreditada a causa de las maniobras y
bloqueos de algunos de sus Estados miembros.
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Leonard VINCENT
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